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Par Danielle MORALI
Né le 4 août 1909 à Alger, Simon Morali est issu d'une longue lignée de rabbins et de savants.
Son père est le rabbin-dayane Isaac Morali, poète réputé, grammairien, enseignant, auteur de poèmes patriotiques et de plusieurs ouvrages dont la traduction en français de la Dissertation homilétique de Saadia Gaon et de la révision du Mahzor de Roch-Hachana et de Kippour dans lequel la traduction des pioutim (hymnes) a été effectuée par Simon Morali de 1942 à 1952 sous sa direction.
Par sa mère, Simon Morali descend du rav Enkaoua de Tlemcen, vénéré de tous depuis le XIVe siècle.
L'itinéraire du rabbin Simon Morali le conduit d'Alger à Paris où il fait ses études secondaires et rabbiniques au Séminaire Israélite de France, rue Vauquelin, de 1928 à 1934, puis à Constantine le temps de son service militaire.
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Avant-première du nouveau film de Michael Grynszpan ;
Manitou – la Parole Retrouvée, le 22 janvier au Centre Rachi à Paris.
le film événement sur les enseignements de Manitou (le Rav Leon Askenazi)
Vous pouvez dès à présent réserver vos places .
En présence du réalisateur et du producteur Olivier Cohen.
Pour en savoir plus
https://my.weezevent.com/manitou
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Originaire d’Espagne puis d’Italie, la famille Morali s’installe au XVIIIème siècle à Alger, elle compte de nombreux savants et rabbins dont le premier rabbin d’Alger, Zerahia Morali.
Né en 1867 à Alger, Isaac Morali est le fils de David Raphaël Morali, homme pieux exerçant les fonctions de ministre-officiant à titre bénévole et en même temps “commerçant d’une honnêteté exemplaire” comme le rapporte Abraham Elmaleh dans Le dernier Mohican de la poésie hébraïque sépharade en Afrique du Nord (Barcelone, 1954) consacré à Isaac Morali.
Il épouse en 1894 Anaïs Camille Kaoua, descendante du rav Enkaoua de Tlemcen.
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Liens du judaïsme algérien
avec Eretz-lsraël
Par
Yossef CHARVIT
Ue évolution dans l'attitude du judaïsme algérien à l'égard d'Eretz Israël se fit jour dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Elle se manifesta en particulier par une hausse notoire de la aliya, la "montée" vers la terre sainte, qui, de quelques dizaines de personnes par an, passa à plusieurs centaines.
Si jusqu'alors les juifs partaient à un âge avancé, désormais se dessine une tendance à quitter l'Algérie dans la force de l'âge.
Cette évolution est assortie de la diversification des motivations à l'émigration vers Eretz-lsraël : au-delà de celles d'ordre purement messianique qui l'avaient toujours inspirée -- servir le Créateur sur Sa terre, hâter la rédemption et être enterré en terre sainte — s'ébaucha dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une immigration d'essence séculière, fondée sur la volonté d'exploiter les potentialités économiques offertes par la terre promise, où s'annoncent quelques signes prometteurs de développement.
Quelles sont les raisons de cette évolution, symptomatique de l'époque ? Si les liens entretenus avec Eretz-lsraël constituent un élément décisif dans la conscience collective des juifs algériens, il ne fait pas de doute qu'ils adviennent à une période particulièrement propice.
Ces liens émotionnels trouvaient aussi leur expression dans l'attribution de noms de villes et de localités d’Eretz-Israël à celles d'Algérie, celles surtout qui se distinguaient par la piété de leurs habitants et la qualité de leurs yéchivot : Tlemcen, Constantine, Ghardaïa intitulées dans les sources locales « la petite Jérusalem » ou "la petite Safed ».
Les toponymes de Tibériade, Tsipori, Sichem, Hebron, Beershéva, Tyr, Sidon,, Pays du Néguev, Judée, Galilée servaient également à désigner des localités et des régions du Maghreb.
Source de l'information
Ouvrage "Elite Rabbinique d'Algérie et Modernisation"de Yossef Charvit
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DE L'AFRIQUE DU NORD A REGAVIM (1944-2009)
C'est un groupe de jeunes qui, au lendemain des années de guerre, ayant souffert de discrimination et camps de travail, à la recherche d'un judaïsme vivant et d'une société meilleure, a donné naissance au Kibboutz Regavim.
Dès juin 1944, arrivaient a Haïfa les 3 premiers havérim du mouvement pionnier d'Afrique du Nord, embryon du premier kibboutz nord-africain en Eretz Israel.
II fallut attendre cinq ans avant la fondation du Kibboutz Régavim. Le premier groupe, agrandi par l'arrivée d'une vingtaine de jeunes du mouvement d'Afrique du Nord, doit suivre les étapes qui leur permettent de s'intégrer, d'abord dans le kibboutz Beit Oren, ensuite au kibboutz Beit Hashita.