logo_transparent1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Algérie : l’amour de la terre natale

C’est le titre de la conférence/rencontre que proposait le vendredi 13 juin 2014, dans le cadre du Festival des Cultures Juives, l’association MORIAL : mémoire et traditions des Juifs d’Algérie.

L’événement a eu lieu à La Maison de l’Europe, domiciliée dans le Marais à l’hôtel de Coulanges, magnifique hôtel du XVII° siècle, où vécut Mme de Sévigné.

Les récits évocateurs de souvenirs d’enfance, la projection de superbes photos et un fond musical composé d’airs orientaux familiers ont ému et enchanté la nombreuse assistance.

 

Les intervenants, très complices et à la bonne humeur communicative ont été chaleureusement applaudis.

Texte introductif de l’intervention d’Hubert Habib

A I M E R
A I M E R
Voilà bien un verbe que les Hébreux de par le monde savent si bien conjuguer !
Aimer le Créateur pour certains,
Aimer sa famille, sa communauté, ses voisins, ses amis,
Aimer la liberté, aller vers l’autre et l’aimer comme disait Lévinas.

Mais ce qui n’est point banal chez les Juifs d’Algérie, de quelque génération que ce soit c’est cet Amour porté à la Terre natale, aujourd’hui, sans aucun chant du cygne, ni complaisance folklorique d’une quelconque "Nostalgérie", mais à l’image de ce grand manteau de cette Algérie où s’était drapé, deux à trois millénaires durant, un pan du Peuple Hébreu.

“Celui qui a passé la mer doit supporter le passage du port” Proberve de Ch’ah. Je voudrais citer un ami constantinois que nous avions invité et qui n’était pas disponible, le journaliste Jean-Luc Allouche qui aurait eu tant à nous raconter : “Sans tous les visages chers d’hier, l’Algérie me paraît désormais comme un désert affectif.”

Mais alors, Qui sont ces Juifs d’entre les trois rives ?
La rive Est, rive matricielle et originelle
La rive Nord, rive d’accueil, rive émancipatrice
La rive Sud, la Terre natale....

2000 ans d’existence...

--2000 ans d'existence, 2000 de présence sur cette terre, des histoires mouvementées, des itinéraires à haut risque, des passages aventureux et aussi des implantations.

Autrement dit un rapport toujours charnel et viscéral à la terre, à son environnement, au climat, aux populations locales, aux mœurs et aux cultures rencontrées, des chocs successifs, une coexistence et souvent des replis farouches mêlés d'une atavique inquiétude. 
Longtemps, une partie importante de notre mémoire est restée en jachère...
Heureusement, nous n'avons pas la culture de l'oubli !
Et pourtant nous ne savons si peu de nous !
Des décennies après avoir quitté ce sol avec l'amertume d'un déracinement douloureux, 
L'Amour de la terre natale s'y est inscrit comme pour marquer l'ADN de nos descendants, qu'ils aient pris les routes de France, les chemins des Amériques ou l'itinéraire-retour vers la Terre promise et perdue.

Cette empreinte et ces traces d'une véritable relation d'Amour ne sont pas la simple expression littéraire de quelques uns, nostalgiques d'un "espace de bonheur perdu" d'un Soleil qui ne brille plus, de senteurs exotiques oubliées ou de splendides images à jamais disparues.

Toutes les générations successives ont porté cet Amour, de quelque condition qu'elles soient.

"La Nature ne fait pas de Jardin." disait Allain.

Les Fils de cette contrée si diverse et si plurielle dans ses composantes géographiques, économiques, sociologiques et humaines, ceux des montagnes et ceux des plaines, ceux des hauts-plateaux et ceux du désert, ceux des campagnes et ceux des villes, ont façonné cette terre comme un jardin à l'instar de ceux de cette Andalousie dont ils ont gardé ce goût de l'harmonie et de la beauté.

Rien de plus habile sans doute, de plus méditatif que l'art d'apprivoiser le monde ensauvagé, de le replanter à la mesure de nos désirs. 
A l'ombre de cette Terre où la main et l'esprit prennent des leçons de souplesse et de patience, on a vu s'épanouir la philosophie, la mystique, les beaux-arts et les "verts paradis des amours enfantines".
De tout ce terreau de songes et de souvenirs, les interventions qui vont suivre vont faire lever une floraison d'images.
Ce sont ces images-là que nous avons demandé à nos amis invités de nous faire partager, chacun avec sa spécificité, sa sensibilité et son origine et son Amour ou son désamour de la Terre natale.

La Terre d'Algérie, c'est une aventure envoûtante dont l'immensité ajoute à son mystère : Un monde coloré fait de bruits et de silence, une Terre chargée d'Histoire et d'histoires.

