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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Lecture : Les Juges 4,4 - 5 ; Sepharadim
Par Caroline Elisheva REBOUH

La période où les Juges étaient en fonction remonte aux environs du XIIème siècle avant l’ère vulgaire soit à la période de transition entre l’entrée du peuple en terre de Canaan et l’instauration de la royauté  en Israël. Au tout début,  chaque tribu installait en fonction une autorité (un chef)  ayant le grade de  "juge" dont le rôle n’était pas de veiller à faire appliquer la lo mais ils venaient,  en quelque sorte, à la place d’un prophète. 

En parallèle à la sidra de  Beshalah, la lecture des chapitres 4 et 5 des Juges met en scène 5 personnages parmi lesquels 3 femmes dont deux sont juives.

Du côté masculin,  2 hommes dont un non-juif.

Le contexte est un combat à gagner par les Juifs menacés par une armée équipée de 900 chars (cf. les chars de Pharaon), l’élément "eau"  est également présent mais dans un contexte différent de la séparation des eaux de la mer rouge et un cantique dit de Déborah venant en "pendant" avec le cantique de la Mer Rouge.

Deborah est non seulement juge mais elle est aussi prophétesse. Deborah signifie "abeille" mais aussi "celle qui parle", soit la prophétesse. Deborah est une femme mariée à un homme nommé Lapidoth.  Elle prophétise et ordonne à Barak de constituer un corps de bataille parmi les hommes des tribus de Naphtali et de Zevouloun. Elle fixe le lieu de la bataille dans la vallée du fleuve Kishon contre Sisra, officier du roi Yabin chez les Cananéens.

Le temps étant orageux, il est prévisible que le Kishon débordera et que le terrain deviendra boueux ainsi, toute l’armée de Sisra s’enlisera chars et montures compris et seront donc anéantis.

Un chant ou plutôt un hymne s’élève à la gloire de D.

Cependant, Sisra cherchera à s’enfuir et trouve refuge dans la tente de Yaël, femme on ne peut plus courageuse, dans le genre de Yéhoudith (Judith qui décapita Holopherne). Elle accueille Sisra, l’abreuve et, exténué, il s’endort. Yaël se saisit d’un pieu et l’enfonce dans la tempe de Sisra recherché par Barak.

Le troisième personnage féminin qui apparaît à peine dans ce cantique est la mère de Sisra qui guette avec inquiétude le retour de son fils mais qui, en pratiquant la géomancie, va comprendre que Sisra ne reviendra pas.

 

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