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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

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Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
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Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
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Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Extrait du texte de Norbert Bel Ange : De Mostaganem à Géryville – Les Dardanelles.

                 

"Au moment où l'on commémore le centenaire de la bataille de Verdun, je voudrais, ici, rappeler la bataille des Dardanelles."

Albert Londres, dans "Le Petit Journal", écrit en 1915 :

" …J’étais avec elles (les armées d’Orient) aux Dardanelles, cul-de-sac de la mort"

L’histoire des Dardanelles est fille des armées coloniales alliées. Qu’il s’agisse des "AN’ZAC" du côté britannique ou du corps expéditionnaire français. Celui-ci comptait dans ses rangs le 2e régiment de Marche d’Afrique. Lui-même constitué d’un certain nombre de bataillons de Zouaves. Bref, les Zouaves appartiennent pleinement à l’histoire militaire des Dardanelles. 

Si les sites des Dardanelles et le cimetière de Seddul-Bahr sont régulièrement visités par les anonymes en ces temps de commémorations centenaires, ils le sont un peu moins par les officiels.

Ce 27 janvier 2016, eut lieu au fort de Douaumont (Verdun) une visite officielle des plus discrète semble t-il. Le ministre algérien des Moudjahidin (anciens combattants algériens de la guerre d’indépendance) se rendit à Verdun pour honorer les combattants algériens en compagnie de son homologue français. Est-ce que

Tayeb Zitouni s’est-il rendu aux Dardanelles pour honorer les combattants algériens musulmans. Le fera t-il ? Je le souhaite !

En attendant, je voudrais, pour rendre hommage à ces Zouzous, à ces Chacals, citer le refrain d’un de leurs chants, le célèbre : « Pan, pan l’arbi ».

Dans ma prime enfance, mon papa (za’’l) nous en fredonnait un bout de refrain, aux paroles détournées, sans que nous en sachions l’origine.

"Pan, pan l’arbi,
Les chacals sont passés par ici
Par la route de Mascara… ".

Cela se passait quasiment un demi siècle après les faits. Et comble de la chose, en compagnie de l’un des mes beaux-frères, je l’ai fredonné, il y a peu, à notre petit-fils Éli.

Ainsi ce bout de chant est devenu "un objet transitionnel" comme une comptine. Ou presque.

Ce "Pan, pan l’arbi" vient d’être enregistré par le chœur de Radio-France (dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre). Il est connu comme étant le "chant du 1er Zouave".

Ce chant comporte huit couplets. C’est long pour un chant guerrier. Le texte est beau. Avec lyrisme, il évoque les combats dans lesquels les Zouaves furent engagés : la Crimée, l’Italie, l’Autriche, et naturellement la conquête de l’Algérie. Les qualités des Chacals sont aussi mises à l’honneur. Voici les premières paroles du refrain, suivies des toutes dernières de ce chant.

"Hourra ! Hourra ! Mon noble régiment
Le canon résonne et le clairon sonne !
Hourra ! Hourra ! Zouaves en avant ! Hourra ! Hourra ! En avant ! En avant !
Pan ! Pan ! L’arbi ! Les chacals sont par ici,
Les chacals, ces vaillants guerriers…"»

"…Mais si soudain survient dans une fête
Un vieux chacal au front cicatrisé,
Qu’un doux sourire acquittant cette dette,
Lui paye, enfants, le sang qu’il a versé."

Dans les lignes qui vont suivre, je reviendrai, à ma manière, sur ces terribles combats des Dardanelles. Auparavant, je voudrais mettre en guise d’exergue quelques pensées de l’historien israélien Élie Barnavi sur la guerre, tirées de l’un de ses derniers livres : « Dix thèses sur la guerre » (éditions Flammarion, collection champs, Paris 2014).

"L’histoire montre que la guerre est une épreuve inévitable quel que soit le régime politique en place."

"Toute guerre porte en elle, à des degrés divers, une certaine barbarisation des comportements humains"».

Nous le verrons un peu plus loin.

"Pour Élie Barnavi, la guerre est une expérience humaine extrême, laquelle requiert un conditionnement psychologique puissant des individus appelés à y participer. Mais elle est aussi une expérience collective extrême qui requiert une organisation sociale et un conditionnement adéquats. En France, après 1870, les institutions de la République, l’armée et l’école prennent en main l’éducation des citoyens et contribuent à la création d’une culture de guerre spécifique essentiellement anti- allemande." (Propos tirés de l’article de Christian Birebent : "Le guerrier et l’historien" paru sur le site de la fondation Jean Jaurés, octobre 2014).

Ces propos font naître chez moi de multiples questions :

Quelle fut cette culture de guerre que nos jeunes juifs d’Algérie ont-ils pu recevoir dans les écoles de la République ?

Quelle culture de guerre leur fut transmise dans leur milieu familial ?

Comment ces jeunes juifs qui connurent à l’aube de leur vie "le baptême du feu" ont-ils réagi ? "Encombrés" par leur éthique juive ? Sans points de repères parmi leurs ancêtres ?

Seuls leurs récits, leurs lettres pourraient nous en apprendre davantage. Mais hélas, jusqu’alors rien de cela ne m’est passé entre les mains. D’où peut-être ma tentation d’utiliser les pouvoirs de la fiction ?

En attendant que la fiction (celle de Pierre Miquel et la mienne) vole au secours de l’Histoire, il me faut évoquer les aspects factuels de cette bataille des Dardanelles.

La première donnée est la présence massive des soldats magrébins, environ 18% des effectifs, soit un soldat sur 5. Cette seule donnée justifie amplement l’intérêt que je porte à cette bataille. Bon nombre de familles juives algériennes ont eu souvent un des leurs, soldat dans les Dardanelles.

Norbert Bel Ange le 2 juin 2016

BON DE COMMANDE

Norbert Bel Ange : Les juifs du département d’Oran dans la Grande Guerre (1914-1918) - De Mostaganem à Géryville (2e cahier)

Dans ce deuxième cahier, il sera à nouveau fortement question de ces soldats « morts pour la France », dont mes deux grands pères, de leurs familles, habitants parfois de modestes villages. Des Zouaves ( photo ci-dessus), de la bataille des Dardanelles, il en sera aussi question. Il sera évoqué, aussi, le sort des prisonniers de guerre et des soldats condamnés par la justice militaire. Le tout à travers des documents inédits. Enfin, la fiction s’invite pour donner plus de poids à l’Histoire.

Attention date limite de vos commandes : le 15 août 2016.

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Prix pour 1 exemplaire : 18 euros( frais d’envoi compris)

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Norbert Bel Ange : 24, rue Jean Moulin 38130 Échirolles France

 

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