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Yvonne KLEISS-HERZIG

Yvonne KLEISS-HERZIG (1895-1968).

Yvonne Kleiss-Herzig est la fille du peintre Édouard Herzig, elle dit ses études au lycée de jeunes filles d'Alger (Lycée Delacroix) puis à l'École des beaux-arts d'Alger sous la direction de Léon Cauvy. Elle obtint, dès 1812, le prix de la ville d'Alger (obtenu à l'unanimité du Jury) et une bourse d'Etude pour lui permettre de poursuivre sa formation à Paris. Dès 1913, son père s'installe à Paris pour suivre l'enseignement artistique de ses deux filles, Yvonne recevant une bourse d'étude du Gouvernement général d'Algérie (reconduite). Elle fut ainsi élève à l'Académie Julian, de Jean-Paul Laurens, ainsi que de Paul Follot et du décorateur Grasset durant toute la période de la Grande Guerre jusque fin 1918, où elle retrouve Alger.

Elle obtient en 1920 une mention au Salon des artistes français, et devient illustratrice dans l'édition. Elle obtint également le Grand Prix artistique de l'Algérie en 1928, et devint en 1933 l'épouse de Hans Kleiss autre peintre orientaliste.

Yvonne Kleiss-Herzig est une artiste reconnue notamment pour ses dessins aquarelles et gravures, ayant pour thèmes, les animaux, plantes, paysages, mais surtout les scènes de la vie rurale en Kabylie et dans la région de Tlemcen, et les portraits ethniques, ces dernières œuvres particulièrement recherchées par les collectionneurs pour leur fraicheur et leur sensibilité aux traits remarquables.

Elle travaillera également plusieurs années pour l'Institut Pasteur sur la recherche et l'illustration des scorpions en Afrique du Nord. Elle s'installera en 1952 au Maroc à Sidi Slimane où elle peindra notamment la femme marocaine, des scenes de genre, et des vues de Meknès et de sa région, pour revenir en France métropolitaine à la fin des années cinquante

            

                                                      la fontaine                                                                 femmes voilées sous les glycines

 

Femmes juives dans la Casbah (Gouache, 35 x 25 cm) 
Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 120)

 

     

                                          anier près des remparts                                               femmes autour du bassin

 

 

deux algériennes