Rav Léon Yehouda Ashkenazi : témoignage de Charles BUNAN
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Intervenants :
CHARLES BUNAN,
ANTOINE MERCIER
Organisateur : LES COMPTOIRS DU PATRIMOINE | DURÉE : 24 MIN
http://www.manitou-lhebreu.com/
À l'heure d'Israël par Léon Askenazi et André Chouraqui
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Cet ouvrage broché de 224 pages est paru le 9 mai 2018 chez l’éditeur Albin Michel.
Extrait du livre : Durant l’été 1987, près de quarante ans après la fondation de l’Etat d’Israël, deux géants du judaïsme français, Léon Askénazi et André Chouraqui eurent des entretiens à Jérusalem sur le destin de leur peuple, du sionisme et de leur religion.
Trente ans plus tard, ce document unique est rendu accessible pour la première fois au public, présenté et annoté par Denis Charbit. Dans son essai introductif, celui-ci décrit le contexte intellectuel et politique dans lequel eurent lieu ces conversations amicales.
André Chouraqui (1917-2007), traducteur de la Bible hébraïque, des Evangiles et du Coran, prophète inlassable du dialogue entre les trois monothéismes abrahamiques, était a priori bien différent du maître talmudique visionnaire que fut Léon Askénazi (1922-1996), connu sous le surnom qu’il avait gardé du scoutisme : "Manitou".
Paracha : KI TETSE
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Lecture de la Torah : Ki Tétsé: Deutéronome 21:10 - 25:19 10 septembre 2022 - 14 Eloul 5782
LA RAMBARDE : PARABOLE OU MITSVA VERITABLE ?
Caroline Elisheva REBOUH
Les sidroth de la semaine renferment toutes de nombreux enseignements et, les années précédentes, nous avons abordé quelques-uns d’entre eux.
Pour la parashat Ki Tetsé qui débute par la considération de chaque cas en particulier lorsqu’il s’agit de faire la guerre ou de partir à la guerre, d’autres sujets sont évoqués comme celui de la personne qui construit une maison.
La communauté juive de BOGHARI (avant 1962)
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Par Emile Ayache
Petite ville à environ 140 km au sud d'Alger. On y comptait entre 150 et 200 Juifs.
Il y avait deux synagogues: celle du Ksar et celle du village (dont l'architecture rappelait singulièrement celle des synagogues d'Alsace).
On avait connu les rabbins Simon Serraf (fin du 19e siècle et jusqu'en 1911), Abécassis, Hamiache, Yahia Bendavid.
Conte de Boghari : "Le regard de l'amour"
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Par Simon DARMON
Un étranger, chargé de sacoches pleines d’or, arriva un jour à Boghari et y épousa l’une des jeunes filles les plus belles.
Il loua une maison spacieuse, engagea des domestiques et traita son épouse comme une reine. Chaque jour il dépensait largement pour la nourriture et, à chaque retour, rapportait des habits brodés et des bijoux.
Conte de Boghari : "Bonnes mesures"
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Par Simon DARMON
Vers onze heures, au jour du grand marché, les rues étaient encombrées de calèches pimpantes attelées de chevaux fringants ornés de pompons et de clochettes.
Les gens riches faisaient charger par leurs serviteurs des paniers de provisions et des colis contenant cent objets divers pour la joie des femmes et des enfants.
A l'ombre d'une arcade, quelques vieillards, enveloppés dans leur burnous, étaient assis par terre, en tailleur, contemplant les allées et venues.
Conte de Boghari : "L'anisette"
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De Simon DARMON
Un grand gaillard dans la force de l'âge vivait du revenu de ses orangeraies. Célibataire, il passait son temps à boire avec des amis, juifs et arabes.
Les gens sérieux blâmaient sa conduite, et les bons musulmans lui reprochaient de boire de l'alcool.
Un nouveau Cadi avait été nommé depuis peu. Homme sévère et soucieux de l'ordre, celui-ci se rendit chez le propriétaire de mauvaise réputation.
