Témoignage d’Auriel Guy Dahan : le camp de Bedeau
- Affichages : 4301
A consulter la copie du livret militaire de mon père, Léon Dahan, on imagine à peine ce que peut- être la jeunesse d'un homme marié, tailleur de son métier, et la vie de son foyer puisqu'il était alors le papa d'un jeune bébé de 20 mois.
De la classe 39, appelé sous les drapeaux le 27 novembre 1939 il fut définitivement démobilisé par une commission de réforme le 20 février 1945.
Les démobilisations et remobilisations se succédèrent durant cette période de la guerre, ce qui en traduisait bien les tourments politiques et les revers militaires.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
PARACHA PEKOUDEY
- Affichages : 1125
Dans les années qui ne sont pas bissextiles cette sidra est rattachée à la précédente : Vayak’hel.
Le tabernacle du témoignage : משכן העדות mishkan haêdouth. La Torah nous enseigne : אלה פקודי המשכן. משכן העדות אשר פוקד על-פי משה עבודת הלוויים ביד איתמר בן אהרון הכהן
Une coutume de Miliana
- Affichages : 1809
Voici un minhag (coutume) typiquement milianais :
Avant Pourim, au lendemain du Chabbat Chekalim, les nouveaux mariés de l'année se rendaient en visite dans les familles.
Ils leur remettaient des bougies et recevaient en échange quelque argent "zékher lemahatsit hachékel" (il faut comprendre que cet argent qui revenait à la tsedaka leur était attribué d'office pour les aider à s'installer).
Ces bougies étaient ensuite allumées le soir de Lagh Baomer au cours de la fête organisée pour la circonstance.
Chabbat Chekalim
- Affichages : 2769
Cette année Chabbat Adar est aussi appelée Chabbat Chekalim - 9 mars 2024/29 Adar (1) 5784
C’est un des quatre chabbats spéciaux avant Pessah : les autres sont : chabbat Zakhor, chabbat Para, chabbat Ha'Hodesh.
Cela d'après le deuxième Séfer que l'on sort pour lire les sections évoquées par ces noms, Para et Hahodech sont directement liés à Pessah et ne sont jamais séparés par un autre Chabbat; tandis que les deux premiers peuvent être interrompus par un autre Chabbat. Il peut y avoir également un Chabbat d'interruption enfre le deuxième et le troisième. Cela dépend des années.
Ecole juive à Miliana (Algérie) en 1861
- Affichages : 1615
Sur cette peinture d’Édouard Moyse on voit dans une pièce, des enfants assis sur le parquet qui étudient encadrés par deux instituteurs
Description
Édouard Moyse (1827-1908), peintre d'origine lorraine, s'est attaché à traitee à la fois des scènes de la vie juive et des épisodes importants de l’histoire des Juifs de France.
Moyse a longuement travaillé sur ce sujet : de nombreux dessins et pastels, ainsi que plusieurs versions de la composition l’attestent.
Chaque personnage, notamment ceux du maître Samuel Toboul et des enfants, est l’objet d’esquisses.
Paracha VAYAK'HEL
- Affichages : 908
Premier rouleau : Exode 35:1 - 38:20 : Lecture : 9 mars 2024 / 29 Adar 5784
Deuxième rouleau : Exode 30:11-16
IL FAUT FAIRE VITE par Caroline Elishéva REBOUH.
Dans cette sidra, se trouvent des instructions sur le shabbat et sur l'édification du mishkan un peu comme il en a été question lors de la parashat Terouma. Alors peut-on dire qu'il y a ici une répétition ? Non, parce que la raison de cette répétition est destinée à mettre en lumière le fait que bien qu'HaShem ait demandé un sanctuaire, il n'est absolument pas question de profaner le shabbat et, malgré l'urgence de la construction, Shabbat doit être observé.
Le texte commence par les motsויקהל משה Moïse a rassemblé le peuple.
BLIDA : une riante cité
- Affichages : 1448
Blida est l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.
