L'Afrique du nord dans l'antiquité
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Cet ouvrage de 397 pages est paru le 14 octobre 1998 chez PAYOT
L'histoire de l'Afrique du Nord est habituellement réduite à quelques "volets" : Afrique punique, Afrique romaine, Afrique vandale, Afrique byzantine, avant d'en arriver au Maghreb arabe.
Du coup, l'histoire des Africains se trouve en grande partie éliminée au bénéfice de quelques fresques décrivant les vagues étrangères dévalant sur cette terre pour la marquer plus ou moins durablement. Or il s'agit surtout de rendre aux Africains la place qu'ils ont tenue dans ces événements la première.
L'objectif des auteurs est double : d'abord présenter un tableau aussi précis que possible de l'état de nos connaissances, jusqu'à la documentation la plus récente, dans les domaines touchant à l'Afrique du Nord ancienne, des origines aux premiers raids arabes contre l'lfrîqiya.
(N°5) DU TEMPS DES ROMAINS
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Par Didier Nebot
Les Phéniciens furent les maîtres de l'Afrique du Nord jusqu’en 146 av. J.-C.
À cette date, Rome conquit cette région et c’en fut fini de la domination carthaginoise. Il y eut au début quelques royaumes autochtones vassaux, mais ils furent progressivement éliminés,
l’Afrique devenant une province de l’Empire. Le pays fut quadrillé de routes et de domaines privés ou d’État, où l’on pratiquait une agriculture intensive servant à alimenter Rome.
(N°7) LE TEMPLE D’ONIAS
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Par Didier Nebot
Etrange histoire que celle de ce temple de Léontopolis. Voilà comment tout a commencé.
En -195 avant Jésus Christ, la Judée, jusque-là sous le contrôle des Ptolémés, passait aux mains des grecs séleucides, plus durs, plus violents, plus immoraux que les anciens occupants.
A la suite d’une série d’intrigues, en -175, Onias III, l’ancien grand Prêtre du Temple de Jérusalem, était assassiné par Andronicus, un des sbires des Grecs.
(N°8) REVOLTE DES JUIFS DE CYRENAÏQUE
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Par Didier Nebot
PRESENCE JUIVE EN AFRIQUE DU NORD AUX PREMIERS SIECLES DE L'ERE CHRETIENNE :
En 96 av. J.-C., Ptolémée Apion céda par testament la Cyrénaïque et l’Égypte au peuple romain. La romanisation se fit graduellement et les juifs conservèrent dans un premier temps les mêmes droits civiques et politiques que sous les Lagides.
Ils acceptèrent la domination romaine et leurs rapports avec l’Empire ne posèrent d’abord pas de problèmes. Cette "Pax romana" dura jusqu’à la destruction du Temple de Jérusalem en 70 après J. C., malgré deux soulèvement sans réelle importance en 86 avant J.C. et en 66 apr. J.-C., du temps de Flavius Josèphe, qui furent vite réprimés.
(N°3) DEUX THEORIES S’AFFRONTENT
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Par Didier Nebot
Pourquoi un tel déni de la part de certains d’une importante présence juive dans les temps très anciens en Afrique du Nord ?
Il est possible d’expliquer ce qui a conduit à de tels avis.
Lorsque la France, à partir de 1830, a occupé l’Afrique du Nord, les historiens ont eu la surprise d’y découvrir de nombreuses traces d’une forte empreinte juive. Ils se sont rendu compte que la langue des Carthaginois, anciens maîtres des lieux, c’est-à-dire le punique, était proche de l’hébreu.
(N°4) CARTHAGE
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Par Didier Nebot
LA CARTHAGE PUNIQUE ET LES TRIBUS ISRAELITES DE DAN D’ASHER, DE NAPHTALI ET DE ZABULON
Les premiers habitants de l’Afrique du Nord furent les Libyens et les Gétules, c’est du moins ainsi qu’ils étaient appelés.
Plus tard les Libyens seront appelés barbares par les romains et ils deviendront les berbères. Ils vivaient en clans ou en tribus, dispersés dans toute la région, n’ayant souvent aucun contact les uns avec les autres.
Histoire des Berbères et des Arabes en Afrique du Nord
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Par Ibn Khaldoun
Cet ouvrage broché, est paru le 10/05/2019, aux éditions El Bab Editions, il raconte les Royaumes et les Dynasties musulmanes du Ier au VIIIème siècle de l'Hégire
RÉSUMÉ
Cet essai traite de l'histoire des tribus berbères et arabes de l'Afrique du Nord (Sanhaja, Maghrawa, Zenata, Zwawa, etc.) depuis l’arrivée de l’Islam jusqu’au temps d’Ibn Khaldûn (1332, m.1406).
