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Par le Professeur Yossef Charvit

  

Le rav Haim Benaim, était natif de Fès où il fit ses études auprès du rav Ephraim ben Avraham Monsonego, dayan de cette ville.

Désireux de s’installer en Eretz-Israel, il se dirigea vers l’est et fit une longue étape à Mascara de 1757 à 1763 où il remplit les fonctions de juge et d'enseignant de la communauté locale.

En 1764, les dirigeants de la communauté d’Alger le prièrent d’assurer la direction spirituelle de leur communauté.

 

Ce qu’il fit pendant dix-huit ans avant d'être contraint de partir pour Tunis, vraisemblablement vers 1775, au moment où les Espagnols entreprirent la conquête d’Alger.

D’Alger il continuait d'entretenir des relations avec la communauté de Mascara, de Blida, de Mostaganem et de Miliana. La crise sociale et spirituelle ne l’épargna pas et c'est elle qui le chassa d'Alger en 1784. Il partit pour Livourne, où il fut reçu avec beaucoup d'honneurs et mourut en 1804.

Les tombeaux des Rabbins du cimetière de Mascara (Chroniques des communautés juives d’Algérie…)

Les Rabbanim algériens étudient avec attention la nouvelle législation française qui prend forme. Dès avant le décret Crémieux, la célébration du mariage civil à la mairie était obligatoire avant la cérémonie religieuse traditionnelle (soit avant la célébration des kiddouchim selon la loi de Moïse et d'Israël).

Une infraction à la loi française pouvait être lourde de conséquences comme, par exemple, le fait que certaines épouses se trouvaient parfois reléguées au statut de agouna (femme non divorcée, donc ne pouvant pas se remarier).

Le rav Avraham Enkaoua  de Mascara stipula en 1862 que ceux qui n'auraient pas conclu un mariage civil avant la cérémonie religieuse seraient passibles d' amende.

Source de l'information : 

Elite Rabbinique d’Algérie du Professeur Yossef Charvit

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