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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Marcelle RONDENAY

Marcelle RONDENAY (Paris 1880-1940), est une artiste peintre paysagiste et orientaliste de l'école française.

D'abord élève de Jacques Ferdinand Humbert (1842-1934), Marcelle Rondenay devient en 1905 membre de la Société des artistes français.
Elle expose pour la première fois au 
Salon des artistes français en 1904, où elle obtient une mention honorable. En 1905, elle y reçoit une médaille de troisième classe, puis en 1908 une médaille de deuxième classe. Enfin, au Salon de 1910, elle est récompensée par une bourse de voyage et se lance peu après dans un périple à travers l'Europe et le nord de l'Afrique.

Marcelle Rondenay décide de s'installer en Algérie en 1920. Les femmes algériennes constituent un de ses sujets de prédilection.

 

promenade rue thiers à constantine (collection musée national de Cirta)

 

juive de constantine à la promenade

Joseph SIRAT

SIRAT Joseph peintre dessinateur et caricaturiste qui a crée l'école des Beaux-Arts d' Oran dont il fut le Directeur de 1889 à 1902, il avait son atelier rue d'Arzew, a collaboré à plusieurs journaux ,le charivari Oranais et Algérien, le Turco etc...
 
 Il avait  le même trait de plume et la même inspiration que  le grand Salomon ASSUS. 
"Une grosse tête  sur un corps fluet". A la différence d'Assus, le portrait est ressemblant.   Sirat nous laisse une galerie de portraits des hommes qui ont compté pour la vie politique et publique de l'Oranie. 
 
 

                        

Caricature de Georges Clémenceau

 

 

Jean Jaurès

 

 

       

La griffe, journal fondé par Joseph Sirat en 1916
 

 

 

Gaston SAINTPIERRE

Gaston SAINTPIERRE

Gaston Casimir Saint-Pierre, né le 

 à Nîmes et mort à Paris en 1916, est un artiste peintre français.

Gaston Casimir Saint-Pierre est l'élève de Léon Cogniet et Charles Jalabert à Paris, il effectue plusieurs voyages en Afrique du Nord et à Alger d'où il ramenène de nombreux croquis et dessins.

Il réalise des panneaux décoratifs pour la cathédrale du Sacré-Cœur d'Oran.

Au cours de visites dans sa famille en Algérie, son intérêt pour l'Orientalisme se confirma. 

Beaucoup de ses tableaux se passent à Tlemcen. D'autres toiles montrent des juifs d’Oran.

maison juive à Oran

 

café à Tlemcen


 

Caresse inattendue

 

 

 

 

 

 

Edouard MOYSE

MOYSE Edouard (1827 – 1918) 

Édouard Moyse, né le 27 novembre 1827 à Nancy, et mort le 1er juin 1908 à Paris est un peintregraveur et illustrateur français

Édouard Moyse arrive très jeune à Paris pour étudier avec Martin Drolling (1786-1851), à l’École des beaux-arts de Paris. Il commence à exposer dès l’âge de dix-huit ans et obtient une première médaille d’argent au Salon de Paris en 1882.

Il est le premier artiste en France à représenter des thèmes juifs. Très influencé par son maître Martin Drolling, il peint d’abord des notables de la vie civile, magistrats où avocats.

Dans les années 1880, Édouard Moyse exécute ses premières scènes juives. Il forme, avec Édouard Brandon, né la même année que lui, et Alphonse Lévy, né en 1843, « la triade majeure, en France, des peintres juifs du judaïsme au xixe siècle », adeptes d’une peinture de genre israélite1 dont il est le maître incontesté, et qui est également pratiquée en Allemagne par Moritz-Daniel Oppenheim ou en Pologne par Maurycy Gottlieb.

Au cours de sa longue carrière, il représente des épisodes importants de l’histoire des Juifs de France, ainsi que des scènes de la vie juive, et en décrit avec une grande exactitude les rites.

 

Il s’en est fait une spécialité au point d’être surnommé dès 1870 par Cerf Berr de Médelsheim, non sans ironie, « le peintre des rabbins »

 

 

.Remarquable témoin à la fois de la vie juive en Algérie peu après la conquête et du séjour qu’y fit le jeune Edouard Moyse, un des trois principaux peintres juifs français ethnocentriques du XIXème siècle, ce tableau très animée, aux couleurs vives, est intéressant à plusieurs titres :

 

-  d’abord, contrairement à la plupart des grandes compositions ultérieures orientalisantes de l’artiste, souvent de plus un peu hiératiques, il est réaliste et vivant, ne mêlant aucun élément européen à une scène du quotidien des juifs en Algérie sous le Second Empire

-  ensuite il semble avoir servi de « répertoire » à une partie de la production ultérieure d’Edouard Moyse : nous connaissons en effet, dans plusieurs collections privées, des reprises isolées, au pastel et à la craie blanche, sur papier, des portraits de certains des enfants présents sur cette composition, portraits qui sont soit sans date, soit datés d’années parfois très postérieures (jusqu’après 1880) à celle portée sur ce tableau