Je me souviens...
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Par Charles BACCOUCHE
Dans l’éblouissement d’un pays de lumière dans l’air éthéré, au soleil de onze heures pimpant, et quand le vent du sud faisaient trembler soirs embrasés, les enfants savaient que les roses sont éternelles.
Je me souviens des champs de blé qui ondulaient dans l’air léger du printemps revenu à l’été brûlant qui jaunissait sous un soleil de fer.
Je me souviens des frimas de janvier qui chassaient les douceurs de l’automne sur nos hautes terres.
Les Synagogues de Médéa (Algérie)
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Par Fernand Darmon
A 70 km au sud-ouest d'Alger, cette ancienne ville romaine est bâtie dans une région agricole prospère, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja.
Le Grand Rabbin Abraham Kaddouch y avait implanté des vignes et une usine de fabrication de célèbres vins pour avoir du vin cacher pour Chabbat.
A Médéa on fêtait Lagh Baomer avec faste et c'était l'occasion pour toutes les familles de manifester leur soutien à la communauté. Les Médéens étaient et ils le sont encore, connus pour leur piété et leurs connaissances religieuses.
Rav Yéhouda AYACHE (1705 – 1760)
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Par Yossef CHARVIT
Les rabbanimles les plus célèbres entre les années 1750 et 1830 exercèrent leur influence essentiellement sur leur propre communauté
Il convient de mentionner en premier lieu le rav Yéhouda Ayache qui naquit à Médéa vers 1705 et fut l'élève de son père avant d'arriver à Alger en 1724 où il étudia sous la direction du célèbre rav Rafaël Yédidia Chlomo Seror.
Il assuma la direction spirituelle de la communauté algéroise en poursuivant ses activités de juge et d’enseignant. Il est l'auteur de nombreux ouvrages(voir ci-dessous). Dépassant les frontières du Maghreb, sa réputation atteignit Eretz-Israël.
Abraham Kaddouch, Grand Rabin de Médéa (1869 - 1936)
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↪ L'annonce de l'installation à Médéa du Grand Rabbin Abraham KADOUCH est publiée sur le journal l'Echo d'Alger, du 3 octobre 1932.
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Source de l'information :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76224524/f2.item.zoom#
Seoudat Mitsva à Médéa
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De Simon DARMON - Contes et Récits des Juifs d'Algérie
Les fidèles de la communauté de Médéa étaient réputés pour leur piété et leurs bonnes œuvres.
Quand il y avait une Seoudat Mitsva pour un mariage, une Bar Mitsva, une circoncision, un Pidyone Haben, on dressait une table à part pour les pauvres.
Et comment venaient-ils ? On mettait une nappe blanche à la fenêtre en guise de drapeau et qui leur servait d’invitation à venir manger.
Les riches invités, donnaient également une pièce ou un billet à chaque pauvre qui partait.
Cette Seouda n’était pas de la Tsedaka, et n’était pas le moins du monde humiliante, c’était une vraie participation à la Mitsva et à la joie des hôtes.
Médéa Médée - Une enfance en Algérie
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de Jean Bensimon
Cet ouvrage broché de 186 pages est paru le 13 mars 2018 aux éditions Orizons.
Une enfance dans un drôle de département français.
Cette histoire nous plonge dans une petite ville d’Algérie, Médéa, pendant les années 40, les rues désertes à l’heure de la sieste, les eucalyptus, les jujubiers, les jeux entre copains, les louveteaux…
Baignant dans le merveilleux qui imprègne Médéa et dans des croyances archaïques, il ressuscite une société aujourd’hui disparue.
C’est aussi une enquête. Un mystère règne dans la famille du narrateur, un drame se tisse et se détisse chaque jour dans l’ombre fraîche de la maison : qui est vraiment la mère, cette femme passant de l’abattement à des flambées de colère effrayant sa famille ?