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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Zabulon Sebban (1911-1983)

Lors de son adolescence, Zabulon Sebban a suivi le Séminaire rabbinique "Ets Haïm" d’Alger, avec comme condisciples les futurs grands Rabbins Meyer Jaïs (Paris), et Simon Morali (Nancy puis Nice).

Par ses maîtres, (le grand Rabbin Dayan Isaac Hanoune, les grands Rabbins Loufrani et Isaac Morali), il a acquis une profonde connaissance des textes.

Hazzan bénévole de 1927 à 1961 au Grand Temple d’Alger, puis à la petite synagogue de la rue Sainte, il excelle dans la liturgie traditionnelle.

Des rites et des chants ancestraux qui venaient de très loin, psalmodiés en incantation orientale.

PHOTO TEMPLE ALGEROIS - PLACE NEGRIER (Collection Jacques Nakache)Rappelons que c’est l’honneur du Constantinois, d’avoir porté au sommet du Grand Rabbinat de la République le Grand Rabbin René Samuel SIRAT. 
Des TEHILIM (psaumes) et des PYOUTIM (versets chantés) accompagnés de remarquables mélodies.

Des habitudes alimentaires strictes ordonnancées par des règles halakhiques de grande rigueur. Des offices scandés dans un désordre musical sympathique. Des Rabbins et des Hazans de haute qualité dans leurs DRACHOTS,

Et tout cela en écho à un exil lointain, de Jérusalem à Constantine, en passant par Alexandrie, Tripoli, Carthage et Kairouan.
Ces RABBANIM savaient transmettre une piété et une ferveur dans chacune des nombreuses synagogues qui se concurrençaient par la densité des clameurs solennelles de leurs fidèles.

Par YOSSEF CHARVIT

A l'époque de l'Age d'Or du judaïsme espagnol, l'Afrique du Nord avait de grands poètes qui versifiaient dans le style de la poésie espagnole. Nous en avons pour preuve les échanges de poèmes entre poètes espagnols et dignitaires d'Afrique du Nord et même la pratique qui s'était maintenue de composer des poèmes en hébreu sur les deux rives de la Méditerranée.

Il reste très peu de choses de cette création poétique intense qui dans sa grande majorité s'est perdue ou a été assimilée à la poésie espagnole, car à l'époque on ne l'en distinguait pas.

 

Par Serge Allouche

Chers amis, nous sommes dans le mois particulier d'Eloul, annonciateur des fêtes de Roch Hachana et Yom Kippour.

Je vous propose un retour nostalgique dans "notre ville des ponts" :

Tous les jours, nos pères dès 5 h du matin se rendaient dans les diverses synaogues pour  lire les Selihot.

Cliquer sur le lien pour écouter un :

extrait de SELI'HOT

 

Signé Francis Harburger,
Ce tableau est une Huile sur toile, 73 x 54 cm - Algérie 4219

Collection particulière, ce tableau a été exposé à  :  

- Alger février 1943, galerie Salles-Girons, n°22, sous le titre Vase de Saxe,
- Oran, juin 1943, galerie Colline, n°22

En ce moment et jusqu'au 17 septembre 2023, se tient à Trouville, musée Villa Montebello, une exposition "De la Casa Velazquez à la Normandie" où figurent quatre œuvres de Francis Harburger :

- Femme de Séville dans un intérieur, vers 1928, lithographie
- La Grande Poterie rose, 1959, Huile sur toile
- Trouville, chapelle Saint-Jean, 1966, Huile sur toile
- Grand nu de blonde couchée, 1929, Huile sur toile

Le Parc de Galland, site magnifique, devenu après 1962 "Parc de la Liberté", est ouvert de nouveau aux promeneurs,  après une fermeture de deux ans pour travaux.

   Cliquer sur les visuels pour les agrandir

 

 

 

A gauche photo

  avant 1962

 

A droite actuellement

 

Par Hubert Zakine

El-Biar. Panorama de Saint-Raphaël (1944) - Huile sur toile 16x55 de Francis Harburger - Collection particulière

Le belvédère ou balcon Saint-Raphaël à El-Biar est niché sur le haut d’une falaise d’une vingtaine de mètres.
Cliquer sur le tableau pour l'agrandir

La vue qu’il offre, sur toute la baie d’Alger, est à couper le souffle. Son nom est lié à Saint Raphaël qui, selon la Bible, aurait fait recouvrer la vue à un vieillard aveugle.
Avant l’aménagement de ce magnifique belvédère, le terrain du balcon Saint-Raphaël fut d’abord occupé par les jardins du consulat de Suède. En 1913, la compagnie Claridge en fait l’acquisition avec l’idée d’y édifier un hôtel. Mais ce projet tombe à l’eau.