Les intervenants :

Sandrine Bedjaï-Soloveicik

Née à Alger une dizaine d’années avant l’indépendance de l’Algérie, elle y réside avec sa famille jusqu’en 1971, c’est dire qu’elle a des choses intéressantes à nous raconter. 

Etudes secondaires dans une Algérie post-coloniale, études supérieures de droit à Paris, elle est d’abord clerc de notaire puis exerce des responsabilités importantes dans le domaine de la production audio-visuelle.
A France-Télévision depuis quelques années, elle a été Directrice des Partenariats du Groupe France-Télévision, aujourd’hui, elle occupe le poste de Déléguée générale de la Fondation France-Télévision.

Pierre H’limi

Né sur le célèbre Rocher l’année terrible du malheureux Progrom du 5 Août 1934 à Constantine. Normalien, Instituteur puis Directeur d’école, il est à l’enseignement et à la pédagogie en général ce qu’on peut appeler “un hussard de la République”.
Aujourd’hui retraité, toujours dévoué, bénévole et sportif, il consacre une grande partie de son temps à la formation et à l’humanitaire.
Jusqu’où son amour de la terre natale va-t-il le conduire ? Nous allons le savoir en l’écoutant nous narrer cette merveilleuse diversité des espèces dans cette douce région bercée par la Méditerrannée.

Roger Bensadoun,

Né à Eckmul, un faubourg d’Oran, il suit sa famille qui s’installe à Rabat au Maroc.
Docteur en chirurgie dentaire, Odontologiste des Hôpitaux, il est aussi chercheur et obtient le premier Prix de l’Encouragement à la recherche scientifique.
En parallèle de ce cursus, et en tant que fils du Colonel Bensadoun, membre éminent de la Communauté d’Oran, la chose militaire l’attire au point de devenir Auditeur à l’Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale et collaborer avec Charles Hernu, alors Ministre.
Il est l’auteur de 3 ouvrages dont “Les Juifs de la République en Algérie et au Maroc.”
Officier de la Légion d’Honneur, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, Médaille d’Argent des Services Militaires Volontaires.
Il est aussi le père de Florence Bensadoun, Rédactrice en Chef du Magazine "ELLE". 


Jean-Pierre Stora,

 

Voilà un homme qui remplit toute la surface de sa carte de visite et la fait déborder : Journaliste, Avocat, Musicien, Musicologue, Compositeur, Historien.


Né à Alger, il se passionne très jeune pour la musique et le cinéma malgré le désaveu paternel.

 

Il a signé de nombreuses musiques de films parmi les plus grands.


Membre du Cercle Algérianiste, il se confond avec sa terre natale, quand il en parle, il aime surtout à citer l’ouvrage de sa mère, Fernande STORA, “L’Algérie pour mémoire” .

 

 

Laissons-nous conduire dans cet itinéraire envoûtant de ses souvenirs, de ses magnifiques photos de paysages, et de ses mélodies. 

En conclusion,

Nous, génération de la transition, qui avons connu jeunes et crédules, l'insouciance et la joie de vivre de nos parents qui cachaient avec intelligence la dureté d'une existence laborieuse et difficile.
Nous, qui avons été involontairement exilés hors de cette terre natale par les heurts et les secousses de l'Histoire,
Nous, qui avons dû réinventer des perspectives sur cette nouvelle terre d'accueil, en même temps espace de Libertés et arène à l'insertion difficile,
Nous, qui avons dû adapter nos existences à cette exigence de modernité, laïque et républicaine, facilement assimilatrice,
Nous, génération de la transition, à l'aube du 6ème millénaire de notre histoire, nous avons le devoir impérieux de nous arrêter, l'espace d'un instant, pour rassembler toutes les traces et les empreintes de nos Mémoires, individuelles et collectives, et expliquer à nos enfants que la Famille est un "long fleuve tranquille" tant que sa source le fécondera de ses eaux.

Quand on raconte notre Algérie, il est difficile d’échapper à ce va-et-vient méthodique d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Notre désir de “récupérer” nos origines via “le détour par l’universel” fournit un contre-feu aux incendies des mémoires adverses. 
Cela rappelle la valeur de ce que Benjamin Stora nomme “l’exil” pour accéder à l’autre.

 

Ci-dessous, le témoignage de Jean-Pierre Stora.

Je pense qu’il faut distinguer deux sortes d’exil.

- L’exil volontaire
- L’exil forcé

Volontaire, comme celui pendant la deuxième guerre mondiale, de Français qui se sont expatriés pour aller vivre momentanément aux USA, et je songe par exemple à des personnalités comme André Breton, Darius Milhaud, Marc Chagall, Jules Romains, Claude Lévi-Strauss. 
Vous me direz peut-être que les évènements les ont contraints à cet exil, mais il n’en reste pas moins qu’ils en ont pris, eux, la décision.

