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Collection Jacques NakacheIl est clair que la Tradition est en quelque sorte l’alibi de la chose religieuse.

Le traditionaliste pouvait se dédouaner de la pure pratique religieuse et de toutes ses contraintes tout en restant normatif au regard du fil de l’Histoire.
La Tradition disait marginaliser l’orthodoxie pour "s’adapter" au monde moderne.
"Je n’oublie pas d’où je viens, je connais l’Histoire de mes ancêtres qui ont traversé des siècles de vissicitudes et d’oppressions mais je dois me reconnaître en homme libre pour exister et prendre une lace dans la société où je vis.".


C’est le Juif de Crémieux qui change d’habit, d’oriental à occidental, qui annone la Prière en phonétique, mais qui participe à chaque épisode du calendrier juif, de l’ablation du prépuce au kaddish du décès, en passant par la BAR-MITZVA et les noces rituelles.

Ce fragile équilibre entre religion et tradition nous porte à réfléchir sur les cohabitations humaines souvent difficiles entre milieux sociaux et culturels si différents, mais ô combien transcendés par cette humanité mutuellement vécue et partagée.

Avec les traditions on respirait un parfum étrange et rayonnant du mysticisme hébraïque, celui de la Transmission d’une Sagesse universelle.

Tout ce petit peuple de KACHARA et d’ailleurs devient attachant, et Constantine mérite bien son Appellation de "Jérusalem du Maghreb".

Collection Jacques NakacheCollection Jacques Nakache

Source de l'information

Jacques Nakache - Texte envoyé par Hubert Habib (Président de Beth Halochem France ) en avril 2020, pendant le confinement), paru sur le site de l’AJOC. Copyright © 2020 AJOC. Tous droits réservés.

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