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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Louis BÉNISTI

Louis Bénisti est un peintre et sculpteur français né le 

 à El-Biar (Alger) et mort à Évian le 

.

 

Né dans une famille établie en Algérie depuis plusieurs générations, Louis Bénisti fait de 1914 à 1920 ses études secondaires au lycée d'Alger puis, de 1920 à 1928 est artisan en joaillerie. En 1928 il abandonne la bijouterie et fréquente l'académie d'art d'Alfred Figueras, peintre catalan ami de Picasso et réfugié politique à Alger. Il s'y lie avec Jean de Maisonseul qui le présente à Albert Camus. Il devient l'un de ses intimes, à l'occasion d'une soirée organisée par Max-Pol Fouchet. En 1931 il se tourne vers la sculpture. Camus est le premier à commenter, en 1934, les œuvres qu'il expose et s'inspire de lui pour le personnage de Noël dans La Mort heureuse.

 

Louis Bénisti est en 1934 pensionnaire du gouvernement général de l'Algérie à la Casa Velasquez. En 1935 il devient enseignant en dessin au lycée de Maison Carrée. Il participe simultanément, réalisant des masques et des costumes, à la scénographie des spectacles du « Théâtre du Travail » puis du « Théâtre de l'Équipe » qu'anime Camus qui confiera plus tard à Maisonseul: « Je passe ma vie à voir des gens que je méprise ou qui m'ennuient, alors que je sais que je ne rencontrerai jamais personne comme Bénisti ».

En 1934 Louis Bénisti expose à la librairie-galerie algéroise Les Vraies Richesses d'Edmond Charlot et participe régulièrement au Salon d'automne à Paris. Il part en 1938 étudier à Paris dans diverses académies. De retour à Alger en 1941 il se marie en 1942. Il expose par la suite régulièrement à Alger, Oran (à la galerie « Colline » de Robert Martin) comme à Paris. À partir de 1943 il se consacre entièrement à la peinture. Il fait en 1947 la connaissance du poète Jean Sénac qui lui consacre la même année un article dans « Oran-Républicain ». En accord avec les proches de Camus, il fait ériger en 1961 à Tipasa une stèle à la mémoire de l'écrivain. Il participe en 1964 à l'exposition Peintres algériens présentée au musée des arts décoratifs de Paris.

Louis Bénisti enseigne le dessin dans des établissements scolaires de 1948 à sa retraite en 1972. Installé ensuite à Aix-en-Provence il continue de peindre, « sensible aux enfants jouant sur les marches des escaliers de l'HLM qu'il habite » et « retrouve les mêmes attitudes d'enfants et d'adolescents qu'il avait observées dans la Casbah d'Alger ». Il réalise alors des dessins et monotypes sur les thèmes de l'enfance et de la danse, recomposant à l'aide d'anciens dessins « une Casbah perdue, les femmes et les enfants des rues de sa jeunesse algéroise, au-delà de toute anecdote »

 

 

L' Amirauté d'Alger

 

Stèle à la mémoire d'Albert Camus (1961) et gravée par Louis Bénisti, à Tipaza près d'Alger .

 

         témoignage de son fils Jean-Pierre Bénisti (veuillez cliquer).

 

Commentaires (3)

 
  • 1. Charlette SAID-SEROR | Sam 09 Fév 2013

J'apprends par ces textes la profession de monsieur Benisti au lycée de Maison Carrée; or mon beau-père, Monsieur Paul Saïd y était professeur de math; les deux hommes étaient amis. Monsieur Benisti donna des cours de dessin à mon mari, Jean Saïd, aujourd'hui décédé. Mon mari qui rêvait de devenir peintre, parlait de Monsieur Benisti avec admiration.

 
  • 2. gozlan lucien | Lun 22 Oct 2012

Oui, j ai eu comme professeur de dessin, un monsieur BENISTI, c etait dans les annees 1955-1956 a Alger, c etait au college Guillemin dans le quartier de Bab el Oued. Un grand monsieur, mince, mais j ignorais qu ill etait un peintre de grande renomee ayant approche Picasso ainsi qu Albert CAMUS.
En 4eme, dans le secondaire, j avais gagne le 1er prix de dessin...: une image...une litographie de Van Gogh dont j ai oublie le nom du tableau...un petit pont en provence.

 
  • 3. CRESTA | Dim 29 Avr 2012

C'est avec un grand plaisir que j'écris ce message . J'ai été au Lycée de Maison-Carrée de 1953 à 1957 . Je me souviens , bien sûr , de notre prof . de dessin Mr BENISTI , surnommé PICASSO par ses él

Emile AUBRY

Emile AUBRY (Sétif 1880- Voutenay 1964).

