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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

DE L'AFRIQUE DU NORD A REGAVIM (1944-2009)

C'est un groupe de jeunes qui, au lendemain des années de guerre, ayant souffert de discrimination et camps de travail, à la recherche d'un judaïsme vivant et d'une société meilleure, a donné naissance au Kibboutz Regavim.

Dès juin 1944, arrivaient a Haïfa les 3 premiers havérim du mouvement pionnier d'Afrique du Nord, embryon du premier kibboutz nord-africain en Eretz Israel.

II fallut attendre cinq ans avant la fondation du Kibboutz Régavim. Le premier groupe, agrandi par l'arrivée d'une vingtaine de jeunes du mouvement d'Afrique du Nord, doit suivre les étapes qui leur permettent de s'intégrer, d'abord dans le kibboutz Beit Oren, ensuite au kibboutz Beit Hashita.

Par Yossef CHARVIT

Au moment de l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, en Israël, on soutenait que les Juifs d'Algérie, du moins leur majorité, allaient venir s'installer en Terre Sainte.

Mais le fait que l'immense majorité des 120.000 Juifs algériens de l'époque ait préféré la France et que moins de seulement (environ huit mille) aient choisi Israël, obséda longtemps les cercles dirigeants du pays.

Le judaïsme algérien fut interpellé à travers la presse israélienne.

La polémique s'engagea même allègrement dans l'absurde, lorsque, le plus sérieusement du monde, en janvier 1963, un "procès public", organisé à Jérusalem, mit le judaïsme algérien.. au banc des accusés!

Par Albert Bensoussan

Cette Synagogue, la plus belle de la communauté d'Alger, avait été édifiée par Napoléon III (au 19e siècle) sur un terrain libre — Place Randon, plus tard Place du Grand-Rabbin Abraham Bloch — et remise à la communauté.

Tous la considéraient comme un joyau architectural : extérieurement, l'édifice à deux étages, tout blanc et de style mauresque, présente grande porte sur toute la façade et deux petites portes, de part et d'autre, toutes en bois massif.

Le professeur Paul Fenton a attiré notre attention sur le fait que depuis sa profanation en tant que lieu de culte israélite en 1960, la Grande Synagogue d'Alger, inaugurée en 1850 face au marché Randon, a été convertie en mosquée et "rebaptisée" : Jâmi' Ben Fâris.

En 1962 on lui a ajouté un minaret. Malgré ce nom donné par les autorités, la population continue toujours à l'appeler Jâmi' al-yahoud, ce qui signifie littéralement la "Mosquée des Juifs" !

LES SYMBOLES D’EZECHIEL - Lecture : Ezéchiel 37, 15-28 

Par Caroline REBOUH

Ezéchiel est un prophète né en Israël en – 622 et dont la prophétie est inscrite sur un livre qui s’étend sur 48 chapitres. Ezéchiel ou Yéhezkel en hébreu (ce qui signifie D le renforcera) vit au moment où le Premier Temple va être détruit et le peuple exilé en Babylonie. Lui-même, va décéder et va être enseveli à Babel.

Le livre des prophéties d’Ezéchiel sera rédigé au long de 22 années de -593 à -571.

 

Par Caroline Elishéva REBOUH

L'OLIVE FRUIT D'ISRAEL ET SON HUILE :

Le mot ZAYIT (olive) est souvent évoqué par le Roi David dans le livre des Psaumes et il est souvent qualifié de "raanan" = frais car le feuillage de l'olivier est persistant et demeure vert quelles que soient les saisons, il fleurit une fois l'an (il y a des arbres qui fleurissent deux ou 4 fois l'an selon les variétés tel le citronnier) mais la floraison est discrète. Le Psalmiste suggère par ses vers que les enfants pousseront droit et seront vigoureux comme de jeunes plants d'oliviers.

Par Adrien BERBRUGGER

Ce livre broché de 108 pages est paru le 1er août 2015 chez l’éditeur : Hachette Livre BNF. La date de l'édition originale est d

e 1836.