Forcé, et je songe tout particulièrement à ceux que l’on a appelés les Pieds-Noirs, sans que l’on ne sache aujourd’hui vraiment le pourquoi de cette appellation. Différentes hypothèses ont été émises : bottes noires des premiers immigrants, brodequins noirs des soldats de l’armée d’Afrique, jambes noircies des viticulteurs en défrichant les marécages…

Disons, de manière familière, que l’appellation Pieds-Noirs correspond aux Français, soit originaires d’Algérie, soit de souche européenne installés en Afrique française du nord jusqu’à l’indépendance (1956 pour la Tunisie et le Maroc, 1962 pour l’Algérie) ; encore que certains Juifs d’Algérie comme Patrick Bruel ou Éric Zemmour ne se considèrent pas comme Pieds-Noirs mais comme "Juifs berbères" du fait que leur famille était présente en Algérie bien avant l’arrivée des Français, et même de l’Islam.
En 1962, 800 000 Français d’Algérie ont quitté ce pays, le nombre des Juifs rapatriés, parmi ceux-ci, étant estimé à 120 000 environ, et parmi ces 800 000 Français figurent également des Musulmans qui devaient recevoir l’appellation de harkis (anciens militaires ou supplétifs de l’armée française). La plupart d’entre eux s’est installée en France, certains ont préféré l’Espagne.
Il faut noter que parmi les Pieds-Noirs, environ 200 000, à l’indépendance de l’Algérie, ont choisi de rester sur leur terre natale dont ils ne pouvaient se détacher. Ceux-ci sont alors devenus des étrangers en Algérie, des expatriés avec une carte de séjour, les dirigeants de la révolution algérienne ayant refusé l'octroi de la double nationalité pour les Français nés en Algérie.

L’amour de la terre natale a donc fait que, comme nous venons de le dire, environ 200 000 Pieds-Noirs sont restés en Algérie en 1962.

Avant qu’il n’y ait, si l’on ose appeler cela comme les agences de voyages le qualifient, des " voyages touristiques" - l’appellation de "pèlerinage" serait de beaucoup plus adéquate - certains Pieds-Noirs sont retournés vivre en Algérie et je songe en particulier à Madame Chantal Lefèvre.
Celle-ci, née à Alger en 1945, s’était exilée en Espagne, en 1962. En 1987, elle retourne en Algérie pour aller s’incliner sur les tombes des membres de sa famille. Elle retourne dans le quartier de son enfance, elle y ressent une forte émotion ; elle retourne en Algérie plusieurs années de suite. En 1993, elle décide de s’y réinstaller. Elle reprend alors la direction de l’imprimerie familiale Mauguin, fondée en 1867 par son grand-père.
L’exil ! " Oh que de larmes sont répandues, lorsque l’on abandonne ainsi la terre natale, lorsque du haut de la colline de l’exil, on découvre pour la dernière fois le toit où l’on fut nourri", écrit Châteaubriand.

L’exil, thème constant de la poésie de toujours, est évoqué tout particulièrement au temps de la Rome antique par Ovide dans les « Tristes ». Il s’agit là de l’expression d’une souffrance loin de la terre natale, en l’occurrence loin des terres des Gètes. Comme l’ont écrit certains historiens, à travers ses poèmes Ovide a voulu, dans son exil, évoquer le deuil de toutes choses. Il va jusqu’à qualifier de barbare, l’exil.

En France, avant que ne l’évoque Victor Hugo banni à Guernesey, Joachim Du Bellay le décrit en poésie. Dans son œuvre "Les regrets" il dit combien peut être grande la nostalgie d’un pays natal. Pour Du Bellay il ne s’agissait pas là d’un exil comparable à celui d’Ovide, puisqu’il s’était simplement engagé à vivre quatre ans à Rome en tant que secrétaire de son oncle le Cardinal Jean Du Bellay.

Victor Hugo, lui, exprime sa souffrance de l’exil dans un poème intitulé précisément "Exil" :
"Si je pouvais voir, ô patrie,
Tes amandiers et tes lilas,
Et fouler ton herbe fleurie,
Hélas !
Si je pouvais, - mais, ô mon père,
Ô ma mère, je ne peux pas, -
Prendre pour chevet votre pierre,
Hélas !""…

Dans le livre "Aux quatre coins du monde" (Editions Gallimard) d’Anne Wiazemski, on peut lire :

" … tous éprouvaient le même chagrin, la même détresse devant l’inconnu qui s’ouvrait devant eux et qui ressemblait à cette nuit si noire et si hostile. Chacun, à ce moment, se trouvait seul dans sa souffrance et chacun s’accrochait à une idée de la vie, qu’il reviendrait, que l’exil ne durerait pas".

