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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

André Chouraqui

Né à Aïn-Témouchent en 1917, décédé à Jérusalem en 2007.

 

 

 

 

 

 

On trouvera ses oeuvres sur :

 http://www.andrechouraqui.com/bilio/biblio.htm

                                                  

Histoire des Juifs en Afrique du Nord - Éditions du Rocher 1998. 

-Tome 1 : Exil au Maghreb. 

-Tome 2 : Retour en Orient. 

 

Analyse par Paul Benaim :

Sur les pas d'André Chouraqui* : à la découverte d'une "terre inconnue"

Ce texte s'adresse à ceux qui n'ont pas (encore) eu le loisir de lire les 600 pages de l'ouvrage d'André Chouraqui : Histoire des Juifs en Afrique du Nord.

 Cet ouvrage raconte l'exil des Juifs au Maghreb, vécu durant près de trois millénaires, exil qui s'achève en quelques décennies avec l'accession du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie à l'indépendance, coïncidant avec la résurrection de l'Etat d'Israël.

" Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ?" Telles étaient les interrogations d'André Chouraqui enfant, élève du lycée d'Oran de 1928 à 1935, questions qui demeuraient sans réponses: aucun historien ne s'était penché sur cette minorité juive vivant dans un océan berbère et arabe, mais présente au Maghreb avant la conquête romaine et l'invasion arabe.

Pour combler cette lacune, André Chouraqui a écrit ce livre, publié pour la première fois en 1985 et réédité en 1998. L'auteur nous confie qu'il a parcouru la région à la recherche d'archives disséminées sur un immense territoire, étendu de la Méditerranée à l'Atlantique et se prolongeant au sud par le désert du Sahara.

Les récits d'historiens romains, arabes, hébreux, espagnols sont parfois contradictoires et certaines de leurs affirmations paraissent invraisemblables. André Chouraqui s'efforce de distinguer la réalité historique des mythes et des légendes.

Tâche délicate dont il mesure la responsabilité :

 « Aussi n'est-ce pas sans trembler que l'on devient historien d'un tel passé, d'autant plus qu'il constitue sur les tables de l’humanité et sur celles même d'Israël une terra incognita » écrit-il dans les premières pages de son ouvrage, devenu un ouvrage de référence.

Pour donner une idée de son contenu, nous répondrons aux sept questions que se posent les descendants des Juifs d'Afrique du Nord.

1 - Quand les Juifs se sont-ils implantés en Afrique du Nord ?

Les origines sont multiples, les premiers flux migratoires remontent à l'antiquité, les derniers au XVème siècle.

- La première vague serait venue du Proche-Orient: avec les Phéniciens, originaires de Tyr, des " colons" juifs auraient participé à la fondation de Carthage en 813 avant J.-C. puis au développement de l'Empire carthaginois, jusqu'à sa destruction par les Romains en 146 avant J.-C.

- La deuxième vague aurait fui la Judée après l'invasion perse et la destruction du premier temple par le roi Nabuchodonosor en 586 avant J.-C.

- La troisième vague est liée à la guerre des Juifs contre les Romains marquée par la destruction du deuxième temple en 70 après J.-C. Les conditions de vie précaires, la misère, la famine, l'insécurité, avaient contraint de nombreux Juifs à essaimer sur tout le pourtour méditerranéen, où ils seront rejoints par des milliers de combattants prisonniers devenus esclaves des Romains.

- Les quatrième et cinquième vagues sont venues d'Espagne après la reconquête de la péninsule ibérique par les Chrétiens : en 1391 après des massacres en Castille, en Aragon et aux Baléares, puis un siècle plus tard en 1492 à la suite du décret d'Isabelle la catholique donnant le choix entre l'expulsion, la conversion au catholicisme ou le bûcher. 

2- Qu'en est-il de la conversion des Berbères au Judaïsme ?

Le prosélytisme juif a été autrefois une réalité : plusieurs tribus berbères se sont converties au judaïsme, mais nombre de ces berbères fraîchement judaïsés adopteront la religion des conquérants islamiques.

