LE RABBIN-DAYANE ISAAC MORAL (ALGER 1867-1952)
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Originaire d’Espagne puis d’Italie, la famille Morali s’installe au XVIIIème siècle à Alger, elle compte de nombreux savants et rabbins dont le premier rabbin d’Alger, Zerahia Morali.
Né en 1867 à Alger, Isaac Morali est le fils de David Raphaël Morali, homme pieux exerçant les fonctions de ministre-officiant à titre bénévole et en même temps “commerçant d’une honnêteté exemplaire” comme le rapporte Abraham Elmaleh dans Le dernier Mohican de la poésie hébraïque sépharade en Afrique du Nord (Barcelone, 1954) consacré à Isaac Morali.
Il épouse en 1894 Anaïs Camille Kaoua, descendante du rav Enkaoua de Tlemcen.
Le Grand Rabbin Simon Yehiel MORALI (1909-1984) Alger-Nancy
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Par Danielle MORALI
Né le 4 août 1909 à Alger, Simon Morali est issu d'une longue lignée de rabbins et de savants.
Son père est le rabbin-dayane Isaac Morali, poète réputé, grammairien, enseignant, auteur de poèmes patriotiques et de plusieurs ouvrages dont la traduction en français de la Dissertation homilétique de Saadia Gaon et de la révision du Mahzor de Roch-Hachana et de Kippour dans lequel la traduction des pioutim (hymnes) a été effectuée par Simon Morali de 1942 à 1952 sous sa direction.
Par sa mère, Simon Morali descend du rav Enkaoua de Tlemcen, vénéré de tous depuis le XIVe siècle.
L'itinéraire du rabbin Simon Morali le conduit d'Alger à Paris où il fait ses études secondaires et rabbiniques au Séminaire Israélite de France, rue Vauquelin, de 1928 à 1934, puis à Constantine le temps de son service militaire.
Simon Morali, un éducateur radieux
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Par Danielle MORALI
La Bible, le Talmud et l’histoire comme sources de sa pédagogie :
« Ceux qui enseignent la connaissance brilleront comme la clarté du firmament »Daniel, XII, (3)
« Connaître les particularités constitutionnelles de l’enfant, savoir deviner grâce à de petits indices ce qui se passe dans son âme encore inachevée, lui témoigner sans excès l’amour qui lui est dû tout en conservant l’autorité nécessaire, telle est la tâche malaisée qui incombe à l’éducateur » déclarait Freud dans l’une de ses dernières conférences.
L’Aimée de Tous – théâtre musical par La Compagnie Transmosaïk
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Confluences, la quinzaine des cultures juives du Maghreb du 15 au 29 janvier
L’ECUJE crée un nouveau festival parisien : Confluences, la quinzaine des cultures juives du Maghreb. Du 15 au 29 janvier, la diversité des cultures juives d'Afrique du Nord s'offre à vous à Paris avec un espace d’échanges et de partages pour vibrer et découvrir toutes les formes d’expressions des cultures juives du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et bien au-delà. Cliquez ici pour en savoir plus
Le théâtre musical, L’Aimée de Tous, Habibat El Kol
dimanche, 22 janvier 2023 à 19h à la Maison de la Tunisie
Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah : 27 janvier
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Le 27 janvier est la date de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau par l'armée soviétique,
La résolution 60/7 adoptée le 1/11/2005 par l’Assemblée générale des Nations Unies, a retenu cettte date pour instituer cette journée internationale du souvenir, qui est dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.
De nombreuses commmorations et manifestations sont organisées à cette occasion partout dans le monde.
DÉPORTATION DES JUIFS NATIFS D’ALGÉRIE (1er volet de l'étude monographique)
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L’historien Jean Laloum, chercheur au GSRL (EPHE– CNRS), a publié dans le N° 25 de décembre 2016 du Journal des Tournelles, la revue de la communauté constantinoise de la capitale, une étude détaillée des persécutions et déportations des Juifs natifs d’Algérie présents en métropole dans les années noires (1942 – 1944).
Pour lire l'étude compléte, cliquez sur le visuel
DÉPORTATION DES JUIFS NATIFS D’ALGÉRIE (2e volet de l'étude monographique)
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L’historien Jean Laloum, chercheur au GSRL (EPHE– CNRS), a publié dans le N° 26 de novembre 2017 du Journal des Tournelles, la revue de la communauté constantinoise, une étude détaillée des persécutions et déportations des Juifs natifs d’Algérie présents en métropole dans les années noires (1942 – 1944).
