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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

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AZAMER BISHEVAHIM  -   ARI ZAL
par 
Caroline Elisheva Rebouh Ben Abou

Les différents courants de pensée dans le judaïsme et les différentes communautés  ashkenazes, séfarades, êdoth 'hamizrah (communautés orientales : (Irak, Iran, Yémen etc…), s'accordent tous sur l'importance du shabbat dans la liturgie et dans la vie juive et familiale.

Surtout autour de la table du shabbat où les convives apprécient les bons repas concoctés pour que le shabbat, à tous les niveaux soit un régal.

Avant de procéder au kidoush, le maître de maison entonne des chants traditionnels tels que "shalom aleikhem" ou des louanges à la maîtresse de maison "eshet hayil" qui n'est entre autres qu'une allégorie sur le peuple d'Israël (la femme vertueuse) et  D. Certains ajoutent un chant à la gloire de Rabbi Shimôn bar Yohay mais deux hymnes au shabbat en araméen ont été composés par le Ari  ("le lion") zal.[1]

Il s'agit en particulier de Azamer Bishevahin léméâl go pitehine אזמר בשבחין למיעל גו פתחין qui est chanté en général le vendredi soir avant le kidoush et l'autre poème écrit lui aussi par le Ari et qui est intitulé (d'après ses premiers mots)"Assadère Lisseôudata" אסדר לסעודתא.

Le Ari zal a fixé dans son "shaâr 'hakavanoth" שער הכוונות   que sur la nappe dont est ornée la table du shabbat, doit être déposé au centre de la table un napperon ou une nappe de petite dimension sur laquelle seront disposés en forme de la voyelle sagol  (triangle formé de 3 points) de sorte que les sommets des deux triangles soient face à face deux fois six  petites haloth posées l'une sur l'autre soit douze haloth en tout et les recouvrir avec l'autre pan de la petite nappe de manière à "reconstituer"  l'image des deux portions de manne céleste qui fut distribuée chaque vendredi  aux Bné Israël pour leur shabbat dans le désert.

Le Ari 'haKadosh explique que poser les haloth et les recouvrir correspond à plusieurs nécessités :

La première est comme il a été dit plus haut en raison du coffret dans lequel était présentée la manne dans le désert à chaque veille de shabbat.

La deuxième raison est de s'efforcer de décorer et d'enjoliver la table pour recevoir "la Reine Shabbat" avec tous les honneurs et les plus beaux ustensiles et accessoires.

 

La troisième raison est de couvrir les haloth avant que ne soit récité le kidoush afin de préserver ces haloth d'une double bénédiction étant donné qu'il est permis, pour le cas où l'on manquerait de vin, de faire le kidoush sur le pain.

La table doit être une table à 4 pieds pour "imiter" la table qui était au Beith 'HaMikdash.

Le sujet de la coupe à kidoush a déjà été évoqué dans une précédente étude.

 

QUELQUES DONNEES BIOGRAPHIQUES SUR LE ARI ZAL:

SON NOM : ARI peut être expliqué ainsi : Elo-hi Rabbi Itshak (le divin Rabbi Itshak )  ou Adonénou Rabbi Itshak (notre seigneur /notre maître Rabbi Itshak) ou Ashkenazi Rabbi Itshak.

Il naît à Jérusalem en 1534 d'un père d'origine ashkenaze et d'une mère d'origine séfarade.

Son père meurt alors qu'Itshak est très jeune et la jeune femme  devant des difficultés économiques s'expatrie et part en Egypte y rejoindre son frère. 

Itshak alors âgé de 7 ans, montre en Yéshiva qu'il est exceptionnellement doué et,  son oncle l'ayant initié aux rouages d'un bon commerce, il continue à étudier tout en gagnant sa vie.

A l'âge de 15 ans, il épouse sa cousine et le jeune couple décide de s'établir sur une île sur le Nil appartenant à l'oncle. Serait-ce l'ile d'Eléphantine ? Rien n'en témoigne…

Le Ari consacre énormément de temps à l'étude du Zohar.  Le jeune érudit décide de devenir ascète et de se limiter en toute chose. C'est alors qu'il aurait commencé à avoir des "visions".

Sur une voie parallèle, l'école cabalistique de Safed s'est développée avec de grands cabalistes tels Moshé Cordovéro auteur du Palmier de Débora (תומר דבורה). Hayim Vital n'est qu'un jeune homme épris de connaissances. Une épidémie se déclara et Moshé Cordovéro succomba non sans avoir prévenu son disciple qu'il devrait continuer à étudier avec le Ari lequel arriva d'Egypte à Safed  en 1569.

Le Ari enseigna Rabbénou Hayim Vital peu après son arrivée à Safed. Il mourut très jeune, à l'âge de 38 ans à Safed.

Nombreux sont ceux qui font un parallèle entre le Ari zal et Rabbi Nahman de Braslèv (Breslav) ou Rabbi Nahman de Ouman en Ukraine, qui lui aussi disparut à l'âge de 38 ans.

Ces deux luminaires de la pensée juive se sont éteints très jeunes mais alors que le Ari ne laissa que peu d'œuvres écrites, Nahman de Braslèv écrivit plusieurs œuvres que ses hassidim étudient avec ferveur.

Caroline Elisheva Rebouh Ben Abou

 

 

 

 

 


[1] - Rabbi Ashkenazi Itshak Louria que l'on appelle de différentes façons : Ari (lion) initiales de Ashkenaze Rabbi Itshak ou Ari zal (de mémoire bénie) ou Ari 'HaKadosh (le Saint) (1534-1572)

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