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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Un précieux document  a été confié à MORIAL par une collaboratrice amie, il s’agit d’un livret de huit pages du Rabbin HADAS – ACHEL publié en 1954 à Tlemcen, concernant le Rab de Tlemcen.

-  Le titre de la couverture est REBI  EPHRAIM  ELNKAOUA - RAB de Tlemcen (1359 – 1442)

-  Sur la quatrième de couverture (dernière page extérieure du livret), est imprimée

PRIÈRE à réciter sur les Tombes des Saints

Béni-soit le Seigneur, notre Dieu, qui, avec justice vous a créés, vous a soutenus sur la terre, puis retranchés du milieu des vivants, et qui, avec justice, conserve le souvenir de vous tous, pour vous relever un jour et vous rappeler à la vie.

Béni-soit le Seigneur, qui fait revivre les morts.

 

   Cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

Que l'Eternel daigne envoyer du ciel, son assistance, sa grâce, ses faveurs, sa miséricorde, une vie longue, une existence aisée, la protection céleste, la santé du corps et la lumière de l'esprit.

 

Pour moi, pour ma femme, pour mes fils, pour mes filles, pour toute ma famille, pour mes parents et pour mes amis.

Dédicace du livret à la famille Pinto (Alger,1957)

Que le Roi de l'Univers, nous bénisse tous, nous délivre de tout mal et de tout accident fâcheux, qu'il écarte de nous toute maladie, qu'il guérisse nos corps et pardonne nos péchés. Qu'il répande la bénédiction et la prospérité sur toutes les œuvres de nos mains, et sur celles de tous : les Israélites, nos frères. (En faveur des saints et en faveur de mes offrandes charitables). Amen.

Paix sur vous, Ames saintes, qui dormez ici, sur cette terre sacrée, et qui par votre vie exemplaire, avez conquis les félicités divines.

Paix sur vous !

Amen

 

Texte imprimé sur les six pages du livret

LA VIE DU RAB
ORIGINE 

1359... C'est cette année qui vit la naissance, à Tolède, d'Ephraïm ELNKAOUA, qui devait, plus tard, devenir le fondateur et le RAB de la grande communauté de Tlemcen. La famille ELNKAOUA fut l'une des plus célèbres d'Espagne : Samuel ELNKAOUA fut Ministre à la Cour d'Alexandre IX. Rabbi Israël ELNKAOUA fut le grand Rabbin de Tolède.

ENFANCE

Pendant l'Enfance du jeune Ephraïm, les juifs espagnols vivaient dans d'excellentes conditions. Mais, lorsque Henri III le maladif succéda sur le trône, à Jean I, le pays tomba dans une anarchie complète, qui fut marquée par d'effroyables massacres de Juifs et de Maures. Cette situation désastreuse ne devait prendre fin que sous la régence de Ferdinand 1er le juste.

RABBIN

Pendant cette période de calme, le jeune Ephraïm fréquenta plusieurs "Yechivoth" (Ecoles Rabbiniques) d'Espagne. Il eut pour maîtres, des professeurs compétents, venant de Palestine. Il se distingua dans toutes les matières hébraïques, et principalement dans le Talmud. Son intelligence et son savoir furent objets d'admiration de ses maîtres et de ses collègues.

MÉDECIN

Au Moyen Âge, tous les Docteurs de la Loi Juive, étaient aussi, très versés dans les sciences. Rabbi Ephraïm fit de brillantes études médicales à l’université de Palencia.

Celle-ci, fondée au XIlle siècle par Samuel ELNKAOUA, Ministre d'Alphonse IX, fut pendant longtemps la plus importante d’Espagne.

MARIAGE

Le jeune praticien ne tarda pas à se distinguer dans l'exercice de sa nouvelle carrière. Il se fit très vite remarquer, et le Roi le nomma adjoint, à Don Primo, Médecin en Chef de la Cour. Celui-ci, appréciant la valeur de son jeune collaborateur, lui donna en mariage, sa fille, la gracieuse BONGODA.

LES PERSÉCUTIONS

Cependant, la situation devait changer, avec l'avènement du Roi JEAN II. Les chrétiens, poussés par leur fanatisme, s'acharnèrent contre nos coreligionnaires. Plus de 70 communautés furent détruites.

L'Inquisition (Tribunal du Saint-Office) fit des dizaines de milliers de victimes. Les Israélites furent obligés, ou de se convertir, ou de s'exiler. Beaucoup d'entre eux choisirent la première solution, mais ne se convertirent que fictivement : ce furent les Marranes.

RABBI ISRAEL HAKADDOCH

Le père du Rab, Rabbi ISRAEL fut une des premières victimes de l'inquisition. Ecrivain de talent, il nous a laissé un magnifique ouvrage de philosophie et de morale : "MENORATH HAMAOR" ou " Le Candélabre lumineux". Surpris à pratiquer la religion Juive, il fut arrêté, jugé, et brûlé vif, au cours d'un "auto-da-fé".

