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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Caroline Elisheva REBOUH
Ces différentes appellations désignent toutes le pectoral que le Cohen Gadol portait dans l'exercice de ses fonctions. En effet, il y avait deux sortes de Cohanim :

- le Cohen simple ou Cohen 'hédioth et le
- Cohen Gadol.

Leurs différences étaient nombreuses

Sur le plan vestimentaire, le Cohen simple ne portait que quatre vêtements : le pantalon, la tunique, la tiare et la ceinture. Alors que le Cohen Gadol portait en plus de ces quatre vêtements quatre autres accessoires tels que le pectoral, le tablier, le manteau d'azur, et le diadème.

Le Cohen Gadol pour l'exercice de sa fonction recevait un don de prophétie qui lui était indispensable pour pouvoir effectuer une distinction entre les différents cas qui se présentaient à lui. De plus les vêtements que le Grand Prêtre portait servaient encore à l'expiation des fautes commises lorsqu'il procédait aux sacrifices.

Qu'est-ce que le Pectoral ?

Il s'agit d'une sorte de plaque faite en lin sur laquelle sont enchâssées 12 pierres précieuses. Sur chaque pierre est gravé le nom de l'une des douze tribus. Cette plaque est retenue par des cordelières d'azur de chaque côté de la taille et sur les épaules du Grand Prêtre. Sur chaque épaule était fixé un onyx sur chacun desquels étaient gravés six noms des douze tribus.

Le Pectoral servait au Cohen Gadol – dans une certaine mesure – à communiquer avec le Saint béni soit-Il car il était permis alors de se tourner vers le Grand Prêtre et de lui poser une question de première importance bien sûr.

Le Grand Prêtre muni de ses atours se tournait alors vers le Sanctuaire et par l'intermédiaire des joyaux qui s'éclairaient tour à tour le Saint Béni Soit Il répondait à la question : ce sont les Ourim vetoumim אורים ותומים ou lumières et vérités le mot toumim qui vient de la racine tam = perfection, signale que seul le cohen qui avait le rouah hakodesh (l’esprit de prophétie) pouvait interpréter correctement les messages que D faisait parvenir par l’intermédiaire du Shem HaMeforash qui était intercalé entre les plis du pectoral et donc, seul le Cohen "inspiré" pouvait comprendre et savoir dans quel ordre lire les lettres qui s’allumaient. C'est la raison pour laquelle cet ornement est appelé hoshen mishpat ou le pectoral du jugement חושן משפט.

En effet, les noms des douze tribus contiennent pratiquement toutes les lettres de l'alphabet (il n'en manque que 4 : heth, teth, tsadik, et kouf) et ainsi le prêtre voyant les pierres s'allumer pouvait "lire" la réponse.

A ce propos il faudrait citer le commentaire du Gaon de Vilna donnant l'exemple de Hanna, qui se rendit au Temple où Eli le Cohen officiait et éplorée car elle était stérile, priait et pleurait sans qu'un son ne sortît de ses lèvres. Le Pectoral s'alluma et Eli crut y lire "shikora" שכרה soit enivrée ou prise de vin et il admonesta la pauvre femme qui fut plus tard la mère de Samuel le Prophète alors que le Saint Béni Soit Il voulut signaler au prêtre que cette femme était stérile comme Sara : כשרה (ké Sara)….

Les pierres précieuses étaient rangées en quatre rangées de trois pierres dans l'ordre de la naissance des douze fils de Jacob ainsi (de droite à gauche) Réouven, Shimon, Lévy, Yéhouda, Dan, Naftali, Gad, Asher, Issachar, Zevouloun, Yossef, Binyamin.

D'autres lettres accompagnaient chaque pierre et à chaque tribu et pierre correspond un signe du zodiaque ainsi :

 

LEVY  רהם

EMERAUDE ברקת

GEMEAUX

SHIMÔN  ב

TOPAZE פיטדה   TAUREAU

REOUVEN   א

 RUBIS      אודם

BELIER

NAFTALI  ב

DIAMANT   יהלום

VIERGE

DAN  ק ויעק

SAPHIR   ספיר

LION

YEHOUDA     י

GRENAT     נופך

CANCER

ISSACHAR    צ

אחלמה AMETHYSTE

SAGITTAIRE

ASHER   ישר

 שבו TURQUOISE

SCORPION  

GAD  שבטי

לשם   OPALE

BALANCE

BINYAMIN    --

JASPE    ישפה

POISSONS

YOSSEF    יון

ONYX    שוהם

VERSEAU

ZEVOULOUN   ח

תרשיש  AIGUE MARINE

CAPRICORNE

 

Les cabalistes qui utilisent la Cabale Pratique ont recours aux Ourim Vetoumim pour procéder par exemple à une amélioration du mazal de la personne.

Il ne faut surtout pas faire appel aux services d'une personne "cabaliste" sans se renseigner auparavant.

Il est certain que le Saint Béni Soit-Il a donné aux humains des maladies ou des maux et Il a donné aussi les moyens de se soigner et de guérir ; de se protéger etc…… mais toute personne se présentant comme cabaliste ou faiseur de miracles doit être considéré avec circonspection et dans ce domaine comme en bien d'autres être prudent car il est facile d'affirmer ce que l'on voudrait être et puiser dans la poche d'autrui de coquettes sommes qui allègeront les moyens mais pas forcément les problèmes.

Caroline Elisheva REBOUH

 

 

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