Pour lire l'étude complète, cliquez sur le visuel
Ce numéro prend en compte la liste des déportés juifs natifs de six localités du Constantinois (Aïn Beïda, Batna, Biskra, Bône, Bordj Bou Arreridj et Bougie).
DÉPORTATION DES JUIFS NATIFS D’ALGÉRIE (3e volet de l'étude monographique)
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L’historien Jean Laloum, chercheur au GSRL (EPHE–CNRS), a publié le troisième volet d'une étude détaillée des persécutions et déportations des Juifs natifs du Constantinois présents en métropole dans les années noires (1942 – 1944).
Pour lire ces études, cliquez sur les visuels
- N° 137 de mars 2019 de Généalo-J, Revue française de généalogie juive.
- N° 25 de décembre 2016 du Journal des Tournelles
Mémoire de mon Bonheur, de Renée Birman
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Cet ouvrage broché de 315 pages, est paru en juin 2004 aux Editions l’Harmattan.
Présentation du livre
Quand Renée Birman a décidé d'écrire, elle ne pensait rédiger qu'une trentaine de pages, or au fil de sa plume, elle en a rédigé dix fois plus.
Faut-il savoir aussi qu'il n'est pas banal d'avoir été l'élève d'Albert Camus professeur de français dans un cours privé institué à Oran en Algérie, suite à l'application du numerus clausus instauré par Pétain, limitant à 2% le nombre d'élèves juifs autorisés à être admis à étudier dans les lycées d'Etat, comme en France occupée.
Ce brillant professeur âgé de 27 ou 28 ans, n'était pas encore célèbre.
1er janvier, premier jour de la nouvelle année civile
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Par Emile Moatti
↪ Jusqu’en 1974, le nom donné au premier Janvier, était "Circoncision"
Cela, comme le veut la tradition juive, puisqu'il s'agit du 8e jour de la naissance attribué à Jésus. Sous le pontificat de Paul VI, ce nom est remplacé par une 14e fête dédiée à Marie.
Le jour de la circoncision a un sens profond :
Ce jour s'appelle en hébreu "milah" (coupure), ou "brith milah" (alliance de la circoncision). Il s’agit de l'alliance entre l'homme et le Dieu-Un de l'humanité tout entière de nos religions abrahamiques, où nous juifs nous évoquons le prophète Elie et où nous rappelons l'histoire du Premier Patriarche de la Bible hébraïque (dont nous partageons les textes avec les chrétiens, et dont les musulmans se sont inspirés aussi), Abraham, le "Père de tous les croyants".
"TEKOUFA" de TEVET
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Par Gérard Shimon Dadoun, petit-fils du Grand Rabbin de Constantine Sidi Fredj Halimi
⇒ Tekoufa de Tévét : 22H30, vendredi 6 janvier 2023 / 13 tévét 5783
La Torah nous prescrit de fêter Pessah au printemps, Soukot en automne,….
Pour ce faire, le calendrier hébraïque est établi suivant des mois lunaires et l’année selon le calendrier solaire, afin que les fêtes aient lieux conformément aux prescriptions de la Tora.
La vie juive est rythmée en fonction des saisons :
HANOUKA (Histoire et usages)
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Par Caroline Elishéva REBOUH
La fête de Hanoucca trouve son origine dans un évènement d'importance qui eut lieu dans le village de Modiine où un officier et des soldats syriens installèrent sur la place publique une idole et exigèrent de Matityahou le Cohen de l'époque, de sacrifier une bête pour ce dieu grec.
Matityahou refusa tout net et un Juif helléniste s'approcha de l'autel et offrit ce sacrifice par lui-même.
Haftara Zacharie
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JUSQU’OU MENE LA JALOUSIE ? (Jugement de Salomon) par Caroline Elishéva Rebouh
Cette année, le shabbat de Hanouka est aussi Hanouka ce qui fait qu'en général chez les Sefaradim, on lit la haftara de Zaccharie "Roni vesimhi" mais on ajoute le premier et le dernier verset de la haftara que l'on lit habituellement le rosh hodesh qui tombe un shabbat c'est-à-dire "Hashamayim kisse" prise dans Isaïe 66, 1 et le premier et le dernier verset de la haftara du rosh hodesh prise dans Samuel "Mahar hodesh".
La haftara de cette semaine nous conduit vers la tragédie représentée par la perte d’un bébé et vers la faculté d’un roi à rendre un jugement équitable.