L’EXIL

A l'instar de notre grand maître, le " RAMBAM", le Rab, préféra prendre le chemin de l'exil. Il gagna, par voie marine, la ville de Marrakech, où il fut reçu chaleureusement par la communauté Israélite. Il fut, pendant plusieurs mois, Grand-Rabbin de cette ville.

HONAIN

Pour des raisons que nous ignorons encore, le RAB quitta Marrakech et se dirigea vers Honaïn. Port de Tlemcen, Honaïn était reliée à tous les ports d'Espagne et du Maroc. Cette ville était le point de départ d'une route Nord-Sud, qui, passant par Tlemcen, gagnait Tafilalet, et aboutissait au Soudan, pays de l'or et des esclaves. Le RAB, installé à Honaïn. y dirigea longtemps la communauté juive et y déploya une activité considérable.

AGADIR

La dernière étape de son long exil fut Agadir. un vendredi, raconte la légende, le Rab s'égara dans une forêt, au cours d'une promenade de méditation. Le coucher du soleil approchait et il risquait de profaner le Sabbat. Et voici le miracle : il arrive à Agadir, monté sur un lion, et tenant un serpent en guise de licou. Il s'arrêta à l'endroit même où se trouve actuellement la fameuse "Source du Rab".

LE SULTAN

L'apparition miraculeuse de Rabbi Ephraïm devait produire une profonde impression sur la population autochtone. Et bientôt un nouveau miracle devait consacrer définitivement sa renommée. La fille du Sultan Abou - Tachfin, tomba gravement malade. Devant l'impuissance des médecins de la cour, le souverain fit appel au RAB qui sauva la jeune princesse.

TLEMCEN

Jusqu'alors les juifs de Tlemcen ne pouvaient séjourner qu'en dehors des murailles de la ville.

En récompense de la miraculeuse guérison de la princesse, le Rab obtint du Sultan, l'autorisation pour ses coreligionnaires, de s'installer à l'intérieur de la ville, et d’y construire un Temple où ils pourraient adorer librement le Dieu de leurs ancêtres. Puis, d'accord avec quelques personnes de bonne volonté (dont plusieurs musulmans), le Rab de Tlemcen décida de faire venir un premier groupe de 500 familles juives, réfugiées dans les Baléares. Des baraquements furent construits, pour pouvoir loger provisoirement les nouveaux immigrés.

PROSPÉRITÉ

Heureux d'avoir trouvé un pays hospitalier, les immigrés juifs, intelligents et laborieux, se mirent aussitôt à l'œuvre, et, en peu de temps, l'aspect de la vieille cité se transforma radicalement : le commerce se développa rapidement : des confins du Maroc et de la Tunisie, on accourut vers Tlemcen, pour y déverser toutes sortes de richesses. D'autre part, l'industrie des tapis et des cuivres devint de plus en plus florissante.

NOUVELLE PATRIE

Et bientôt, le bien-être et la prospérité se fit sentir dans d'autres centres du pays, où de nombreuses familles juives, avaient trouvé, auprès des populations aborigènes, un accueil chaleureux : le Sultan de Médéa, notamment, accorda de nombreuses facilités, à ces valeureux rescapés, pour les attirer vers son royaume.

 

L’OEUVRE DU RAB 

L’ÉCOLE

Le jeune Rab, entrant en contact avec le sol africain n'avait qu'une seule ambition : celle de trouver un refuge, non pour lui et sa famille, mais pour les trésors sacrés d'Israël. Il suivit l'exemple de R. YOHANAN BEN ZACCAI, qui au premier siècle de notre ère, sauva, au risque de sa vie, l'âme juive (la thora) au moment où le corps (l'Etat) était à l'agonie. Il fonda donc une petite école, devenue plus tard la célèbre "YECHIBA", qui, pendant plusieurs générations, a fourni aux communautés juives du Bassin Méditerranéen, des savants rabbins qui firent honneur au judaïsme.

LA SYNAGOGUE

C'est le 7 ADAR 1440, anniversaire de la Naissance et de la mort de MOISE, que le Rab inaugura sa célèbre synagogue. Elle s'est conservée jusqu'à nos jours, dans la rue qui porte son nom : Rue de la Synagogue. Cet édifice fut reconstruit à plusieurs reprises. La dernière restauration de ce temple coïncide avec le cinquième centenaire de sa fondation : 1440-1940.