Y sont passés en revue les petits comme les grands événements que connut cette région, ainsi que l’arrivée des musulmans arabes et berbères en Espagne.
Origine des juifs de l'Afrique septentrionale
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Le "LIVRE D'OR DES ISRAELITES ALGERIENS" (1871)
Ce livre ancien rare est une réimpression en fac-similé de l'original.
On ne saurait sans arbitraire faire remonter l'origine des juifs de l'Afrique septentrionale à l'époque de la dispersion des dix tribus formant l'ancien royaume d'Israël.
Toutefois la première trace historique de leur présence dans des contrées est antérieure de plusieurs siècles à l'ère chrétienne.
Lorsque Ptolémée Soter, fondateur de la dynastie des Lagides, s'empara de Jérusalem, vers l'an 320 avant J. C., il transporta en Afrique plus de 100 000 Juifs dont une partie s'établit dans la Libye.
Les Juifs d'Algérie, deux mille ans d'histoire
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Par Richard Ayoun et Bernard Cohen
Préface de Gérard Nahon
Cet ouvrage broché de 261 pages a été publié le 1 janvier 1982 chez l’Éditeur : J.-C. Lattès
Résumé :
Ce sont deux mille ans d'histoire que nous retracent ici Richard Ayoun et Bernard Cohen, deux mille ans de présence des communautés juives sur la terre d'Algérie.
Installées au Maghreb central dès le début de notre ère, ces communautés vont vivre l'histoire heurtée et difficile de ce pays: l'occupation romaine, le repli berbère, l'invasion musulmane, l'occupation française. A des périodes heureuses succèdent des temps de persécution.
Histoire des Juifs en Afrique du Nord
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Par André CHOURAQUI
Cet ouvrage relié de 620 pages a été publié en 1987 aux éditions Hachette
Quatrième de couverture
Tout, du monde juif dont je suis sorti, en Afrique du Nord, m'intriguait pourquoi ses rites millénaires, ses langues, celle de la Bible, ses réclusions en marge des civilisations qui le toléraient ?
Pour le savoir, il fallait définir la problématique et la méthodologie d'une discipline alors à peu près ignorée des études historiques. Et ma vie durant, je n'ai cessé de découvrir, souvent dans l'émerveillement, le destin de cette poussière d'hommes aux mains nues. Partis de Judée, au temps de Carthage, ils ont mesuré la vie des empires régnant sur ce Maghreb où ils avaient trouve refuge.
Les Juifs d'Algérie : Mémoires et identités plurielles
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Par Joëlle Allouche-Benayoun et Doris Bensimon
Cet ouvrage relié de 433 pages est paru le 21/05/1999 chez Stavit (Editions)
Résumé
Par son histoire comme par sa spécificité culturelle, la communauté juive d'Algérie constituait une entité vivante aux coutumes et au patrimoine peu connus.
A travers les étapes universelles de la vie sociale et personnelle (naissance, enfance, mariage, deuil...) c'est tout un matériau religieux, rituel, culturel... profondément enfoui, que les auteurs mettent au jour, avec l'aide attentive de leurs interlocuteurs.
Un pan de l'histoire de l'Algérie se dévoile ici, à travers deux mille ans vécus sur cette terre par une minorité aujourd'hui quasiment ré-enracinée en France.
(N°1) PRESENCE JUIVE EN AFRIQUE AU DEBUT DE L’ERE CHRETIENNE
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Par Didier NEBOT
Des historiens célèbres des XIXème et XXème siècles ont consacré de nombreux ouvrages sur l’Afrique ancienne.
On peut citer R. Basset, G. Camps, D. Cazes, S. Chaker, A. Chouraqui, F. Decret, M. Fantar, E.F. Gautier, S. Gsell, H.D. Hirschberg, Ch. A. Julien, E. Levi-Provençal, G. Marçais, P. Monceaux, M. Mieses, J. Oliel, J. Servier, M. Simon et N. Slouschz.
Ils se sont toujours référés aux auteurs grecs, latins, juifs ou arabes qui s’étaient penchés sur la question.
Citons, parmi les auteurs arabes, l’incontournable Ibn-Khaldoun, El-Bekri, En-Nowaïri, El-Kairouani ; citons aussi, parmi les auteurs anciens, Tacite, Suétone, Strabon, Salluste, Procope, Dion Cassius, Eusèbe, Flavius Josèphe, Hérodote, S. Augustin, Tertullien ; le Talmud de Babylone, les Jubilés.