-  de plus, bien qu’Edouard Moyse soit resté, pour autant que l’on sache, uniquement en Algérie, ce tableau montre une école juive telle qu’elle pouvait être dans l’un ou l’autre des pays d’Afrique du Nord, et a donc valeur documentaire autant pour le Maroc que pour la Tunisie, valeur d’autant plus intéressante que parmi les thèmes juifs, « l’école » est beaucoup moins documentée, sur le plan pictural, que les scènes de mariages ou de fêtes

-  enfin l’apparition sur le marché de cette « Ecole juive en Algérie » peut être considérée comme un véritable prélude à la grande exposition sur les Juifs d’Algérie annoncée au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, à Paris, pour le début de l’année juive 5773 (28 septembre 2012– 28 janvier 2013)

20.000/30.000 euros

Fiche rédigée par Elie Szapiro, expert, 69 rue du Temple 75003 Paris

06 09 01 93 47 ; galerie-saphir@wanadoo.fr

Huile sur toile, 47x73,5 cm, signée en bas et à droite E Moyse et datée 1861, conservée sur sa toile d’origine portant au dos la marque et l’adresse (9 rue Childebert, Paris)  du fabricant (deux restaurations mineures visibles au verso).

Ecole juive de Milianah (province d'Alger) 

 

Alexandre LUNOIS

 

Alexandre Lunois, né à Paris en 1863 et décédé en 1916 , était un Français peintre français. Il se déplaça en Hollande, en Espagne et en Afrique du Nord où il fit de nombreux tableaux.

 

 

Alexandre  Lunois a vu le jour dans le vieux Paris historique, le vieux Paris dont chaque rue évoque un lambeau d'Histoire, dont chaque maison offre le florilège de cent anecdotes vivantes. C'est un « enfant des Halles », comme il le proclame si drôlement.

"Tout jeune, je lisais l'admirable Constantinople de Théophile Gautier, dont les mots semblent autant de touches de couleurs dans un pittoresque paysage, et, dans ces rais de lumière, apparaissaient à mes yeux émerveillés et Péra et la Corne d'Or avec les minarets innombrables et ses mille coupoles et les clochetons bulbeux, toute cette vision de l'Orient somptueux. Je faisais aussi mes délices d'Eugène Fromentin..." Alexandre Lunois

"Sur l'invitation d'un sien ami, officier aux Chasseurs d'Afrique, il partit pour le Sud-Oranais quittant la neige et la boue du mardi-gras pour se réveiller le lendemain matin dans l'antique « Massilia », où le soleil illuminait cette porte de l'Orient, semblait lui souhaiter
bienvenue.

Visions d'intimité prises au vol à Alger ou à Tunis, chez les Arabes ou parmi des Juifs d'Extrême-Sud qui perpétuent de nos jours les traditions des ancêtres, comme l'atteste cette étonnante « Fête des Cabanes -> dite aussi Soukoth en Algérie...

Soukoth en Algérie! C'est une évocation de l'antique « Fête des Cabanes ou des Récoltes », jour de réjouissance pour des Juifs du temps jadis, laborieux et pasteurs, qui remerciaient, pendant toute une semaine consacrée aux prières et à la bénédiction des moissons, Jehovah de son inaltérable bonté, de la protection qu'il accordait à leurs cultures, de l'abondance constante de leurs récoltes.

Par un vaste repas donné de préférence en plein air, sous une voûte de feuillage, de fleurs, de fruits, le patriarche à barbe blanche, chef de famille ou chef de tribu, réunissait ses enfants, les enfants de ses enfants, ses familiers, ses serviteurs, et tous ceux qui, en ces jours de fête, se trouvaient dans ses demeures.

Noble et touchante coutume, instaurée au début de l'année juive, quelques jours après la solennité du « Yom Kippour », au « Fond du Jardin », comme pour célébrer la Résurrection après cette solennitéd'expiation et de deuil, après le « Grand Pardon ».

Lunois, invité à assister à l'un de ces repas traditionnels, éprouva une vive impression de la gravité, de l'accent de conviction
des convives. La majesté recueillie des attitudes, le pittoresque des physionomies, la parure variée du décor séduisaient
simultanément ses yeux de peintre, et il en naissait Soukolh en Algérie , un morceau enlevé en pleine vigueur
d'observation, sans rien de conventionnel, une toile destinée à demeurer, au double titre d'oeuvre d'art et d'étude de moeurs... Et nous croyons bien que, si Lunois voulait, désormais, voir de nouveau la célébration de « Soukoth », telle qu'elle se déroule à ses yeux, il lui faudrait porter ses pas bien au delà du Sud-Oranais..."

Extrait du livre "Alexandre Lunois" par Edouard André  - H. FLOURY, ÉDITEUR 1914 

 

 

femmes juives écoutant la lecture de la bible

 

 

 

Femmes juives écoue de la Bibl)


 

La mariée juive marocaine

 

 

Couple sur une terrasse à Tanger

 

 

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