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Par Danielle MORALI
Les soirées du Seder : Un programme éducatif en quatorze actes
Pièce maîtresse de la soirée du Seder, la Haggadah de Pessah relate la sortie d’Egypte et la constitution du peuple juif. Récit domestique que les parents sont tenus d’enseigner à leurs enfants, la Haggadah se caractérise par une pédagogie active qui implique les enfants dans le processus d’apprentissage. Composé de quatorze tableaux où alternent textes, rites, symboles, repas et chants, le Seder -terme hébreu pour ordre ou programme- structure le déroulement de la soirée et désigne la soirée elle-même.
Comme dans tout acte éducatif, la transmission opérée lors du Seder concerne à la fois le récit, les manières de le transmettre et les acteurs qui la mettent en œuvre ; d’où l’importance des quatorze points du programme qui sont autant d’actes d’inculcation exercés au sein du foyer par le chef de famille.
On nous permettra à partir de notre expérience de proposer quelques réflexions sur ce sujet.
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par Caroline Elishéva REBOUH
Le soir du Seder de Pessah, après avoir lu le récit de la sortie d'Egypte, après avoir répondu aux questions posées par les enfants et les convives et être venus à la rencontre de ceux pour lesquels tous ces signes - évoqués pendant le récit – restent énigmatiques, après avoir bien mangé et bien bu, vers les dernières pages de la haggada figure le texte que tous les assistants ont coutume de chanter avec entrain bien que son sens ne soit pas forcément compréhensible puisqu'écrit en araméen.
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Par Caroline Elishéva REBOUH.
Avant que ne sonne l'heure de la sortie d'Egypte dans un déchirement dramatique, se sont abattues sur ce pays immense que fut l'Egypte de Pharaon, dix plaies.
Dix plaies dont la finalité était en réalité d'éprouver les sentiments du roi d'Egypte envers l'Eternel mais son orgueil si démesuré l'empêcha de voiroù se situait son intérêt et celui de sa famille et même celui de son peuple….
Le peuple égyptien avait appris du roi et de ses serviteurs à maltraiter et à mépriser ces Hébreux en attente de devenir des membres de la Nation Juive (1).
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Par Jean Luc ALLOUCHE
Dans mon enfance constantinoise, j’avais quelques bons compagnons d’école primaire et du Talmud Thora nommés Cassuto, Benisti, Nahmias, Chicheportiche. Dans mon esprit, leurs patronymes n’étaient pas moins judéo-berbères que Barkats, Fitoussi, Guedj, Halimi ou… Allouche.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris que Cassuto était d’origine livournaise ; que Bénisti était la contraction-corruption de « Beneviste » (« Sois le bienvenu ! », en catalan ou en espagnol). Quant à Chicheportiche, est-il rien qui sonne davantage maghrébin que ce nom ? Eh bien non, c’est le très lusitanien Sasportes, Sasportas, Saporta, qui dériveront ensuite, sous les cieux d’Afrique du Nord, en Partouche, Sportouch, etc.
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Par Jean Luc ALLOUCHE
A rebours, l’accueil de leurs frères locaux n’était pas, à l’occasion, toujours affable.
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Par Jean Luc ALLOUCHE
En fait, après 1492, l’arrivée de juifs espagnols s’étale jusqu’au XVIe siècle qui connaît un afflux de marranes du Portugal, de France, d’Italie (Livourne essentiellement, longtemps centre intellectuel du judaïsme maghrébin, grâce à ses imprimeries) et même de Constantinople.
Au début, cette hégémonie grandissante n’alla pas sans heurts avec les tochavim, furent regardés de haut par ces expulsés qui se considéraient un peu comme des hidalgos du judaïsme, mais, assez vite, en Algérie, les deux populations se mélangèrent, ne serait-ce que par les unions matrimoniales. (Ce qui ne fut pas le cas, comme on sait, de la Tunisie voisine où le conflit entre Touansa (« Tunes ») et Grana (originaires de Livourne) fut fort vif et dura jusqu’au XXe siècle…)
Ces « séfarades » apportent avec eux leur liturgie qu’ils imposent à toutes les communautés juives du Maghreb de même que leur interprétation des lois de la Halakha. Cette influence, pour ne pas dire cette prédominance, s’exerça au fil des siècles.
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Par Caroline Rebouh
Le mois de Nissan est appelé dans la Torah le mois du printemps et c’est au cours de ce mois qu’est récitée la bénédiction sur les arbres fruitiers en fleurs (Birkat Ha-Ilanot).
