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Charles LANDELLE (Laval 1821- Chennevières 1908).
Né en 1812 à Laval, Charles Landelle est l’élève de Paul Delaroche et d’Ary Scheffer. Il débute au Salon de 1841 et continue à exposer régulièrement aux salons suivants. Traitant plus particulièrement de sujets historiques et religieux, il découvre l’Orient à l’âge de 45 ans lors d’un voyage au Maroc dans le cadre d’une mission diplomatique (1866). La même année, il présente sa fameuse Femme fellah au Salon des Artistes vivants.
Pure création d’atelier (Landelle ne se rendra en Egypte qu’en 1875 et son modèle est une paysanne d’Etretat), cette œuvre n’a rien d’authentique et, dans le traitement du visage aux traits doux et harmonieux, emprunte plutôt à la Renaissance italienne
. Elle est cependant remarquée par la critique et l’Empereur achète la toile sur sa cassette personnelle pour l’exposer dans ses appartements privés de Saint-Cloud. Elle sera détruite lors de l’incendie du palais en 1870.
Devenu le peintre des fellah, Landelle reproduit, entre 1866 et 1885, 23 variantes de ce portrait. Celle du musée du Vieux-Château (la 23e, non datée), donnée par l’artiste à la ville de Laval en 1899, est la réplique exacte de l’original.
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Yvonne KLEISS-HERZIG
Yvonne KLEISS-HERZIG (1895-1968).
Yvonne Kleiss-Herzig est la fille du peintre Édouard Herzig, elle dit ses études au lycée de jeunes filles d'Alger (Lycée Delacroix) puis à l'École des beaux-arts d'Alger sous la direction de Léon Cauvy. Elle obtint, dès 1812, le prix de la ville d'Alger (obtenu à l'unanimité du Jury) et une bourse d'Etude pour lui permettre de poursuivre sa formation à Paris. Dès 1913, son père s'installe à Paris pour suivre l'enseignement artistique de ses deux filles, Yvonne recevant une bourse d'étude du Gouvernement général d'Algérie (reconduite). Elle fut ainsi élève à l'Académie Julian, de Jean-Paul Laurens, ainsi que de Paul Follot et du décorateur Grasset durant toute la période de la Grande Guerre jusque fin 1918, où elle retrouve Alger.
Elle obtient en 1920 une mention au Salon des artistes français, et devient illustratrice dans l'édition. Elle obtint également le Grand Prix artistique de l'Algérie en 1928, et devint en 1933 l'épouse de Hans Kleiss autre peintre orientaliste.
Yvonne Kleiss-Herzig est une artiste reconnue notamment pour ses dessins aquarelles et gravures, ayant pour thèmes, les animaux, plantes, paysages, mais surtout les scènes de la vie rurale en Kabylie et dans la région de Tlemcen, et les portraits ethniques, ces dernières œuvres particulièrement recherchées par les collectionneurs pour leur fraicheur et leur sensibilité aux traits remarquables.
Elle travaillera également plusieurs années pour l'Institut Pasteur sur la recherche et l'illustration des scorpions en Afrique du Nord. Elle s'installera en 1952 au Maroc à Sidi Slimane où elle peindra notamment la femme marocaine, des scenes de genre, et des vues de Meknès et de sa région, pour revenir en France métropolitaine à la fin des années cinquante
la fontaine femmes voilées sous les glycines
Femmes juives dans la Casbah (Gouache, 35 x 25 cm)
Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 120)
anier près des remparts femmes autour du bassin
deux algériennes
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Francis HARBURGER
Francis HARBURGER (Oran 1905- Paris 1998), fils de Célestine ABOULKER et de Jules Harburger.
Né à Oran en 1905, d'un père avocat, originaire d'une famille juive d'Alsace (originaires de Soultz sous Forêt qui ont émigré en Algérie en 1871) et d'une mère, Célestine Aboulker, artiste-peintre, dont il reçoit d'évidentes dispositions pour le dessin, il entre en 1919, à l'École des beaux-arts d'Oran, puis en 1921, à l'École des Arts décoratifs à Paris, et en 1923, à l'École des beaux-arts de Paris.
L'année 1926 voit sa première participation au Salon des Indépendants ; à compter de cette date il ne cessera de participer à nombre de Salons et expositions à Paris ou en province.
En 1933, il épouse Janine Halff, future bibliothécaire à l'Alliance Israélite Universellede 1956 à 1986. Il enseigne l'histoire de l'art et le dessin à l'École normale israélite orientale.
Puis vient la guerre. Harburger est mobilisé. Rendu à la vie civile en juin 1940 mais menacé par les lois antisémites, qui le privent notamment de son poste de professeur, Harburger quitte la France avec sa femme, ses enfants et ses parents pour Alger. Une nouvelle vie s'organise : " Il fallait vivre et je me débrouillais pour trouver le nécessaire ".
La famille s'installe à El-Biar, sur les hauteurs d'Alger, et Harburger y peint intensément (paysages, portraits, natures mortes).
La guerre se poursuit, avec sa cohorte de sombres évènements : en 1942, les Harburger apprennent qu'ils sont spoliés de leurs biens restés en France - et pour le peintre, il s'agit de toute sa production antérieure. La fin de la guerre marque pour le peintre et sa famille le retour en France.
À Paris, ils ne retrouvent absolument rien de leur passé d'avant-guerre. Il ne leur reste plus qu'à vivre un temps à l'hôtel, avant que Francis Harburger ne trouve à louer, à Enghien-les-Bains, un minuscule logement au dernier étage d'un pavillon. Ce n'est qu'en 1956, qu'il retrouve un atelier à Paris, rue de la Tombe Issoire, dans le 14° arrondissement où il peindra jusqu'à sa mort en 1998.
Hauts d'Alger Ouest 1947
Huile sur bois 27x46 cm Paris Collection particulière
Arabes jouant aux cartes
Portrait de sa mère, Celestine Aboulker 1928
Huile sur toile marouflée sur bois 46x36 cm (Collection particulière)
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Jean-Charles DUVAL
juives de Constantine
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Alfred DABAT
Alfred DABAT
Né à Blida en 1869, mort à Antibes en 1935. Il fit ses premières études artistiques à l'école des Beaux-Arts d'Alger, avant de partir compléter sa formation à Paris, pour retourner en Algérie dès 1899. Orientaliste, il symbolisa le « Nouvel essor » de la peinture algérienne au début du xxe siècle.
Il est présent dans maints musées comme Alger, Paris (Petit-Palais, Brou, Orsay).
Femmes juives dans leur intérieur (Gouache sur carton, 32 x 45 cm)
Anc. coll. Louis Meley, Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 232)
Terrasses de la casbah
Jour de fête
Le taleb