Par Joëlle Allouche Benayoun 

Le 5 août 1934, un pogrom exécuté par une foule musulmane fanatisée, déferle sur le quartier juif de Constantine, alors chef-lieu d’un département français.

La foule égorge, pille impunément pendant toute une journée. On dénombrera 27 morts, dont 25 citoyens français de religion juive : : parmi eux 5 enfants (âgés de quelques mois à 10 ans), 6 femmes, 14 hommes.

Que s’est-il passé ? Le 3 août des rumeurs incontrôlables mettent en cause un soldat juif ivre qui aurait uriné contre une mosquée, et diffusent la nouvelle de l’assassinat d’un chef nationaliste arabe par des juifs : le chef en question, le Dr Bendjelloul était en fait absent de la ville, mais bel et bien vivant….

Par Laurent JOLY

Cet ouvrage broché de 400 pages a été publié le 25 mai 2022 chez l’éditeur Grasser

La rafle dite du "Vel d’Hiv"est l’un des événements les plus tragiques survenus en France sous l’Occupation.
En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d’Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d’un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l’enfer des camps nazis.

Cet ouvrage broché de 130 pages est paru le 24 juin 2019 chez l'Harmattan

Dix-neuf nouvelles de Philippe Lipchitzsur la mémoire de la Grande Rafle.

Dix-neuf destins. Dix-neuf hommes, femmes, enfants rattrapés par l’Histoire qui ces années-là n’était qu’une implacable Tragédie.

Bientôt les voix des témoins se seront éteintes. Alors, il faudra se poser la question : comment assumer le travail de mémoire ?

Ce sera, sans doute, l’un des lourds héritages que nous devrons porter. Nous, c’est-à-dire ceux de ma génération, celle que j’appelle la génération du Silence. Nés moins de dix ans après l’impensable, il nous faut prendre le chemin de la fiction. Pour nous inventer ce que l’on hésite toujours à imaginer.

Francis Harburger Autoportrait © DR

 à Oran en 1905, d'un père avocat, Jules Harburger,.originaire d'une famille juive d'Alsace (originaires de Soultz sous Forêt qui ont émigré en Algérie en 1871) et d'une mère, Célestine Aboulker, artiste-peintre, dont il reçoit d'évidentes dispositions pour le dessin, il entre en 1919, à l'École des beaux-arts d'Oran, puis en 1921, à l'École des Arts décoratifs à Paris, et en 1923, à l'École des beaux-arts de Paris.

L'année 1926 voit sa première participation au Salon des Indépendants ; à compter de cette date il ne cessera de participer à nombre de Salons et expositions à Paris ou en province.

En 1933, il épouse Janine Halff, future bibliothécaire à l'Alliance Israélite Universellede 1956 à 1986. Il enseigne l'histoire de l'art et le dessin à l'École normale israélite orientale.

Par Sylvie Harburger, sa petite-fille 

Célestine Aboulker est née à Alger en 1874. Son père, le docteur Moïse Aboulker, dont elle est la fille unique, meurt quelques années après sa naissance. Fils d’un juge rabbinique, il avait été le premier juif d’Algérie à entreprendre des études de médecine à Paris. En 1867, Moïse Aboulker obtient la citoyenneté française au titre du sénatus-consulte de 1865, trois ans avant le décret Crémieux.

La mère de Célestine, Adélaïde Azoubib, est issue d’une lignée de rabbins et de poètes. Femme lettrée à une époque où les juives algériennes l’étaient encore rarement, elle a rédigé des commentaires poétiques de la Bible, illustrés par sa fille et publiés à Paris.

Par Daphna Poznanski-Benhamou :

Membre du Bureau de l'Assemblée des Français de l'étranger
-Présidente du Conseil consulaire (circonscription Tel Aviv-Haïfa)
-Ancienne Vice-présidente de l'Assemblée des Français de l'étranger.
Il existe de nombreux livres sur l’Algérie et mon implication mémorielle dans tout ce qui touche à ce pays m’a amené à étudier de nombreux ouvrages. Depuis que j’ai fait partie de la commission « Mémoire et vérité » de l’Elysée sur la guerre d’Algérie, je suis submergé de livres ou manuscrits dont on me demande l’avis.
C’est ainsi qu’il y a très peu de temps on me donna le livre de Daphna Poznanski-Benhamou : «Les enfants de la guerre d’Algérie» qui venait de sortir en librairie aux éditions Ramsay.

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