Par sa position au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosas, , justement surnommée "Ourida" la petite rose.
Bien située au contact de l'Atlas et de la plaine de la Mitidja, au débouché de l'oued Kébir, Blida est une riante cité aux nombreuses fontaines. Au 16e siècle, des Maures refluant d Andalousie et passés maitres dans l'art de l'irrigation, avaient déjà fait de Blida un joli village entouré de jardins el d'orangeries. Mais à deux reprises, en 1760 et en 1825, de violents tremblements de terre détruisirent leur œuvre.
Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir
- Affichages : 1055
De Line Meller-Saïd
Cet ouvrage broché de 202 pages est paru le 2/01/2007 chez l’éditeur Romillat.
Résumé
L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée.
Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante.
Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien.
Le Rabbin Ichoua Arouss de Blida
- Affichages : 1934
Par Dan Atlan
Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.
Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.
Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.
Paracha KI-TISSA
- Affichages : 1660
Lecture de la Torah : Exode 30:11 - 34:35 - 22 Adar 5784 / 2 mars 2024
PEUPLE DE D. OU PEUPLE DE MOÏSE ? par Caroline Elishéva REBOUH
Certains versets de cette sidra seront relus lors du shabbat shekalim (l'un des quatre shabbat spéciaux avant Pessah : Shabbat shekalim, shabbat Para, shabbat Zakhor, shabbat hahodesh annonçant Pessah.
Dans cette portion de Torah il est question de la faute du veau d'or. Des hommes de toutes les tribus se sont retrouvés impliqués dans cette faute en dehors des descendants de Lévy. Aharon lui-même se trouve acculé devant cette foule hurlante et possédée par le Yetser Harâ.
Haftara de la paracha Ki-tissa
- Affichages : 2065
Lecture : Livre des Rois, chapitre 18, versets 20 à 39, (Selon la lecture sépharade)
Élie au Carmel : le test, par le Rabbin Daniel Farhi
De quoi y est-il question ? Du défi lancé par le prophète Elie aux 450 prophètes de Baal afin de convaincre le peuple d’Israël, dirigé par le Roi Achab et la reine Jézabel, de suivre le culte de l’Eternel, et lui seul.
En effet, cette époque qui se situe au milieu du 9ème siècle avant l’ère chrétienne, se caractérise par l’introduction dans le royaume d’Israël du culte de Baal et d’autres divinités, sous l’influence de la reine Jézabel, fille du roi de Sidon, donc idolâtre.
Parlez au cœur de Jérusalem (Isaïe 40;2)
- Affichages : 613
Par le Rav Menahem Chouraqui, Rabbin de la communauté Kyriat Hana David, Directeur du Beith-Midrash Mikhlal Yofi à Jérusalem
Tlemcen, Algérie, l’année 5657 (1897). La très ancienne communauté juive, dont les racines remontent à l’époque des Guéonim et réputée dans toute l’Afrique du Nord pour ses illustres rabbins, ne parvient pas à retrouver sa sérénité depuis que les provocations et les agressions des musulmans contre ses dirigeants et ses fidèles ne font que s’intensifier.
Tlemcen : Mille ans d’histoire d’une communauté juive
- Affichages : 1078
Extrait de l'ouvrage de Simon SCHWARZFUCHS (pages 213 et 214)
le vote des Nations unies annonçant la création de l'Etat juif le 29 novembre 1947 avait été accueilli très favorablement en Algérie et la modération des réactions arabes n'avait rien enlevé à cet optimisme. Le pouvoir colonialiste conservait toute son autorité et le panarabisme, ou plutôt le panislamisme, ne s'était pas encore imposé.
Ce fut avec stupeur que Tlemcen apprit la nouvelle d’une émeute qui avait éclaté le 7 juin 1948 à Oujda, ville du nord-est du Maroc..
Oujda est située à proximité de la frontière algérienne
Cette ville avait établi de tout temps des relations privilégiées avec Tlemcen, et les Tlemcéniens y étaient nombreux.