Je connais des gens d’Algérie qui, lorsqu’ils en sont partis en 1962, étaient persuadés eux aussi que ce n’était qu’un départ provisoire et que très vite ils y retourneraient.

Le peintre-graveur, et écrivain, lauréat du prix Renaudot en 1987, René-Jean Clot, écrit, dans son livre « Une Patrie de sel » (Librairie Bleue – Témoignage, Imalgérianie) :

"Est-ce parce que je ne reverrai plus Alger qu’il vit si fort en moi désormais ? Ce dont on est privé ne tient pas forcément à un bonheur perdu mais à une souffrance qui peut devenir bien spirituel".
 Au lendemain de l’Indépendance, en septembre 1962, face aux mesures édictées par le gouvernement algérien, permettant la réquisition de biens dits vacants, ma mère retourne à Alger. Elle y passera neuf mois, pour tenter de récupérer l’appartement que mon père et elle avaient acheté. Elle n’y parviendra pas.
 

Dans un livre intitulé "L’Algérie pour mémoire", elle raconte sa vie quotidienne d’alors, jonchée d’histoires tendres, parfois drôles, parfois tristes. Ce qu’il y a à retenir de ce séjour, c’est que, malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée, même si elle se languit de mon père, malade, à Paris, et de moi-même (elle avait profité de mon absence de Paris pour des raisons professionnelles pour se rendre en Algérie), elle est heureuse de vivre à nouveau à Alger, d’y retrouver son quartier, des connaissances, son soleil, sa mer, en un mot : sa ville.

Différents passages du livre sont évocateurs de l’amour de la terre natale. Elle prend un taxi. Elle parle avec le chauffeur, un Algérien. Celui-ci, à propos d’Alger, s’exclame : "C’est la plus belle ville du monde, ici c’est le printemps éternel".

Elle évoque avec nostalgie le temps où, avec mon père, elle allait à la brasserie Le Tantonville : C’était un grand café-restaurant, situé à côté de l’Opéra, avec partie sous arcades et partie en terrasse.

Le samedi et le dimanche s’y produisaient des attractions et des musiciens appréciés : Lucien Attard, Martial Ayela, qui plus tard allait accompagner Enrico Macias. Quoiqu’il n’y eût plus de musique, de là je pouvais voir le square Bresson dont mon fils, enfant, faisait le tour à dos d’âne, le port d’où nous nous embarquions lorsque, pour des vacances, nous partions, comme on disait alors : "en France", alors que l’Algérie était une partie de cette France. 

Elle rappelle la verve des gens d’Algérie lorsqu’elle fait état des élections pour la désignation du premier président de la République Algérienne. On lui avait conseillé d’aller voter. Tout comme bon nombre de Français d’Algérie, elle s’était donc alors rendue aux urnes. Au sortir elle accepte, avec des connaissances, d’aller "boire quelque chose". On peut lire alors :

« Quand on envahit son café, le patron ne sait plus où donner de la tête :
- Les amis, bonjour !
- Vous savez d’où nous venons ?
- Du bureau de vote, j’parie.
- Eh oui !
- Et on vient arroser ça !
- Servez-nous une anisette, avec des olives, sans oublier les tramousses et puis les cacahouètes… ». 

Pour ma part, je suis plusieurs fois retourné en Algérie après 1962. La première fois où j’en ai à nouveau foulé le sol, le douanier à qui j’avais présenté mon passeport, m’a dit : "Vous êtes ici chez vous, Monsieur, soyez le bienvenu". Effectivement je me retrouvais chez moi, quand bien même à bien des moments, m’y suis-je senti étranger. Mais à mon tour je retrouvais mon quartier, mon soleil, ma mer, ma ville. Je n’y suis pas retourné depuis 1990, date où ont commencé les manifestations pro-FIS.
L’Algérie me manque. Y retournerai-je un jour ?

Commentaires   

0 # HINI Margareth 17-06-2014 18:03
Très beau témoignage, émouvant et sincère! Un grand merci à Jean Pierre Stora et à tous les intervenants.
Nous avons passé un moment formidable, Nous remercions Morial et attendons avec impatience d'autres manifestations sur Les Juifs en Algérie
Répondre | Répondre en citant | Citer
0 # dentiste 02-08-2017 20:42
Je pataugeais dans la choucroute mais après avoir
vu votre article, c'est plus clair . Merci beaucoup
Répondre | Répondre en citant | Citer

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

MORIAL - Association loi de 1901 - Le nom MORIAL est déposé à l'INPI © 2011 Tous droits réservés
Site réalisé Avec joomla Conception graphique et développement : Eric WEINSTEIN