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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

Par Charles BACCOUCHE

Le 14 mai 1948 à 16 heures, David Ben Gourion lit la Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël... 

«Nous, membres du Conseil national, représentants du peuple juif en Palestine et du Mouvement sioniste mondial, sommes réunis en assemblée extraordinaire en ce jour qui met un terme au mandat britannique en Palestine. Et c'est en vertu des droits historiques et naturels du peuple juif et de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies que nous proclamons ici la création d'un État juif en Palestine, qui s'appellera désormais Medinat Israël»

Ne croyons pas que la proclamation d’indépendance de l'État hébreu allait de soi au printemps 1948.

 

   

 

Il n’est pas convenable de toujours parler « des frontières de 1967 » selon la Résolution 248 de l’ONU, alors qu’il n’avait pas de frontières après la guerre des six jours mais de simples lignes de Cessez-le feu et que tout a commencé en 1947 par la Résolution 181 des Nations Unies d’appuyer la création d’un Etat juif en Palestine encore sous mandat britannique.

 

L’URSS et les Etats Unis d’Amérique en septembre 1947, votèrent de concert pour la naissance d’un « Etat juif » La déclaration Balfour avait préconisé en 1917 un simple « Foyer national juif »,

 

Cet accord extraordinaire des deux Grandes Puissances rivales, qui avaient donné le coup de grâce à la bête nazie, se produisit alors qu’elles entamaient la longue confrontation planétaire qui mena le Monde au bord du désastre nucléaire à plusieurs reprises, (Cuba) et à des conflits sanglants dans le Tiers Monde en voie de décolonisation, (Angola, Indochine, Inde-Pakistan Afrique.) Elles s’affrontèrent durement dans les Instances internationales.

 

C’est pour des motifs opposés, qui relèvent de l’intérêt des Etats, que les deux grands vainqueurs de l’Allemagne nazie, tombèrent d’accord pour adopter et faire adopter la résolution,

L’URSS soutenait un Etat juif pensant à la fois contrer l’influence grandissante des USA au proche Orient et espérant l’émergence d’un nouvel Etat socialiste affilié à l’URSS,  ce constat est capital,  puisque en effet, ce sont des pionniers sionistes socialistes russes qui ont forgé les structures économiques et politiques du « Yshouv » dès la fin du 19ème siècle par la construction de routes, de l’invention du kibboutz, de la Histadrout, du KKL du Keren hayessod, de l’Agence juive….

 

De fait, les premières armes vinrent de Tchécoslovaquie, et l’URSSS fut le premier Etat à reconnaitre l’indépendance d’Israël, suivi de près, il est vrai, par les Etats Unis.

 

L’Etat juif est né en 1947, sur le plan international et tire toute sa légitimité de la Résolution qui le fonde,  A cette date, les seuls Palestiniens connus étaient les juifs du Yshouv.

 

Les Etats Unis poussés à se substituer à la Grande Bretagne, dans la domination des océans et par leur volonté de contrer l’URSS impériale de Staline lancé à la conquête du Monde, sous prétexte d’apporter aux peuples le bonheur socialiste, amenèrent ces deux super Puissances à se déclarer de concert, et pour des raisons antagonistes, favorables à la création d’un Etat juif en Palestine.

 

(Un miracle diplomatique, mais cette belle entente allait se briser sur le rideau de fer)

 

Il reste que le 29 novembre 1947,l’ONU adopte le plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem devant être placée sous un régime international.

 

Le plan de partage prévoit deux Etats avec un nom bien défini « Etat Juif » pour les juifs et « Etat Arabe » pour les arabes. Les dénominations sont clairement établies, il n’est pas question de Palestiniens ni de Palestine, au contraire on évacue ce terme crée par les Romains pour consolider  la défaite juive face à la Puissance de Rome.

 

Grace à ce plan, les Britanniques mettent fin à leur Mandat et à leur présence, durement combattue par l’Irgoun, pour que deux Etats internationalement reconnus naissent et vivent pacifiquement libres et en paix au sein du Monde nouveau.

Les Nations Unies avaient vocation à mettre fin aux vieilles querelles sanglantes de l’Europe.