PHILOSOPHIE

Le Rab composa un grand nombre d'ouvrages, traitant des sujets divers. Hélas, une grande partie d'entre eux, se trouve éparpillée dans différentes bibliothèques (Oxford-Vatican). Seuls quelques manuscrits nous sont parvenus, entre autres, un traité philosophique portant le titre de (CHAAR KEVOD HACHEM), c-a-d : "A la gloire de l'Eternel". Le livre a été commenté par Rabbi Haïm BELIAH, le vénéré Dayan de Tlemcen.

THÉOLOGIE

Ce livre est le résumé d'un cours fait par le Rab sur l'anthropomorphisme de la Bible : c'est-à-dire, la raison pour laquelle la Thora a donné à Dieu, les traits et les gestes d'un homme (Dieu a vu ; Dieu a entendu.... ). Le Rab défend la fameuse thèse de MAIMONIDE, qui pense que ces expressions bibliques n'ont d'autre but, que celui de permettre aux hommes, de concevoir plus facilement les actions divines.

POÉSIE

Nous possédons du Rab deux belles poésies, portant, en acrostiche, les initiales de son nom. Toutes deux sont chantées, à l'office de Kippour (Grand Pardon).

Dans la première, intitulée "ELAHA MEHEMAN", le Rab décrit les forces puissantes, qui régissent le monde visible et le monde invisible. Il explique, comment l'esprit et la matière luttent pour la conservation de la vie. La seconde, qui commence par " ADON OLAM" fait l'éloge de la Thora qui a permis à Israël de se maintenir à travers les âges, et expose la mission du peuple juif, auprès des nations, jusqu'à l'arrivée de l'ère messianique où règnera la concorde et la paix.

 

LA MORT DU RAB

ROCH HODECH KISLEV

Selon la tradition, c'est le 1er Kislev 1442 que le Rab quitta ce monde, entouré de ses nombreux disciples et amis. Il était âgé de 82 ans. Et de tous les coins du pays, accoururent de nombreux fidèles pour rendre les derniers honneurs à ce grand homme, envers qui, le judaïsme nord-africain a contracté une dette éternelle. Le Sultan Abou Malek Abdel Aualed, reconnaissant envers le défunt, pour les grands services qu'il avait rendus à son royaume, mit à la disposition de la communauté un terrain qui servirait au Rab de lieu de repos.

LE TOMBEAU

Dans une excavation circulaire, bordée d'arbres touffus, tamisée par la lumière du soleil, formant une charmille mystérieuse, on découvre une longue pierre tombale, blanchie à la chaux, sur laquelle est gravée cette vieille épitaphe.

"Ici repose, celui qui fut notre orgueil, notre couronne, la lumière d'Israël, notre chef et maître, versé dans les choses divines, homme miraculeux, Le Grand Rabbin Ephraïm ELNKAOUA.

Que son mérite nous protège…"

AMEN.

NÉCROPOLE

Trente-trois pierres tombales, plus petites, entourent celle du vénéré Rab. Elles recouvrent les restes des membres de sa famille, ainsi que de ses disciples. Les épitaphes se sont effacées avec le temps, excepté sur les tombes de R. Yehouda CHICHEPORTICHE, et de R. Yehouda BENSADOUN. La tombe qui côtoie celle du RAB, est, pense-t-on, celle de sa femme.

LA SOURCE

Non loin du tombeau du Rab, se trouve la "Source", dont l'eau est glacée, même pendant la période torride. D'après la tradition, Rabbi Ephraïm serait arrivé un vendredi soir, à Tlemcen. Altéré par une longue course, il ne trouvait nulle part de l'eau pour étancher sa soif. Apercevant un roc, il le toucha de la paume de sa main droite, et une source en jaillit : elle n'a pas cessé de couler depuis.

LA LAMPE

A l'entrée du Temple du Rab, se trouve un petit monument vitré, renfermant un grand "Ner Tamid" ou "lumière perpétuelle", qui brille sans interruption, depuis 5 siècles. L'huile nécessaire est fournie par les offrandes des fidèles.

Cette lampe perpétue ainsi l'âme du Saint Rab.

PÈLERINAGE

La vénération du Rab est si grande, que tous ceux qui ont du chagrin, viennent y chercher un soulagement dans la prière et demander au Saint son intervention auprès de Dieu, pour que le Seigneur daigne envoyer un remède ou un adoucissement à leur souffrance. Les convalescents, au sortir de leur maladie, y font leur première visite, empreinte de piété et de dévotion.

SUCCESSEURS

En mourant, le Rab laissa deux enfants, qui, comme leur vénérable père, ont su conserver le bon renom de la famille et de la religion : R. ISRAEL, l'ainé, succéda immédiatement à son père ; R. YEHOUDA, dont la fille épousa le petit-fils du Rachbatz (Rab d'Alger), fut ensuite Chef de la Communauté ; il habita Oran, Mostaganem et finalement Tlemcen.

