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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Le 19 mai 2023, nous fêtons le 56e anniversaire de la réunification de Jérusalem

 

         

         Yom Yeroushalayim

     

  "Le jour de Jérusalem"

 

                        Par

          Charles Baccouche

 

 

Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère ?

"Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie ! 
Je veux que ma langue s'attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n'élève Jérusalem au sommet de ma joie."

Se promener à Jérusalem ne vous emmène pas seulement au Mur occidental, au Kotel ou au mur des lamentations, déjà on sent poindre les divergences dans les mots pour dire Jérusalem. De plus, certains sans mémoire, l’appellent le Mur de l’ânesse, mais gardons son véritable nom KOTEL Hamaaravi, pour les gardiens de la ville de David, donc pour les juifs du Monde qui depuis deux mille ans, appellent Jérusalem "le sommet de ma joie".

Il existe une autre Jérusalem, au-delà des murailles qui ceignent

la ville antique et le souk et le mont du Temple ou l’esplanade des mosquées ou le Har Habaït selon les exigences de chacun. Cette Jérusalem il faut la découvrir avec lenteur dans la lumière des jours et des cieux étoilés des nuits.

C’est une ville de profonds mystères, étrange et belle, elle est étrange parce que c’est elle qui vous accepte ou vous rejette à son gré, elle est belle parce que ses collines en spirales vous éloignent et vous ramènent en permanence au centre du monde.

La montée des collines forme un paysage renouvelé à chaque virage qui élève le voyageur du niveau zéro de la mer aux hauteurs de 900 mètres de cette forteresse toujours cernée, toujours détruite, et toujours reconstruite. 

Alors, vers la gauche on descendra vers la mer morte ou plutôt la Mer salée, la plus basse du monde et peut-être la plus brûlante. 

Tout droit, la longue rue descend de la gare des bus jusqu’à la porte de Yaffo,  ça tombe bien, la rue s’appelle réhov Yaffo ou rue de Jaffa si vous voulez. Elle interrompt la rue Ben Yéouda qui elle, monte jusqu’à la rue du roi George, enfin "King George", c’est mieux de le dire ainsi, qui s’étire de Strauss jusqu’au boulevard Keren Hayssod,

En vrac, la rue des prophètes et, et les quartiers, les katamonim, Réhavia la riche, et le gan ha-shoushanim, le palais du Président, Baqa, le chemin de Beit lehem qui aboutit au kibboutz de Ramat Rahel, désormais devenu une partie de la ville.

Emek Réfaïm la pauvre qui est devenue un lieu de festivités nocturnes (on dit que la tombe de Jésus et se famille s’y trouverait) réhov Azza qui s’élance vers Kyriat Yovel et plus loin l’hôpital Hadassah, 

Mamila l’ancienne frontière avec ses murs balafrés des balles des combats avec la Légion arabe, restée longtemps abandonnée aux garagistes, comme si on ne croyait pas qu’elle était revenue chez elle, est devenue la promenade des soirées scintillantes, bordée de restaurants et de galeries d’art.


Une ville comme une autre en somme. Pas tout à fait, car Jérusalem soit, vous accueille et vous ouvre à ses merveilles, soit se ferme et repousse l’intrus par une apparence terne, indifférente, elle se veut chaude et poussiéreuse, fatigante avec ses cotes et ses descentes.

Allez de la porte de Jaffa jusqu’à Shilo à pied, et vous saurez si Jérusalem vous ouvre ses portes ou si elle vous invite à déguerpir.

Cette ville a des pouvoirs : Nombres de personnes, Israéliens natifs ne supportent pas la capitale d’Israël et lui préfère Tel Aviv la trépidante, ou la charmeuse Nétaniya, ou les calmes villes du nord; Acco, Nahariah, Hadera, ou le désert et ses vastes espaces, introuvables dans le centre du pays.
 

D’autre vous diront qu’ils ont découvert la ville merveilleuse offrant les mille secrets de ses rues étroites, avec ses cafés ou la soupe de lentilles en plein été vous rafraichit, les maisons accolées avec des verdures sableuses, ses soleils piquants de la fin de matinée, ses brises soudaines qui calment les chaleurs de midi.

Comment ne pas évoquer la Tayelet, serpentant dans les volutes d’une colline déploie le panorama de la ville toute entière, cette fois unie et réunie dans un même souffle de splendeur, les dôme mosquées sur le mont du temple les pointes des églises de toutes les chrétiennetées, mais le plus extraordinaire sous le soleil doux du matin et du crépuscule le chatoiement des couleurs passant sans discontinuité du rose au mauve, et revêtant le spectre dans la fuite des minutes qui le matin débouchent sur la fureur du soleil de midi et le soir s’étale vers la nuit orientale.

Jérusalem Yérouchalaïm contient dans son nom, la dualité de la ville terrestre qui correspond à la cité céleste.

Elle recèle aussi (Chalom) la paix du Ciel et la paix des hommes, qui peuvent s’ils le veulent, amener la shékhina, c’est à dire la providence divine sur la Terre, enfin.


Cette ville a vécu la portion congrue, encerclée (voir la route du courage qui a permis son approvisionnement).

Partagée en 1948, Yr David (Cité de David) aux mains brutales des Jordaniens, puis en 1967 sa libération et sa conquête par les parachutistes de Motta Gour, l’a vue redevenir après deux mille ans la capitale de l’Etat d’Israël, la Capitale des juifs qui jamais n’ont renoncé à elle.

C’est pour célébrer ce formidable évènement qui a stupéfié le Monde avant qu’il ne retourne à sa phobie antijuive, que la Capitale unifiée d’Israël a instauré le "Yom Yérouchalaïm" : Le jour de Jérusalem, à la date du retour de son peuple dans ses murs.

Nous n’avons pas oublié Jérusalem, Jérusalem ne nous a pas oubliés

 

Charles BACCOUCHE

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