 

L’Histoire nous apprend qu’elle n’aime pas les histoires qui finissent bien. Elle se manifesta à sa façon, dans la fureur et le fracas des combats déclenchés par les Etats arabes tout juste sortis de la domination britannique, éclatant de haine face à un Etat neuf mais juif, constituant un douloureuse épine dans le cœur arabe.

 

De plus, cet Etat avait la prétention de rassembler les juifs haïs de l’islam, au cœur même de la Ouma, de la mère des croyants.

 

Jérusalem prit soudain une place capitale dans un conflit que l’on crut et qu’on voulut politique et nationaliste, alors qu’en réalité, il plongeait ses racines dans l’intimité de l’âme musulmane qui ne souffre pas d’autre idetité que la sienne.

 

Jérusalem sous Régime international ouverte toutes les confessions, devint et resta le vœu pieux des Nations Unies, comme fut sans effets la résolution de novembre 1947, lorsque les Arabes engagèrent dès le 14 mai 1948 au soir même, de la déclaration d’indépendance d’Israël, une guerre visant au massacre de la population juive, pour que la « Maison de l’Islam » (Dar el Islam) retrouve sa pureté originelle, poluée par l’mpureté juive plantée dans son cœur.

 

La solution du conflit Israélo-arabe par la création de deux Etats vivant cote à cote, faussement soutenue aujourd’hui par l’Autorité palestinienne, a été refusée en 1948 par les Arabes, pas par les Juifs et ainsi de guerre en guerre.

 

Le statut de Jérusalem ville internationale sous le contrôle de l’ONU, a été refusé par la Légion arabe jordannienne qui en conquit une grande partie

 

La Jordanie dotée de la meilleure des armées arabes, dirigée par Glubb Pacha, Officier britanique de haut rang, a conquis lors de cette première Guerre israélo-arabe, les trois quart de Jérusalem, dont la population juive encerclée, fut sauvée par la construction héroique d’une route de contournement par la Hagana ancêtre de TSAAL.

 

La guerre tourna à la déconfiture des sept armées arabe qui durent signer un cessez-le-feu en juillet 1949. Voir l’annexe l’exploit de Golda Meïr.

 

On devrait s’étonner du soudain regain d’intérêt des Nations et notamment de L’Union Européenne pour Jérusalem, « troisième lieu de l’Islam» de la « Jérusalem la Ville monde » selon les médias français, du Vatican interloqué qui a transposé dès la naissance du christianisme sa capitale à Romme, « la ville éternelle »  et délaissant la ville de David.

 

Pourtant, Jérusalem sous le long joug  les Ottomans, ne fut jamais qu’une simple bourgade, perdue parmi les monts pelés de la Judée. Pour les musulmans la Kaaba et Médine sont les lieux saints par excellence, puis comme par magie Jérusalem devient le lieu saint principal de l’Islam.

 

Sous le mandat anglais cette ville ne revêtit pas l’importance du Caire ou de Bagdad, pas même pour le Vatican ou son Pape trône sur le « Saint Siège » pour qui Rome demeure la ville eternelle et qui n’a jamais revendiqué Jérusalem comme le lieu saint du christianisme.

 

En revanche,le Har habait, le mont du temple borné par ce qui en reste, c'est-à-dire le Mur Occidental, le Kotel et Sion qui est Jérusalem, ont été pleurés, chantés, célébrés depuis deux mille ans, par la succession des générations du peuple juif, partout dans le Monde.

du plus profond de leurs exils, les juifs ont tourné leurs regards et leurs prières vers Jérusalem, la Terre d’Israël et le Mont du temple.

 

Qu’est ce que la fameuse «  humiliation arabe » qui a fait tellement couler d’encre, dans le retour d’Israël au proche Orient ? Humiliation de ne plus dominer les juifs et les chrétiens abaissés à la condition inférieure de dhimmis pendant les siècles de la toute puissance musulmane du Califat arabe à la Sublime Porte ottomane?

 

La fuite des populations musulmanes a été provoquée et organisée par les Puissances arabes promettant une rapide et totale victoire sur les juifs.

 

De guerres perdues en guerres d’usure, ils inventèrent mille ruses pour contourner la supériorité militaire d’Israël.