A propos de la Gazette du dimanche 3 décembre 2017 : "6 décembre 1835 : Le martyr des Juifs lors de la prise de Mascara (Algérie)", le professeur Paul Fenton a attiré notre attention sur le récit très émouvant relatif à ces évènements écrit par Adrien Berbrugger, Relation de l’expédition de Mascara, Paris, 1836 (réimpression Paris, 2015), dont il a extrait les passages suivants :

L’Appel national pour la tsédaka est :

-  la grande campagne de collecte menée

-  par le Fonds Social Juif Unifié.

Les Parrains Tsédaka 2023 sont

Michèle Laroque

et

Pascal Elbé

Par Sylvia Rachel MORALI

Dès 1886 voit le jour La Charitable israélite sous l'impulsion de Madam Isaac Bloch. Cette oeuvre avait pour but de visiter les femmes malades et en couches, de fournir la layette pour les nouveaux-nés. Elle fut remplacée par les Dames visiteuses, que présida très longtemps Clotilde Zermati, aidée par Ellen Djian née Marchina, qui deviendra par la suite, en France en 1965, présidente de la Wizo.

La Bienfaisante, fondée le 5 novembre 1908, a pour but d'assister les indigents. Les anciens présidents ont été : MM. Moïse Zermati, Maklouf Bensimon, Gaston Saffar.

 

Chapitre IX de l’ouvrage  "Aperçu sur les Israélites algériens et sur la communauté d'Alger" , par J. Hanoune» - Edité chez J. Carbonel et publié en 1922 - Préface de M. L. Fridman, Grand Rabbin d'Alger

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L'organisation de ces corporations remonte au XIVe siècle, au cours duquel, fut fondée la Communauté Juive d'Alger.

Par une ordonnance royale du 9 novembre 1845, trois consistoires sont créés en Algérie, ils sont chargés d’une organisation d’assistance aux indigents vraisemblablement apporté par les exilés de la Péninsule ibérique à l’époque médiévale

La solidarité des plus riches envers les plus pauvres s’incarne également dans deux autres corporations, qui sont responsables de la préparation et du déroulement des funérailles des indigents, et en assument les frais

LES GUIZBAIRIM, LES GUÉBOYIM ET LES IIABÉRIM (1)

 

Des institutions juives de première importance telle le Consistoire Central Israélite de France et d'Algérie et le Consistoire Israélite de Paris jouèrent un rôle dans l'accueil et l'intégration des Juifs originaire d'Algérie en France.

Le consistoire central reçu en 1962 une importante contribution du Congrès Juif Mondial (CJM), lui-même soutenu par l'institution juive américaine : L'American Jewish Joint Distribution Committee (JDC ou le Joint), qui est la plus grande organisation humanitaire juive au monde.

Elle est basée à New York.

 

Avec l'autorisation de Valérie Assan (GSRL)https://doi.org/10.4000/framespa.2828

Cliquer sur l'image pour l'agrandir : BFSJA N°4 Août-Septembre 1934 : liste des organismes de bienfaisance.

Résu

Quelles furent les conséquences de la colonisation française en Algérie sur l’organisation de la charité communautaire juive ?

Cet article examine tout d’abord le discours sur la charité produit par les membres des consistoires au XIXe siècle : ceux-ci se réclament d’un nouveau modèle philanthropique, présenté comme plus efficace et plus moral. Or, en fait, la charité publique évolue peu par rapport à l’époque précoloniale.

Cependant, la bienfaisance constitue l’une des principales activités des consistoires au XIXe siècle, phénomène accentué après 1870, de nombreuses municipalités refusant de distribuer des secours aux juifs devenus citoyens français.

 


Ce poème, en hébreu, présente sous forme poétique une très belle argumentation en faveur de l'œuvre de Maïmonide.

Il est extrait de l’article d’Alexander Marx (Texts by and about Maimonides, The Jewish Quarterly Review, New Series, Vol. 25, No. 4, April 1935, poème 19).


La traduction est faite par David Encaoua, grâce à l’aide préalable fournie par André Benzenou.
 

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