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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Par Dan Atlan

Le Rav Ichoua Arouss (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.

Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.

Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.

Avec l'aimable autorisation du Grand Rabbin Georges Eliyahu Haïk

C'est une lourde charge de parler des rabbins d’Algérie à une époque que l'on peut considérer encore comme contemporaine, alors que le recul nous fait défaut.

D'autre part, lorsqu'on parle des hakhamim, Sages d’Algérie, de ses rabbins, l'on évoque avant tout un passé glorieux marqué par des figures illustres.

Ainsi, tout le monde, s'intéressant, peu ou prou, au judaïsme algérien, a entendu parler du Ribach (rabbi Isaac bar Chechet, 1326-1408) et du Rachbatz (rabbi Simon ben Tzémah, 1361-1342).

Il est impossible, dans le cadre de ce court article de recenser tout ce que la sagesse rabbinique a pu produire en Algérie, depuis le XIVe siècle notamment.

Dès lors, à se pencher sur une époque plus récente pour dégager des aspects positifs, l'on sent immédiatement que l'on aura du mal à se situer sur les mêmes hauteurs. Je suis pourtant convaincu que l'entreprise, pour être risquée n'en est pas moins nécessaire par égard pour ceux qui, dans l'exercice de leur responsabilité spirituelle, ont été confrontés à des situations bien spéciales et particulièrement difficiles.

1942-1962, la période traitée dans le présent article, se rattache à l'époque où, après avoir été formé et éduqué, dans ma ville natale Tlemcen, pour devenir rabbin, j'ai pu effectivement accéder cette fonction et je l'ai exercée pendant quelque six années, notamment à Oran, avant de passer par une période de transition marquée par l'accession de l'Algérie à l'indépendance et de trouver ma place au sein du rabbinat de Métropole.

L'association Moriel en Israël estime que je suis un témoin privilégié et je veux bien admettre que je puis, bien modestement toutefois, contribuer à mieux faire connaître l'action des rabbins algériens à cette époque et surtout à indiquer de quelle manière ils ont réagi aux problèmes nombreux et spécifiques auxquels fut confronté le judaïsme algérien.

Il ne faut pas voir dans le présent article, largement basé sur mon vécu personnel, le résultat d'une recherche approfondie, selon les méthodes et critères scientifiques en vigueur dans les milieux universitaires. Plût à D.. .. que de véritables chercheurs, je sais qu'ils existent, accordent tout l'intérêt nécessaire au sujet que j'ose aborder ici.

Je suis confronté, dès l'abord, à la difficulté d'évoquer le rabbinat algérien, en général, étant donné qu'il s'est manifesté différemment selon les régions.

Par Albert Bensoussan

Soumis à la puissance ottomane avant 1830, les Juifs d’Algérie, avec des hauts et des bas, subirent les tracas bien connus du statut de dhimmi.
Certes protégés en tant que peuple du Livre, mais jouissant d’un statut inférieur par rapport à la population musulmane : les constats de divers témoins d’époque (voyageurs, consuls, etc…) soulignent l’état de délabrement et d’humiliation des communautés juives qui, logiquement, accueillirent le débarquement français en 1830 comme une libération.

Un texte de Richard Ayoun concernant le grand rabbin David Askénazi est publié dans la "Revue Européenne des Études Hébraïques", No. 7 (2002), page 103.

David Askénazi (Oran, 16/12/1897 - Paris, 20/05/1983)
Des membres de sa famille avaient déjà joué un rôle au sein de la communauté oranaise :

Joseph Askénazi dans les années 1895 et
Juda Askénazi, élu membre du Consistoire d'Oran, le 16 octobre 1904.

Le 8 janvier 1984, rabbi Israël Abehssera, familièrement appelé Baba Salé s'éteignit en Israël, à Netivot.

Ce Rabbin, proche du peuple, avait élu domicile dans les dernières années de sa vie dans ce village du Néguev fondé et peuplé d'une dizaine de milliers de Juifs d'Afrique du Nord

Baba Salé est le dernier représentant d'une longue dynastie.

Son arbre généalogique, en trois générations seulement, comprend une trentaine de Rabbins notoires.

A l'origine, la famille portait le nom d'Elbaz.

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