Paracha VAYIKRA
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Premier Rouleau : Lévitique 1:1 - 5:26 - Lecture 23 mars 2024 / 13 Adar 5784
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LES SACRIFICES par Caroline Elishéva REBOUH
Cette sidra avec laquelle nous entrons dans le livre VAYIKRA ou LEVITIQUE, troisième livre du Pentateuque traite essentiellement des korbanoth ou sacrifices.
(Le premier mot qui constitue aussi le nom du livre se termine par la lettre alef inscrite en plus petit que le reste des lettres.)
Chabbat Zakhor
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Le Chabbat Zakhor est toujours celui qui précède Pourim. Cette année : 23 mars 2024/ 13 Adar 5784
En effet, on y lit l'épisode d'Amalec, ce peuple qui s'est attaqué aux enfants d’Israël, en marche pour entrer au pays de Canaan après la sortie d'Egypte, pour les anéantir.
C'est un devoir, une Mitsva, de penser à ce qu'a fait Amalec à nos ancêtres, "d'extirper le souvenir d'Amalec de dessous le ciel".
Amalec reste dans l'histoire le destructeur d'Israël, gratuitement, sans raisons (du moins en ce qui nous concerne, car ne représentons-nous pas tout ce qui l'empêche de réussir, sa négation en quelque sorte?), lui et ses descendants, en ligne directe -comme Aman - ou indirecte, à toutes les époques et sous tous les cieux.
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Témoignage de Sidney Chouraqui concernant l’internement des soldats juifs d'Algérie en 1940
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Je n'oublierai jamais la défaite de 1940 et les lois anti-juives de Vichy, raconte Sidney (1923 - 2017)
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Trois mois après le débarquement des Forces Alliées en Algérie, je suis mobilisé à Alger dans le Bataillon des Zouaves, comme " Pionnier" (avec pelle et pioche).
Je suis ensuite affecté à Noisy-les Bains, près de Mostaganem, j'assiste à l'arrivée de nos frères oranais de Bedeau (village situé à 90 km au sud-est de Tlemcen)
Les camps d'internement des soldats juifs en Algérie : 1941-1943
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"Quand Vichy internait ses soldats juifs d'Algérie : Bedeau, sud oranais, 1941-1943" de Norbert Bel Ange est un livre broché de 295 pages, paru le 1 janvier 2006 aux éditions L’Harmattan
Résumé de l’ouvrage
Toutes les terres de l'Empire français connurent, lors de la Seconde Guerre Mondiale, "le soleil noir de Vichy", l'Algérie en particulier.
⤿ Norbert Bel Ange nous fait connaître l'internement de soldats juifs français sur le territoire algérien.
Déchus de leur citoyenneté française, exclus de l'armée, ils furent internés parce que juifs. Depuis la fin de la guerre, depuis 1958 plus particulièrement, les gouvernements successifs de la République Française ont ignoré le désir profond de ces Français de voir leur triste histoire connue et reconnue.
Témoignage d’Auriel Guy Dahan : le camp de Bedeau
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A consulter la copie du livret militaire de mon père, Léon Dahan, on imagine à peine ce que peut- être la jeunesse d'un homme marié, tailleur de son métier, et la vie de son foyer puisqu'il était alors le papa d'un jeune bébé de 20 mois.
De la classe 39, appelé sous les drapeaux le 27 novembre 1939 il fut définitivement démobilisé par une commission de réforme le 20 février 1945.
Les démobilisations et remobilisations se succédèrent durant cette période de la guerre, ce qui en traduisait bien les tourments politiques et les revers militaires.
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PARACHA PEKOUDEY
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Dans les années qui ne sont pas bissextiles cette sidra est rattachée à la précédente : Vayak’hel.
Le tabernacle du témoignage : משכן העדות mishkan haêdouth. La Torah nous enseigne : אלה פקודי המשכן. משכן העדות אשר פוקד על-פי משה עבודת הלוויים ביד איתמר בן אהרון הכהן
Une coutume de Miliana
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Voici un minhag (coutume) typiquement milianais :
Avant Pourim, au lendemain du Chabbat Chekalim, les nouveaux mariés de l'année se rendaient en visite dans les familles.