Ils se sont rendus sur place, pour certains d’entre eux, dans des régions dangereuses et d’accès difficiles, afin de confirmer leurs dires. Pour étayer leur thèse, ils ont découvert des monuments ou visité des sites archéologiques d’un intérêt capital. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour s’approcher de ce qu’ils pensaient être la vérité.
Cependant un point semble avoir divisé ces chercheurs. Pour certains, souvent les plus anciens ou les hébraïsants, il y eut, dans l’Antiquité, une présence et une influence juive importante dans cette région du monde ; pour d’autres, cette présence et cette influence n’a jamais existé ou si peu qu’il n’est pas nécessaire d’en parler.
Et pourtant il suffira ici de citer quelques passages des écrits d’auteurs célèbres pour se convaincre que les juifs ont été très présents dans ce Maghreb obscur.
Saint Jérome, au IVème siècle, connu par sa rigueur et sa précision, indique dans ses lettres : « Les colonies juives forment une chaîne ininterrompue depuis la Mauritanie jusqu’aux Indes » (La Mauritanie de l’époque est le Maroc actuel.)
Dion Cassius, au 2ème siècle, homme politique et historien romain d’expression grecque, indique en parlant des juifs dans son histoire romaine : "Cette espèce d’hommes existe même parmi les romains. Maintes fois brimée et réprimée, elle s’est néanmoins accrue dans d’énormes proportions, au point de s’imposer et de gagner de haute lutte la liberté religieuse."
Tertullien : née à Carthage au 2ème siècle de l’ère chrétienne, issu d’une famille berbère romanisé, auteur prolifique et important de cette époque fustige à de nombreuses reprises les berbères qui judaïsent, citons un exemple tiré de son traité, contre les juifs, écrit à l’occasion d’une dispute entre un chrétien et un prosélyte : « Les habitants de la province d’Afrique observent le shabbat, les jours de fête et de jeûne ainsi que les lois alimentaires des juifs ».
Ces exemples sont récurrents tout le long de son livre. Il dit, par exemple, un peu plus loin toujours à propos des juifs nombreux et des berbères judaïsant :
«Ils mangent du pain sans levain, pratiquent le jeûne, allument les flambeaux, offrent des prières expiatoires. Ils écoutent la lecture de la bible dans la langue grecque. Ils observent l’abstinence de certaines viandes, pratiquent la circoncision et portent des noms particuliers »
Plus tard Commodien, évêque du début du IVème siècle, critique les berbères qui ont embrassé la religion juive : « Ils mangent l’azyme après avoir pratiqué le jeûne de Cérès. » (J.Durel, commodien, darmen apologeticum dans R.T.1912)
Egalement au IVème siècle, le célèbre Saint Augustin, l’Evêque d’Hippone, l’actuel Annaba de l’Algérie, un des pères de l’Eglise fustigeant lui aussi et à de nombreuses reprises les juifs et les berbères judaïsant : « Ils ne craignent pas de se donner le nom d’Israélites. Ils considèrent comme leurs ancêtres ces prophètes et ces patriarches… Ils continuent avec les juifs à croire à la vertu de la loi et aux forces de la nature capable par elle-même de se perpétuer. » (Confessions, cité de Dieu de Saint Augustin)
Ces textes, avec d’autres non cités ici, sont suffisamment nombreux, sans équivoque, et venant de personnages à l’autorité universellement reconnue, pour être acceptés.
Et pourtant, beaucoup d’auteurs actuels ne reconnaissent pas ou très peu le fait qu’il y ait eu de nombreux juifs dans les premiers siècles de l’ère chrétienne et que beaucoup de berbères ont judaïsés.
Ils passent sous silence ces nombreux juifs (plusieurs centaines de milliers selon certains auteurs anciens) chassés par les Romains de la Cyrénaïque en 118 après Jésus Christ dans les steppes présahariennes. Ils les situent du bout des lèvres dans les oasis du Sud Algérien, sous la forme de quelques petits ilots squelettiques. Dans ces conditions où seraient passés tous ces juifs cyrénéens !
Nous en parlerons un peu plus loin.
Le clou de Dj’ha
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Dj’ha possédait une maison dont il avait hérité de son père.
Tout le monde en parlait tant elle était spacieuse et bien placée. De nombreux villageois se faisaient souvent inviter pour n'importe quel prétexte. A de nombreuses reprises, un riche commerçant avait fait d'alléchantes propositions de rachat à Joha qui à chaque fois les avait déclinés.
Mais le riche commerçant ne cédait pas et chaque jour il revenait en augmentant son offre. Un beau jour, et sous la demande de son épouse, il finit par accepter.
Dj’ha posa cependant une condition avec l’acheteur à qui il dit :