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Par Norbert Bel-Ange
Nombreuses sont les interprétations que l'on donna à leur nom générique. S'agissait-il du texte étudié chaque semaine à la Synagogue ? De l'arbre à l'ombre duquel ils reposent ? De la haie de jujubiers sauvages protégeant leur dernier sommeil ? On dit que ces sages furent brûlés vifs avec des sefarim attachés sur leur poitrine.
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Par Norbert Bel-Ange
En 1391, lors de la première expulsion, les grands maitres furent du voyage.
Parmi eux, les « Hahmé Hafdidra » ou des sages de la sidra enterrés au cimetière juif de la ville. Voici l’une des légendes attachées à leurs nom : un beau matin, sur une mer calme on les vit. Des sepharim arrimés sur leurs corps les avaient sauvés d’une mort certaine. Depuis, sur leurs tombes, lors de Lag Baomer ce furent force libations ouvertes à tous et ce jusqu’à la veille de l’indépendance algérienne.
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Par Norbert Bel-Ange
Le 28 juillet 1833, les Français entrent dans Mostaganem. Le 19 juin 1857, après neuf ans de tractations et de travaux, Mostaganem possède une Synagogue toute neuve pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. Oran n'aura sa grande Synagogue qu'en 1919.
Si le Rabbin Meimoun ben Reuben Abbou, dans le courant de cette deuxième moitié du XIXe siècle, déplore les mœurs dissolues de ses ouailles, ce n'est pas faute de les avoir instruites par ses ouvrages emplis de sagesse et imprimés à Livourne.
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Par Norbert Bel-Ange
Les Sages de la Sidra, étaient ces Rabbins venus d'Espagne, ici pour enfin jouir d'un havre de paix après les tribulations et les tourments endurés.
On n'a jamais su vraiment pourquoi on les appelait comme ça. Toutes les légendes à ce propos ne sont qu'imagination.
Il y avait 2 Synagogues qui se sont retrouvées plus tard en plein quartier arabe ; il était donc scabreux de s'y rendre. On en avait alors créé une troisième, plus petite, en quartier européen, dans les années 50, On avait connu dans les temps anciens, les Rabbins David Cohen, Jacob Soussan, Saadia Médioni, Makhlouf Ben Hanin, Abraham Ben Natan le Sépharade, Moché, Yossef et Yehouda Alachkar.
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Par Jean Paul Enthoven
Cet ouvrage de 208 pages est paru aux EDITION GRASSET le 6 mars 2024.
Le livre s’ouvre en 1960, à Mascara, petite ville des hauts-plateaux de l’Algérie française, avec l’inauguration d’un cinéma trop luxueux pour ce monde en sursis.
Ce cinéma, le Vox, c’est le père du narrateur, Edmond, qui l’a bâti à grands renforts d’enthousiasme, de naïveté et d’illusion. On doit y projeter « Moby Dick », le film de John Huston – mais comment montrer la beauté sous un ciel voluptueux, quand la violence, la haine et la folie des hommes se déchaînent ? Ce soir de juin, qui devait être joyeux, a lieu un affreux massacre…