Ils leur remettaient des bougies et recevaient en échange quelque argent "zékher lemahatsit hachékel" (il faut comprendre que cet argent qui revenait à la tsedaka leur était attribué d'office pour les aider à s'installer).
Ces bougies étaient ensuite allumées le soir de Lagh Baomer au cours de la fête organisée pour la circonstance.
Chabbat Chekalim
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Cette année Chabbat Adar est aussi appelée Chabbat Chekalim - 9 mars 2024/29 Adar (1) 5784
C’est un des quatre chabbats spéciaux avant Pessah : les autres sont : chabbat Zakhor, chabbat Para, chabbat Ha'Hodesh.
Cela d'après le deuxième Séfer que l'on sort pour lire les sections évoquées par ces noms, Para et Hahodech sont directement liés à Pessah et ne sont jamais séparés par un autre Chabbat; tandis que les deux premiers peuvent être interrompus par un autre Chabbat. Il peut y avoir également un Chabbat d'interruption enfre le deuxième et le troisième. Cela dépend des années.
Ecole juive à Miliana (Algérie) en 1861
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Sur cette peinture d’Édouard Moyse on voit dans une pièce, des enfants assis sur le parquet qui étudient encadrés par deux instituteurs
Description
Édouard Moyse (1827-1908), peintre d'origine lorraine, s'est attaché à traitee à la fois des scènes de la vie juive et des épisodes importants de l’histoire des Juifs de France.
Moyse a longuement travaillé sur ce sujet : de nombreux dessins et pastels, ainsi que plusieurs versions de la composition l’attestent.
Chaque personnage, notamment ceux du maître Samuel Toboul et des enfants, est l’objet d’esquisses.
Paracha VAYAK'HEL
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Premier rouleau : Exode 35:1 - 38:20 : Lecture : 9 mars 2024 / 29 Adar 5784
Deuxième rouleau : Exode 30:11-16
IL FAUT FAIRE VITE par Caroline Elishéva REBOUH.
Dans cette sidra, se trouvent des instructions sur le shabbat et sur l'édification du mishkan un peu comme il en a été question lors de la parashat Terouma. Alors peut-on dire qu'il y a ici une répétition ? Non, parce que la raison de cette répétition est destinée à mettre en lumière le fait que bien qu'HaShem ait demandé un sanctuaire, il n'est absolument pas question de profaner le shabbat et, malgré l'urgence de la construction, Shabbat doit être observé.
Le texte commence par les motsויקהל משה Moïse a rassemblé le peuple.
BLIDA : une riante cité
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Blida est l’une des localités les plus riantes de l’Algérie.
Par sa position au milieu de la verdure de ses orangers, citronniers, oliviers et mimosas, , justement surnommée "Ourida" la petite rose.
Bien située au contact de l'Atlas et de la plaine de la Mitidja, au débouché de l'oued Kébir, Blida est une riante cité aux nombreuses fontaines. Au 16e siècle, des Maures refluant d Andalousie et passés maitres dans l'art de l'irrigation, avaient déjà fait de Blida un joli village entouré de jardins el d'orangeries. Mais à deux reprises, en 1760 et en 1825, de violents tremblements de terre détruisirent leur œuvre.
Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir
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De Line Meller-Saïd
Cet ouvrage broché de 202 pages est paru le 2/01/2007 chez l’éditeur Romillat.
Résumé
L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée.
Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante.
Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien.
Le Rabbin Ichoua Arouss de Blida
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Par Dan Atlan
Ichoua Arouss est né à Tanger en 1825 et est décédé à Blida en 1927, à l'âge de 102 ans. Dans son jeune âge, il était guide de caravanes et chamelier. A 20 ans, à peu près, il vint à Alger, puis s'installa à Blida où il fut cordonnier. II se maria et eut 5 enfants. Un jour, il fit un grand pèlerinage à Jérusalem - ce dont il rêvait depuis toujours. On raconte qu'il entra à Jérusalem à dos de cheval.
Dès son retour, il entreprit des études rabbiniques : il devint un Rabbin important de la communauté de Blida. Il perdit son épouse et se remaria à l'âge de 80 ans.
Chaque année, à la date de son Azguer, de nombreux fidèles venaient se recueillir et prier sur sa tombe, arrivant de tout le département et surtout d'Alger où un service d'autocars était organisé à cette occasion.