Émile Aubry est un peintre français né le 

 

 à Sétif et mort le  à Voutenay-sur-Cure.

Né en Algérie, il reste très attaché à ce pays, notamment à travers ses œuvres.

Fils d'un médecin militaire, il fait ses humanités au lycée Janson-de-Sailly d'où il garde une solide imprégnation de la culture gréco-latine. Il est également élève aux Beaux-Arts. Il réalisa la plupart de ses tableaux dans son atelier parisien de la rue Chaptal.Né en Algérie. Peintre de grand talent, épris des mythes de l'antiquité, Emile Aubry a puisé son inspiration première dans sa terre natale, dans l'enchantement de ses lieux d'enfance, de ces horizons immenses où la vie s'écoule à l'antique, calme, lente et simple, au fil des jours.

 

                    

                         jeune Constantinoise                                                                                        Paysage de petite Kabylie

 

                                      

                      rue de Casbah                                                                                                                               femme Algéroise

 

 

 

Armand ASSUS

Armand Assus, né en 1892 à Alger, mort en 1977 à Antibes, est un peintre orientaliste français

Armand Assus est le fils du célèbre caricaturiste algérois Salomon Assus (1850-1919). Il rentre en 1904 à l'École des beaux-arts d'Alger dans l'atelier de Hippolyte Dubois1, puis de Léon Cauvy. En 1912, il obtient une bourse de la Ville d'Alger qui lui permet de partir pour Paris, et devient l'élève de Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. Se lie d'amitié avec André GideLéon-Paul Fargue et Jacques Copeau. Après la Première Guerre mondiale, il revient à Paris en 1919, conseillé par Théo van Rysselberghe et son ami Albert Marquet. En 1925, il obtient le grand prix artistique de l'Algérie pour sa toile Vie d'une famille juive à Constantine. Armand Assus réalise différentes fresques pour les écoles de Bougie et l'École normale supérieure de Kouba (Les ArtsLa PeintureLa Musique). Il voyage en Espagne et en Italie en 1934. Invité par le gouvernement des Pays-Bas, il y réalise de nombreuses fresques, retourne en Algérie pendant la Seconde Guerre mondiale, où il retrouve son ami Albert Camus, et réalise la fresque Noce juive pour le Foyer civique d'Alger.

 

Famille juive de Constantine (Huile sur toile, 54,5 x 46 cm, 1917) 

 Coll. part. (L’Algérie des peintres, p. 158)

 

Le Dancing Padovani (Huile et pastels sur carton, 17 x 17 cm),
 Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 157)

 

La Noce juive, esquisse pour la fresque du Foyer Civique à Alger

 (Huile sur toile, 70 x 290 cm), Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 169)

 

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Salomon ASSUS

Salomon Assus, peintre et caricaturiste, est né le 31 août 1850 à Alger. 
Il naquit rue Navarin, dans l'ancien " quartier de la marine ". Il est mort en 1919 de la grippe espagnole et enterré au cimetière de Saint Eugène.

Salomon ASSUS (1850-1919) : Né à Alger, il peint surtout des vues de la Casbah et de Bab-el-Oued mais aussi des caricatures. Il contribue par sa peinture à la connaissance de la vie algéroise de cette époque.

Il collabore à différents journaux et revues comme Le Turco, La Revue Algérienne, Le Charivari Oranais.

 

Parcours de Salomon Assus

 

  •  Il dessina « Cagayous » gavroche algérois, enfant de Bab-el-Oued dans les récits de son ami Robinet, alias Musette.
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Maurice Adrey, né le 16 août 1899 à Oran et mort le 30 avril 1950  à Paris 14e, est un artiste peintre français..

Après une enfance passée dans sa ville natale, il entame des études artistiques. D'abord à l'école des beaux-arts d'Oran sous la direction d'Augustin Ferrando, puis à l'école des beaux-arts d'Alger sous la direction de Léon Cauvy.

Il s'installe en 1918 à Paris. Il fréquente l'atelier de Cormon avec Armand Assus et partage une vie de bohême à Montparnasse avec Louis Fernez.

En 1926, il revient à Oran et ses talents de portraitiste s'affirment. Il rencontre Albert Camus. Le musée de la ville fait l'acquisition d'une de ses œuvres : le "tableau de famille".

En 1941, le conseil municipal d'Alger, par l'intermédiaire de Léon Claro, lui commande la réalisation d'un panneau mural destiné au Foyer civique.

Sa carrière se déroule entre Oran et Paris jusqu'à son suicide en 1950.

Maurice Adrey développa un art d'un fauvisme assagi, principalement voué aux portraits des communautés israélites et arabes.

 

Intérieur d'une maison à Orane maison à Oran

 

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