Le Nouvel-an (Roche ha-Chana) est fêté les deux premiers jours du mois de Tichri, mais en raison du verset biblique qui déclare que le mois de la sortie d’Egypte doit être placé au "commencement des mois" (Exode XII, 2), c’est le mois de Nissan qui est considéré comme le premier mois de l’année.
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L’association Morial remercie le Rav Oury Cherki de permettre de publier ses écrits.
Unité des valeurs
La famille Azoubib a fourni nombre de sages éminents à la communauté d'Alger. Un de ses membres, Rabbi Saadia ben Nehoraï Azoubib II (déc. env. 1725) dans l'appendice de son ouvrage monumental "Tokhe'hot moussar" sur le livre des Proverbes, s'interroge sur le verset des Psaumes : "Éloigne-toi du mal et fais le bien, cherche la paix et poursuis-la" (Ps. XXXIV, 5).
Ne suffirait-il pas de dire qu'il faut s'éloigner du mal, la recherche du bien étant implicite? Sa réponse repose sur une analyse profonde la psychologie humaine. S'éloigner du mal requiert une qualité de froideur, alors que faire le bien nécessite la chaleur de l'enthousiasme.
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Lecture Ezéchiel : 36, 16-36
Par Caroline Elishéva REBOUH
Chabba Para est le troisième des quatre shabbatot particuliers avant Pessah : il y a eu shabbat shekalim, shabbat zakhor avant Pourim, ce shabbat – celui de la vache rousse- et le shabbat hahodesh introduisant le mois de Nissan ou mois de la liberté retrouvée, de la fête de Pessah.
Dans le livre d’Ezéchiel se trouve cette haftara spéciale.
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Dimmanche 26/02/2023 de 15h à 18h, Le Centre d’Etudes Juives Simon Morali et l’Amicale Sépharade de Nancy ont le plaisir de vous inviter au Centre André Spire, 19 bld Joffre, Nancy.
Exposition « Les Juifs en Afrique du Nord : Mémoires et Histoire (1870-1962) »
Archives et documents exclusifs recueillis à Nancy, Catalogue de l’Exposition, Danielle Morali, Université de Lorraine.
« Le 8 novembre 1942 : Débarquement des Alliés à Alger »
L’action des étudiants juifs dirigés par José Aboulker, Robin Metzger Bensadoun, étudiant chercheur.
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Sa droiture, sa culture, son érudition en matière sacrée comme profane, n’acceptant aucune compromission, sa conscience aiguë de tous les problèmes de société dont il puise la solution dans sa foi, dans sa connaissance de la Bible, et dans l’étude de la Thora pour appeler de tous ses vœux à la tolérance et à la paix, sont sans comparaison.
C’est un mensch, dirait-on en langage ashkénaze qui place l’éthique au-dessus des honneurs, et cela, mêlé à une grande humilité, une grande modestie et une extrême discrétion comme l’était le Grand Rabbin Naouri en matière de Tsédaka par exemple, qui disait-il souvent, est un acte de justice et non de charité condescendante.
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Par le Professeur Marc ZERBIB, président de la Synagogue des Tournelles et président de l'association des Juifs Originaires du Constantinois (Ajoc)
Texte transmis par Jacques NAKACHE
C’était un Homme bon , honnête et très érudit tant pour nos textes que pour le profane,. Il était toujours tourné vers l’autre qu’il écoutait et conseillait.
Il était Grand Rabbin de France élève chéri de son maître le Grand Rabbin Naouri (zal) acteur majeur et transmetteur du Judaisme d’Algerie et plus particulièrement Bonois et constantinois.
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Le professeur Menachem Ben-Sasso, Président de l'Université. Hébraïque de Jérusalem et Mr Marc Eisenberg, le Président de l'Alliance Israélite Universelle vous invitent à célébrer ensemble le demi-siècle d'activités du Grand Rabbin René Samuel SIRAT dans le développement de l'enseignement de la langue et de la littérature hébraïques au niveau universitaire, et dans l'action pédagogique éducative au service des Universités en France, en Europe, et à Jérusalem, et de la Communauté Juive de France.
Le Grand Rabbin René Samuel Sirat est une personnalité déterminante du judaïsme contemporain et de la communauté juive de France, dont il a été Grand Rabbin de France de 1981 à 1988, Grand Rabbin au Consistoire central, puis Grand Officier de l’Ordre national du Mérite en 2012.