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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Il naît dans une famille de commerçants juifs religieux aisés qui s'établissent à Strasbourg après les émeutes anti-juives liées à la révolution de 1848. Il fréquente le Lycée impérial où il se découvre une passion pour le dessin.

En 1860, il s'installe à Paris où il fréquente l'atelier de Jean-Léon Gérôme et se lie avec Carolus Duran. Il étudie l'œuvre du caricaturiste Honoré Daumier et celui de Rembrandt, qui a maintes fois représenté les Juifs d'Amsterdam.

Caricaturiste dans de nombreux journaux, il prend le pseudonyme de Saïd durant la guerre de 1870.

C'est vers 1876 qu'il commence à dessiner des lithographies consacrées à la vie juive familiale en Alsace. Il illustre en 1886 La vie juive de Léon Cahun. En 1903, il publie son recueil de Scènes familiales juives, assez mal perçu dans la communauté juive parisienne qui lui reproche de montrer une humanité misérable et laide, alors qu'il reçoit des critiques élogieuses de la revue juive allemande Ost und West.

Il est cependant reconnu par les critiques d'art et le musée du Luxembourg achète et expose quelques-unes de ses lithographies. Dès 1874, il expose régulièrement au Salon de Paris et il est médaillé pour une lithographie à l'Exposition universelle de 1900.

Ayant sympathisé avec un autre peintre juif, Jules Benoit-Lévy (1866-1952), dont la famille est installée à Alger, il se rend à partir de 1904 chaque hiver en Algérie où il peint, sans la caricaturer, la vie de la communauté juive de ce pays.

Son œuvre constitue, par sa valeur documentaire, un témoignage sur deux types de judaïsme, le judaïsme rural alsacien ashkénaze et le judaïsme traditionnel d'Afrique du Nord sépharade, qui ont tous deux disparu aujourd'hui.

Alphonse Lévy meurt le 2 février 1918, à Alger où il repose au cimetière juif.

Prisé dans les milieux artistiques, Alphonse Lévy est encore boudé par ses coreligionnaires. On lui fait grief de caricaturer la réalité, de montrer les Juifs sous un aspect misérable et laid. Ces reproches l’exaspèrent.

La revue juive allemande Ost und West qui paraît à Berlin prend sa défense et, dans un article publié en 1905, cite ces mots du peintre:

“Lorsque j’étais enfant, je ne fus pas bercé par le chant du rossignol, mais je fus frappé par la beauté et la magie du culte de la religion à laquelle j’appartiens. Je cherchais mes modèles parmi les petites gens, parmi les villageois naïfs et pieux...
Mes modèles n’ont pas franchi les limites de leurs villages d’Alsace et de Lorraine, où ma famille habite.Ce sont eux les aïeux de ces Juifs que Monsieur Drumont attaque si violemment aujourd’hui. Mais je me demande si ces aïeux seraient d’accord avec la façon de vivre de leurs petits-fils”.

Dès 1904, il se rend souvent dans sa famille installée en Algérie où il peint la vie des juifs d'Algérie. "Chaque hiver, il quitte son petit appartement parisien de la rue de Seine. Bien loin du quartier des artistes, il retrouve, en Afrique du Nord, l’authenticité juive." (Alphonse Lévy, peintre de la vie juive, Emmanuel Haymann, Editions d'art Haymann, 1976).

Un souvenir dont viennent parfois rêver les solitaires dans le grand cimetière juif d’Alger où repose le peintre venu des neiges de Marmoutier...

 

  

           Affiche d'exposition "Au Salon de la Plume"                                       Juif en prières tourné vers l'est

 

 

           

Rabbin enseignant un enfant (Huile sur toile, 73 x 60 cm)                                                Le vieillard

Coll. part. (Alger et ses peintres p. 167)

Le monde d'Alphonse Lévy : exposition de ses œuvres au Musée de Marmoutier jusqu’au 31 octobre 2014

Dans l'écrin remarquable d'une demeure patricienne datée de 1590, les collections du musée présentent les témoins de la vie rurale et du judaïsme en Alsace aux XVIIIe et XIXe siècles.

 

 

Alphonse Lévy (1843-1918), natif de Marmoutier, est un peintre, illustrateur et caricaturiste.  Vers la fin du XIXe siècle, il se rend en Algérie.

 

Il n’aura plus qu’une seule motivation : représenter et conserver les coutumes des communautés juives d’Alsace et d’Algérie.

 

Ses sculptures, peintures et lithographies, deviennent des témoins de la vie juive.

 

Renseignements pratiques :

6 rue du Général Leclerc
67440 – Marmoutier
Email : musee.marmoutier@orange.fr
http://www.museedemarmoutier.fr/visite/judaisme/109-alphonse-levy

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Lucien LÉVY-DHURMER

Lucien Lévy, dit Lucien Lévy-Dhurmer, né à Alger le 

 et mort au Vésinet le , est un peintresculpteur et céramiste symboliste français.

 

Lucien LÉVY-DHURMER était un portraitiste, pastelliste brillant et un symboliste de premier plan.

Lithographe, ornemaniste, il travaille de 1887 à 1895 à la Manufacture de faïences d'art de Clément Massier, à Golfe Juan. 

 

                 

                                       Promenade du soir                                                                                Faïence

 

 

 

Portrait d'une Berbère marocaine

 

 

Femme marocaine filant 

 

 

 

 

 

William Wyld, Le départ des israélites pour la terre promise, scène algérienne; salon de 1841 . Huile sur toile;110X176cm

Né dans une famille de riches négociants depuis plusieurs générations, William Wyld a très tôt un goût prononcé pour le dessin.

Il reçoit à l'âge de six ans le matériel de dessin d'un oncle également talentueux, mort jeune d'une chute de cheval.

Avec son ami le baron de Vialar, William Wyld part pour Alger.

Alexandre (Abel Félix) LAUWICK

Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick (1823-1886) est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix.

 

Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des  toiles exclusivement orientalistes  ( wikipedia)

 

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Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille

 

 

 

François LAURET

François LAURET (Pignans 1820- Toulon 1868).

Frère cadet du peintre Emmanuel-Joseph Lauret, il part en 1851 rejoindre son frère en Algérie.

Il y peint des paysages et des scènes de la vie quotidienne algérienne

Il signe ses toiles « Lauret jeune ».

 

                                   

                                  vue d'Alger                                                                                                                       Le thé sur la terrasse

 

La danse de la jeune mariée (Huile sur carton, 36,5 x 27,5 cm)

 Coll. part. (Alger et ses peintres p. 169)

Odalisque

 

 

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