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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

JUSQU’OU MENE LA JALOUSIE ? (Jugement de Salomon) par Caroline Elishéva Rebouh

Cette année, le shabbat de Hanouka est aussi Hanouka ce qui fait qu'en général chez les Sefaradim, on lit la haftara de Zaccharie "Roni vesimhi" mais on ajoute le premier et le dernier verset de la haftara que l'on lit habituellement le rosh hodesh qui tombe un shabbat c'est-à-dire "Hashamayim kisse" prise dans Isaïe 66, 1 et le premier et le dernier verset de la haftara du rosh hodesh prise dans Samuel "Mahar hodesh".

La haftara de cette semaine nous conduit vers la tragédie représentée par la perte d’un bébé et vers la faculté d’un roi à rendre un jugement équitable.

Salomon, succédant à son père, empreint d’humilité, et conscient du fait qu’il n’est qu’un être humain appelé au dur devoir de diriger un peuple au passé difficile, demande et supplie l’Eternel de l’aider à remplir son rôle. 

Selon ce que D attend de lui et dans une voie de justice et d’équité.

D répond positivement à la requête et concède à ce jeune souverain le pouvoir et l’intelligence aux diverses facettes qui va rendre ce roi célèbre sous toutes les latitudes et en faire l’être le plus intelligent et le plus sage de la Terre entière.

Ce récit contenu dans le livre des Rois (livre I, chapitre III) rapporte la triste histoire de deux jeunes mères de deux beaux nourrissons dont l’un meurt étouffé par sa mère qui, dormant d’un sommeil profond, se retrouva sur le corps du bébé privé de vie.

S’éveillant avant la deuxième mère, elle saisit le bébé mort et le met à la place de l’autre bébé vivant. Il s’en suit des discussions et, Salomon que D a doté d’une très fine sagesse, décèle dans l’argumentation des deux mères qui dit vrai et il en vient à trancher en ordonnant le partage de l’enfant de manière à provoquer le véritable instinct maternel.

C’est-à-dire que la jalousie de la mère dépossédée de son enfant peut arriver à tuer un être innocent au mépris des sentiments licites d’une mère acculée.

Je ne m’étendrais pas ici sur les circonstances diverses qui ont pu obliger la femme dont l’enfant est mort de se conduire ainsi mais, notre propos est de constater à quel point la jalousie peut être meurtrière témoin la vente de Joseph par ses frères ou ici d’un bébé qui eût pu être sacrifié injustement.

 
 

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