logo_transparent1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

 

                  

 

                Rabbi Isaac Luria Askénazi 

 

                par

 

                Caroline Elishéva REBOUH

 

     

 

 

Désigné la plupart du temps comme le "Ari zal" ou comme le Ari HaKadoshRabbi Itshak Luria est né de mère sefaradia alors que son père appartenait à une famille célèbre en Allemagne : la famille Louria, apparentée à Rashi

Le 5 Av est la date de son décès

Il naquit à Jérusalem en 1534 et, manquant de moyens de subsistance, la mère du futur cabaliste demanda asile à son beau-frère qui résidait en Egypte.

Il étudia auprès de célèbres  rabbanim en Egypte tels que le Radbaz[1]. Celui qui sera désigné par cet acronyme le Ari demeura en Egypte jusqu'à l'âge de 36 ans chez son oncle Rabbi Mordékhay Frances qui était un notable et subvenait aux besoins de son neveu et de la famille qu'il avait fondée (un fils et deux filles).

Le Ari passa de longues années à "revoir" le Zohar et il enseignait la Cabale. Les légendes qui entourent ce grand penseur transmettent qu'un jour le prophète Eliahou lui apparut pour lui intimer l'ordre de quitter l'Egypte pour regagner Safed (Tsfat) en 1570.

Il quitta donc son oncle avec ses deux filles qui contractèrent de beaux mariages puisque : 

 

- l'aînée des deux filles épousa un rabbin, Rosh Yeshiva à Safed : Rabbi Shlomo Sagis et

 

- la seconde épousa l'un des fils de l'auteur du Choulhan Aroukh : Rabbi Yossef Karo[2], contemporain du Ari.

 

En 1572 éclata une épidémie au cours de laquelle le Ari fut emporté à l'âge de 38 ans, un 5 Av, laissant derrière lui une œuvre cabalistique impressionnante dont l'un de ses disciples Rabbi Hayim Vital rapporta la majeure partie au nom de son maître.

Deux poèmes en araméen furent écrits par le Ari HaKadosh. Ces poésies sont chantées avant le Kidoush du vendredi soir et le second avant le deuxième repas du shabbat.

Le Ari fut un disciple du RaMaK[3]A une courte distance de la tombe du Ari se trouve une source d'eau naturelle à laquelle sont prêtées des vertus exceptionnelles concernant en particulier les femmes stériles ou qui ont du mal à procréer. Il est à préciser que cette eau est très froide en toute saison et que la femme qui désirerait s'y baigner devra être accompagnée d'un homme qui protègerait l'entrée car de nombreux hommes s'y trempent.

Le fait que les eaux de ce mikvé sont miraculeuses provient de la légende populaire qui rapporte que lorsque le Ari décéda et qu'il fallut procéder à sa toilette mortuaire, ceci se révéla impossible. Les membres du "dernier devoir" ou comme on a coutume de désigner ces personnes exerçant le "hessed beEmet" demandèrent au Ari de leur pardonner mais de leur laisser faire leur "devoir" et, la légende rapporte que le Ari se courba pénétrant entièrement dans les eaux de la source.

Il est donc une bonne habitude d'allumer une veilleuse à la mémoire de ce grand cabaliste.

Si vous allumez une veilleuse le 5 av au soir ou, le 5 toute la journée il suffira après l'avoir allumée de prononcer la phrase suivante : 

                               לעילוי נשמת הרב הגדול רבי יצחק לוריה אשכנזי )שנפטר כהיום הזה ) זכותו תגן בעדנו ושתהיה נשמתו צרורה בצרור החיים   

Pour l'élévation de l'âme du grand Rabbi Itshak Louria Ashkenazi (qui est décédé à la date d'aujourd'hui) que son mérite nous protège et que son âme soit liée au faisceau de la vie.

Léîlouy nishmath harav hagadol Rabbi Itshak Louria Ashkenazi (shéniftar kéhayom hazé) zekhouto taguen beâdénou veshétihyé nishmato tseroura betsror hahayim.

Si vous choisissez d'allumer à une autre date, ne prononcez pas les mots entre parenthèses

Caroline Elishéva REBOUH

 

LES REPAS DU SHABBAT du ARI ZAL

 

 


[1]Rabbi David ben Salomon Ibn Abi Zimra 1479 (Espagne)-1589 (Safed). A peine entré dans sa majorité religieuse, en 1492, après la promulgation des lois antisémites du grand Inquisiteur Ignace de Loyola, les parents du jeune David décident de quitter l'Espagne catholique et désormais ennemie des Juifs, pour s'installer au Caire. Plusieurs années plus tard, il fut nommé à 34 ans Grand Rabbin d'Egypte.

[2]Rabbi Yossef Karo 1488 (Espagne) -1575 (Safed) auteur du Choulhan Aroukh

[3]Acronyme de  Rabbi Moshé Cordovéro 1522 (Safed) -1570 (Safed). Il aurait été l'un des maîtres du Ari et il demanda qu'à son décès soit désigné par une colonne de fumée celui qui devrait lui succéder et cette colonne désigna le Ari HaKadosh. Malheureusement, celui-ci ne survécut au Ramak que deux années.

 
 

MORIAL - Association loi de 1901 - Le nom MORIAL est déposé à l'INPI © 2011 Tous droits réservés
Site réalisé Avec joomla Conception graphique et développement : Eric WEINSTEIN