logo_transparent1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Rappel historique

Par leur mariage en 1469, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon ont formé l’union personnelle du nord de l’Espagne contre Grenade, dernier royaume musulman de la péninsule Ibérique. Ils sont bien décidés à en chasser définitivement les musulmans.

Ils savaient que la prise de Grenade était la condition pour que le sud de l’Espagne entre définitivement sous leur coupe.

Après avoir conquis Malaga, Ferdinand lève une armée forte de dix mille cavaliers et quarante mille fantassins pour entreprendre le siège de la capitale de l’Andalousie. 

Malgré le déséquilibre des forces, les Musulmans andalous lançaient des attaques récurrentes contre l’envahisseur chrétien. Pendant de longs mois, Grenade soutint le siège avec bravoure.

Le 2 janvier 1492, la ville de Grenade est livrée au roi Ferdinand d’Aragon et à la reine Isabelle de Castille par l’émir nasride Boabdil.

C’est le dernier épisode de la Reconquista (mot espagnol pour "reconquête") chrétienne qui se joue sur la terre d’Espagne. C’est l'époque durant laquelle les chrétiens de la péninsule Ibérique ont récupéré le sud de leurs pays occupés par les musulmans, alors appelés Maures, qui avaient fait de Grenade leur capitale.

La prise de la ville met fin à sept siècles de présence musulmane en Espagne

Le pape Alexandre VI Borgia décerne à Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon le titre de Rois Catholiques pour leur lutte victorieuse contre l’islam.

 

Extrait du livre "Les Bûchers d’Isabelle la Catholique" de Didier Nebot (sortie en librairie le 18 janvier 2018)

La guerre contre les Sarrasins faisait rage, Isabelle la catholique avait entrepris « la reconquête ». Les paysans étaient partis se battre, abandonnant aux femmes et aux enfants le soin des récoltes. Les juifs avaient pris le parti des souverains et ils entretenaient la bonne marche du pays, permettant aux seigneurs de se consacrer exclusivement à la guerre.

Grenade était en vue, il ne restait plus qu’à en faire le siège.

"Les souverains, dirent les autorités à Abravanel, chef des juifs, sont disposés à oublier l’aide que votre communauté a apporté aux nouveaux chrétiens si vous prenez à votre charge le siège de Grenade. Montrez-vous digne de notre confiance et vous n’aurez pas à le regretter."

Rabbins, marchands, responsables communautaires, tous furent d’accord : « Qu’importent les sacrifices, si liberté et sécurité en sont le prix », disait-on. Les armuriers s’activèrent jour et nuit sans être rétribués. Tolède, Valladolid et bien d’autres villes vibrèrent sous le choc des marteaux. Les meilleurs artisans érigèrent aux portes de Grenade un immense village de tentes, dont les plus spacieuses et les plus belles étaient destinées aux seigneurs.

Les tailleurs les plus habiles, juifs pour la plupart, arrivèrent sur le champ de bataille pour confectionner à bon compte de somptueux habits. Les juifs fournissaient chèvres, vaches, brebis, poules et gibier. Ils s’approvisionnaient auprès des agriculteurs arabes, à qui l’on avait promis la liberté en échange de leur concours actif ;

Le siège de Grenade continuait, passif, sans action d’éclat, mis à part quelques razzias, petites escarmouches sans conséquence dont aucun des camps ne tirait avantage.

Dans la ville aux abois, les réfugiés et les impotents affluaient ; certains se lamentaient, d’autres priaient, d’autres encore abjuraient le Coran. Désespoir de ces hommes qui ne croyaient plus en rien, détresse des vieillards réfugiés dans la lecture des livres sacrés, plaintes terrifiantes de ces blessés attendant la mort.

Ailleurs le pays redevenu espagnol commençait à s’organiser. Isabelle avait promis la liberté de culte, mais y croyait-on vraiment ? Beaucoup de musulmans embarquèrent pour l’Afrique. L’Eglise investissait les mosquées, l’ombre de la croix s’avançait sur chaque maison. On reconstruisait, on se disputait avec mesquinerie les terres reconquises. L’Espagne reprenait ses droits.

Le siège de Grenade dura un an. Le 2 janvier 1492, Muley Boabdil remit les clés de l’Alhambra à Ferdinand et Isabelle. Les drapeaux de Castille et d’Aragon flottaient sur la ville.

L’Espagne musulmane avait vécu.

Pour en savoir plus sur l'ouvrage de Didier Nebot cliquer "ICI " 

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

MORIAL - Association loi de 1901 - Le nom MORIAL est déposé à l'INPI © 2011 Tous droits réservés
Site réalisé Avec joomla Conception graphique et développement : Eric WEINSTEIN