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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Joëlle Allouche Benayoun 

Le 5 août 1934, un pogrom exécuté par une foule musulmane fanatisée, déferle sur le quartier juif de Constantine, alors chef-lieu d’un département français.

La foule égorge, pille impunément pendant toute une journée. On dénombrera 27 morts, dont 25 citoyens français de religion juive : : parmi eux 5 enfants (âgés de quelques mois à 10 ans), 6 femmes, 14 hommes.

Que s’est-il passé ? Le 3 août des rumeurs incontrôlables mettent en cause un soldat juif ivre qui aurait uriné contre une mosquée, et diffusent la nouvelle de l’assassinat d’un chef nationaliste arabe par des juifs : le chef en question, le Dr Bendjelloul était en fait absent de la ville, mais bel et bien vivant….

Par Laurent JOLY

Cet ouvrage broché de 400 pages a été publié le 25 mai 2022 chez l’éditeur Grasser

La rafle dite du "Vel d’Hiv"est l’un des événements les plus tragiques survenus en France sous l’Occupation.
En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d’Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d’un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l’enfer des camps nazis.

Cet ouvrage broché de 130 pages est paru le 24 juin 2019 chez l'Harmattan

Dix-neuf nouvelles de Philippe Lipchitzsur la mémoire de la Grande Rafle.

Dix-neuf destins. Dix-neuf hommes, femmes, enfants rattrapés par l’Histoire qui ces années-là n’était qu’une implacable Tragédie.

Bientôt les voix des témoins se seront éteintes. Alors, il faudra se poser la question : comment assumer le travail de mémoire ?

Ce sera, sans doute, l’un des lourds héritages que nous devrons porter. Nous, c’est-à-dire ceux de ma génération, celle que j’appelle la génération du Silence. Nés moins de dix ans après l’impensable, il nous faut prendre le chemin de la fiction. Pour nous inventer ce que l’on hésite toujours à imaginer.

Francis Harburger Autoportrait © DR

 à Oran en 1905, d'un père avocat, Jules Harburger,.originaire d'une famille juive d'Alsace (originaires de Soultz sous Forêt qui ont émigré en Algérie en 1871) et d'une mère, Célestine Aboulker, artiste-peintre, dont il reçoit d'évidentes dispositions pour le dessin, il entre en 1919, à l'École des beaux-arts d'Oran, puis en 1921, à l'École des Arts décoratifs à Paris, et en 1923, à l'École des beaux-arts de Paris.

L'année 1926 voit sa première participation au Salon des Indépendants ; à compter de cette date il ne cessera de participer à nombre de Salons et expositions à Paris ou en province.

En 1933, il épouse Janine Halff, future bibliothécaire à l'Alliance Israélite Universellede 1956 à 1986. Il enseigne l'histoire de l'art et le dessin à l'École normale israélite orientale.

Par Sylvie Harburger, sa petite-fille 

Célestine Aboulker est née à Alger en 1874. Son père, le docteur Moïse Aboulker, dont elle est la fille unique, meurt quelques années après sa naissance. Fils d’un juge rabbinique, il avait été le premier juif d’Algérie à entreprendre des études de médecine à Paris. En 1867, Moïse Aboulker obtient la citoyenneté française au titre du sénatus-consulte de 1865, trois ans avant le décret Crémieux.

La mère de Célestine, Adélaïde Azoubib, est issue d’une lignée de rabbins et de poètes. Femme lettrée à une époque où les juives algériennes l’étaient encore rarement, elle a rédigé des commentaires poétiques de la Bible, illustrés par sa fille et publiés à Paris.

Par Daphna Poznanski-Benhamou :

Membre du Bureau de l'Assemblée des Français de l'étranger
-Présidente du Conseil consulaire (circonscription Tel Aviv-Haïfa)
-Ancienne Vice-présidente de l'Assemblée des Français de l'étranger.
Il existe de nombreux livres sur l’Algérie et mon implication mémorielle dans tout ce qui touche à ce pays m’a amené à étudier de nombreux ouvrages. Depuis que j’ai fait partie de la commission « Mémoire et vérité » de l’Elysée sur la guerre d’Algérie, je suis submergé de livres ou manuscrits dont on me demande l’avis.
C’est ainsi qu’il y a très peu de temps on me donna le livre de Daphna Poznanski-Benhamou : «Les enfants de la guerre d’Algérie» qui venait de sortir en librairie aux éditions Ramsay.