 

HILLOULA DU RAB

Pour rendre hommage au Saint Rab, la communauté de Tlemcen, récite, chaque Samedi et chaque Fête, une « Rahamana » à sa mémoire. Le 1er Kislev, jour anniversaire de sa mort, un office solennel est célébré en son honneur. Mais le grand pèlerinage sur sa tombe, a lieu, à l'occasion des Hilloulas de R. Meir Baal Haness et de R. Chimon Bar Yohaï (Lagh).

ANIMATION

Et depuis ce jour jusqu'à Chavouoth (Pentecôte), l'affluence est considérable. Les rues de la vieille cité sont envahies par une foule énorme, dans laquelle sont représentées toutes les classes de la société (même les non-juifs), qui vient contempler ce coin austère où a brillé un astre lumineux, pendant la sombre nuit du Moyen-Age.

CÉRÉMONIE

La fête débute par un grand office, célébré au Temple du Rab, en présence du corps rabbinique au complet. On procède à l'allumage des lampes des Saints les plus célèbres, et notamment : de R. CHIMON, de R. MEIR, du RAB, du RIBACH et du RACHBATZ (d'Alger), des "HAHMÉ HASSIDRA" (de Mostaganem), du REQUIEZ, de R. ABIHSERA, de R. BENSIDOUN, de Rabbi H. BLIAH, et depuis 1948, de HERZL. Puis vient le Sermon, la Bénédiction de la République, et enfin l'Etude du Zohar et le chant de ''Bar-Yohaï".

PROCESSION

Vers minuit, se forme près du Temple, un énorme cortège, composé d'hommes, de femmes, de jeunes et de vieux. Précédée d'un grand candélabre, cette foule se dirige en procession, jusqu'à la tombe du saint, en chantant des louanges à Dieu, et le remerciant de leur avoir permis d'atteindre ce grand jour.

C'est ensuite, le repas traditionnel, en famille ou en société, la visite à la source du Rab, où chacun se fait un devoir d'absorber un peu de son eau miraculeuse, qui, selon la tradition, possède des vertus curatives et salvatrices.

LA PERLE DU MOGHREB

TLEMCEN, vieille cité médiévale, couronnée de guirlandes de montagnes imposantes, abrite miraculeusement, côte à côte, deux célèbres sanctuaires : Celui de Sidi Bel Hassen, vénéré Saint de l'Islam, et celui du Rab Ephraim ELNKAOUA.

Israël et Ismaël ont créé, dans une harmonie parfaite un refuge spirituel, où les fidèles viennent chercher un apaisement aux tourments de la vie, dans la ferveur et la méditation.

 

QUELQUES-UNS des RABBINS DE TLEMCEN

 

R. Samuel SULTAN grand rabbin est décédé en novembre 1942, était l'arrière-grand-père maternel de Fred, Ephraïm ENKAOUA.

C'est lui qui à la demande de son maître Haïm BLIAH est allé de Tlemcen à Oxford !!!! Fin 19e siècle afin de récupérer les écrits du Rab de Tlemcen.

C'est l'édition  de ce livre en 1902 qui permit, entre autres, à Haïm BLIAH d'asseoir sa renommée. 

R. Ichoua HALEVI, auteur de Darké Haggemara, un des meilleurs ouvrages méthodiques sur le Talmud, commenté par le célèbre MARAN  "R. Joseph KARO".

R. Joseph ALACHKAR, (Rekiez) auteur d'un commentaire cabbalistique sur la Michna, ainsi que des différentes poésies. Sa tombe se trouve en face du Jardin du Rab.

R. Youda KALLACE, auteur de plusieurs ouvrages : Sefer Hamoussar (Morale), Chehita et Tréfoth (Maladies des bêtes), Messiah Ilemim (commentaire sur Rachi), etc.

R. Abraham GAVISON, premier médecin du Prince à la Cour d'Alger. Auteur de "Omer Hachikha", sur les Proverbes de Salomon. Il retourna à Tlemcen, sa ville natale, pour prêter son concours lors d'une peste qui ravageait cette cité. II y mourut, des suites de son dévouement.

R. Mendel ZIMRA, un des poètes les plus renommés de l’Afrique. Son frère R. Abraham ZIMRA composa plusieurs poésies, chantées dans toutes les occasions.

R. Abbamari KESPI, auteur d'une pièce de vers, publié par (R. Simon Duran l'ancien), dans Yabin Chemoua, ainsi que de Cheloth (responsa) publiés par le Rachbatz.

R. Nathan DJIYAN, auteur d'un grand nombre de poésies hébraïques et arabes, publiées dans Chibhé Elohim.

R. Allal BENSIDOUN, rabbin savant et homme intègre. Ses Piyoutim sont célèbres. Une rue porte son nom.

R. Isaac MOATTI, Païtan distingué et très estimé.

 

 
 
 
 
 

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