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Quatrième évolution

Le professeur Henri Aboulker

Elle se produisit au lendemain de la Première Guerre mondiale mais pas immédiatement.

Des obstacles se dressaient encore devant les Juifs algériens pour l'accession à une égalité complète pour ce qui relève des droits civiques.

Le plus surprenant fut, qu'à l'origine, de ces "barrières", nous trouvions l'Administration coloniale désireuse de maintenir une forte emprise sur la population locale musulmane et juive.

Comment cela se traduisait sur le terrain ?

Nous pouvons résumer son attitude de la manière suivante :

 

1) Les Juifs étaient exclus du droit à l'acquisition des terres domaniales.

2) Ils étaient limités dans l'exercice du droit de vote aux délégations financières algériennes (assemblée élue et dotée de pouvoirs financiers).

3) Les Juifs étaient soumis à un régime spécial d'inscription sur les listes électorales consulaires.

4) Ils étaient, souvent, éliminés des listes électorales municipales.

Ce qui revient à dire qu'ils n'étaient Français que sur le papier, pour la forme, en un mot Français sans l'être effectivement.

Le professeur Henri Aboulker qui était alors, entre 1919 et 1921, président du CAES (Comité Algérien d'Etudes Sociales), dont le siège se trouvait à Alger, s'attela à la tâche et réussi durant cette courte période à rétablir les Juifs algériens dans leurs droits.

 

Pour en savoir plus

(1) Les Juifs d 'Algérie : une évolution permanente (1750 – 1962)

(2) Les Juifs d 'Algérie : une évolution permanente (1750 – 1962)

(3) Les Juifs d 'Algérie : une évolution permanente (1750 – 1962)

 

Source de l'information

 

 

Ouvrage "LES JUIFS D'ALGERIE" Sous la direction de DAVID COHAN -  Edition MORIEL