De Benjamin STORA

 Cet ouvrage broché de 239 pages est paru le 13 septembre 2006 aux éditions Stock

Résumé

L'idée de ce livre est née un matin de novembre 2004, quand Benjamin Stora, accompagné de son fils, s'est rendu pour la première fois à Khenchela, petite ville de l'est algérien d'où vient sa famille paternelle.

Voyageant entre mémoire et histoire, quête personnelle et enquête historique, sources privées et archives inexplorées, il reconstitue les trois exils qui ont marqué le destin des Juifs d'Algérie.

En moins d'un siècle en effet, ils sont sortis par trois fois de ce qui était jusque-là leur univers familier.

De Nicole Squinazi Teboul

Préfacé  par Albert Bensoussan, "Petite Musique d'une Déchirure - Une petite fille et la guerre d'Algérie" est un livre broché de 258 pages, paru le 1er octobre 2010, chez l’éditeur l' Harmattan

 .Description de l’ouvrage

1962, quelques mois avant la fin de la guerre d'Algérie, une petite fille de deux ans et demi est éloignée d'Alger. Confiée à la garde de ses grands-parents à Marseille, elle est séparée de ses parents et de sa ville de naissance.

Ce livre est le récit de tous les bouleversements qu'elle ressent.

Par Sidney Saadia  Chouraqui : "Les raisins d'Alger murissent à Jérusalem"

Le Gouvernement décide d'ouvrir la tenue de pourparlers.

- Le 15 juin 1960 : Début à Melun, des premiers contacts officiels entre le GPRA, le FLN et le gouvernement français. Ils échoueront mais ouvriront la voie à des négociations ultérieures.

- 19 décembre 1960 : L'ONU reconnaît le droit du peuple algérien à l'indépendance.

- 22 avril 1961 : L'amorce d'ouverture de pourparlers officiels à Evian avec le G.P.R.A. provoque le "putsch" militaire dirigé par quatre généraux (Challe, Jouhaud, Zeller et Salan). Le Général Challe est à la tête de ce coup de force. Il s'adresse à l'armée:

 

Par Hubert ZAKINE

"Ce matin y fait un p'tit chouïa frisquet. Avec Serge mon cousin de la cuisse droite, on est morts de faim. Comme tous les jours, zbarlala on se lève les premiers. Purée de tranquillité, j'vous dis pas ! On n'entend rien d'autre que le bruit de la mer, en bas les escaliers. Un vrai régal !"

L'ouvrage "HORIZONS BLEUS LE CABANON DES GENS HEUREUX - ALGER ETE 1957" est paru le 28 mai 2008 chez Presses du Midi.

Extrait du livre, avec l'autorisation de l'auteur
"Le dernier dans l'eau c'est une tapette !" y lance à la ronde Jeannot avant de se ruer dans les escaliers comme s'il devait prendre l'avion.

Pointe Pescade (23 x 46,5 cm) de Francis Harburger - Mine de plomb sur papier (crédit photo : Jean Chenel)

La baie d'Alger a la forme d'un demi-cercle presque parfait, son rivage s’étend entre : Cap Matifou à l'est et Cap Caxine à l'ouest.

La Pointe Pescade est située,  au bord de la mer, à environ 7 km au nord-ouest de la capitale, c’était un lieu de promenade très fréquenté.

  ⇒ Cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

Alger-Plage Franco à La Pointe Pescade - Collection Hubert ZAKINEPour accéder aux cartes postales publiées sur notre site internet, cliquer sur :
https://www.morial.fr/image/photos-cartes-postales/368-alger-les-plages.html

"La Côte Algéroise. Après Bab-el-Oued et Saint-Eugène, se déroulait à l'ouest sur une dizaine de kilomètres jusqu'à la Pointe Pescade. 

- Guyotville. Une des stations balnéaires préférées des Algérois, à 16 kilomètres de Bab-el-Oued, après la forêt de Baïnem, qui sentait l'eucalyptus et la lavande.

Source de l'information : "Chroniques des communuatés juives d'Algérie"

Tlemcen fut l'un des fiefs de cette musique héritée de l'époque où elle fut la capitale avec ses  palais de la dynastie des Ziamides jusqu'en 1555.

Son style de musique Gharnati (Gharnati signifie «  originaire de Grenade ») et Haouzi fit école dans toute l'Algérie voire une grande partie du Maroc.

Beaucoup d'artistes formés à Tlemcen allaient faire carrière ailleurs tels Abdelkrim Oali qui fut directeur du conservatoire d'Alger, Redouane à Casablanca, Elyahou Bensaid (Ebého) à Oran.

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