Ils ont inventé le mythe des réfugiés qui ne sont réfugiés que par la volonté arabe,

Ils ont inventé en 1967 « le peuple palestinien » création née de l’imagination d’Arafat qui n’a jamais songé à une autre solution au conflit, que la disparition des juifs de la région.

Ils ont fabriqué la légende d’un peuple palestinien antérieur au peuple juif qui aurait falsifié sa propre Histoire,

Maintenant ils islamisent toute la bible qui ne conterait que l’aventure de l’Islam.

Ils ont investi les lieux saints d’Israël en les affublant d’une origine musulmane jusqu’à Adam.

 

Ces déguisements et mensonges n’ont toujours, qu’en seul objet:

Vaincre les juifs par d’autres moyens, puisque les armes leur sont contraires.

La délégitimisation  d’Israël au plan international constitue la dernière folie d’une haine infinie à l’encontre des juifs et de leur audace à vivre dans l’Orient de l’Islam.

 

Ils en sont à invoquer l’abolition de la déclaration Balfour, et à croire et faire accroire que l’ONU est intimée à retirer à Israël son statut d’Etat, reconnu par les Nations unies.

 

On devrait s’étonner non seulement, des prétentions des musulmans à éradiquer l’Etat juif, mais encore, on devrait être stupéfait de l’écho et de l’appui que ces prétentions fallacieuses trouvent dans les médias occidentaux qui gonfle le mensonge.

Ces médias s’approprient négation du réel, mais le réel est têtu…..

Les médias et certains partis politiques occidentaux victimisent les agresseurs au nom d’un humanitarisme dévoyé masquant un antisémitisme avéré.

 

Il faut reconnaitre de fait, dans ces étranges contorsions , la résurgence d’un antisémitisme virulent, le même monstre des temps anciens, se travestissant d’idéologies trompeuses, libéré des hontes du passé au nom de grands principes vides de substance, proclamant liberté, solidarité, fraternité, mais qui ne profitent qu’aux criminels et aux assassins de juifs.

Cela, ils savent faire et ce qu’ils font de mieux.

 

Mais ce temps est révolu ou l’on pouvait impunément assassiner les juifs.

Les juifs retrouvent identité et fierté, relèvent tous les défis. Ils font face à leurs ennemis et les défont sur tous les champs de bataille du temps présent.

Debout, Israël relève tous les défis de l’Histoire

 

Charles BACCOUCHE

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Annexe

 

Golda Meir contre l’avis de Ben Gourion, en 1948, s’envola pour Chicago et tint ce discours aux Responsables du Conseil des Fédérations Juives des Etats Unis « je vous dis que je ne suis pas venue aux États-Unis dans la seule intention d'empêcher que 700 000 juifs soient rayés de la surface du globe.

Durant ces dernières années, les juifs ont perdu 6 000 000 des leurs et ce serait de notre part une grande présomption que de rappeler aux juifs du monde entier que quelques centaines de milliers de leurs frères sont en danger de mort. Il n'en est pas question. Cependant, si ces sept cent mille Juifs survivent, alors les juifs du monde survivront avec eux, et leur liberté sera à jamais assurée. Mais si vous ne le faites pas, alors aucun doute que pour des siècles il n'y aura pas de peuple juif, ni aucune nation juive, et toutes nos espérances seront anéanties ». Je suis venue demander aux juifs d'Amérique vingt-cinq à trente millions de dollars pour acheter les armes lourdes nécessaires pour faire face aux canons des envahisseurs.

 Mes amis, dit elle, quand je vous dis que nous avons besoin de cet argent immédiatement, cela ne signifie pas le mois prochain ou dans deux mois. Cela signifie exactement maintenant .... Ce n'est pas à vous de décider si nous continuerons ou non notre combat, nous combattrons. La communauté juive en Palestine ne brandira jamais le drapeau blanc .... Mais vous pouvez décider une chose, que la victoire soit la nôtre ou la leur ».

 

De longs applaudissements lui répondirent.

 

Golda Meïr revint en Israël avec cinquante millions de dollars.
 

Tiré d’un article du 09/09/2013 Par Hervé Amiot.

 
 

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