La Kahéna, reine berbère convertie au judaïsme, qui dirigea le très éphémère royaume berbère, mènera la lutte contre les Arabes à la tête de guerriers juifs et berbères. Elle succombera devant les forces ennemies, mais ses deux fils se convertiront à l'islam et avec 12000 cavaliers berbères partiront à l'assaut de l'Andalousie.

Le nombre de Berbères judaïsés demeurés juifs est impossible à chiffrer. 

3 - Qui a gouverné l'Afrique du Nord durant ces trois millénaires, et quel était le statut des Juifs sous ces différents régimes ?

Du temps de Rome (de 146 avant J.-C. à 430 après J.-C.), après une ère de tolérance, les persécutions ont repris avec la christianisation de l'Empire romain.

Fermons vite une parenthèse d'un siècle, l'ère des Vandales, barbares venus de Germanie, qui auraient été plus délétère pour les Chrétiens que pour les Juifs.

Avec Byzance (533- 642) les Juifs sont à nouveau victimes des persécutions chrétiennes.

Le règne de l'islam débute en 642. Il a été longtemps celui d'une mosaïque de dynasties arabes puis le Maghreb est tombé aux mains des Turcs de l'Empire ottoman à partir du XVème siècle.

« La survie des Juifs pendant leurs exils en pays musulman et en Europe constitue un miracle non moins important que leur sortie d'Egypte sous la conduite de Moïse ». 

Cette phrase citée par André Chouraqui n'a pas été écrite au XIXème ou au XXème siècle comme on pourrait le croire : son auteur est un théologien juif du XIème siècle, ce qui en dit long sur la condition des Juifs en Afrique du Nord et en Europe entre le septième et le  onzième siècle. Le jugement de ce théologien demeure vrai sur une période encore plus longue, jusqu'en 1830, soit 21 siècles sous le joug islamique !

Cette survie s'explique aisément lorsque l'on sait que le sort des Juifs était différent suivant les périodes ou les dynasties, la pire ayant été celle des Almohades, comme nous le rappelle André Chouraqui :

"Ce qui, à un moment déterminé est vrai pour les Juifs du royaume de Tlemcen, est contredit au même moment pour ceux de Tunis, de Kairouan ou de Marrakech".

 Le statut de dhimmi, et ses humiliations, statut de sujets chrétiens et juifs bénéficiant d'une protection pour être autorisés à vivre en Terre d'Islam, était appliqué de façon plus ou moins stricte. La djizzya était un tribut apporté annuellement par le représentant de la communauté juive en échange d'une ... gifle. Ici ou là se sont déroulés des pogroms, mais ces explosions de violence n'étaient pas planifiées ; elles consistaient plus en pillages qu'en massacres ou en conversions forcées. 

La ghettoïsation dans les mellahs du Maroc, qui comportait des avantages et des inconvénients pour leurs habitants, n'était pas perçue comme une mesure coercitive, mais, avec la surpopulation, les conditions de vie y étaient devenues épouvantables.

Et l'on comprend que la conquête de l'Algérie par la France en 1830 et l'instauration d'un protectorat sur la Tunisie en 1881 et le Maroc en 1912 aient été considérées par les Juifs comme une libération : elles mettaient fin à 21 siècles de "dhimmitude" et constituaient une ouverture vers la modernité. 

De plus le décret Crémieux. (octobre 1870) accordait la citoyenneté française à tous les Juifs d'Algérie. Ce décret qui avait déclenché la colère des antisémites, particulièrement virulents au moment de l'affaire Dreyfus, a été abrogé sous le gouvernement Pétain (octobre 1940) et il fallut attendre 1943 et le gouvernement de Gaulle pour que les droits des Juifs soient rétablis.

En 1962 les Juifs d'Algérie ne pouvaient prendre le risque de devenir les sujets d'un Etat arabe et n'ont pas eu d'autre choix que de quitter leur terre natale, tout comme leurs coreligionnaires de Tunisie et du Maroc.

4- Des Juifs d'Afrique du Nord se sont-ils convertis à l'islam ?

Des conversions forcées ont eu lieu, mais il semble qu'elles aient été limitées à certaines périodes, notamment au cours de la dynastie des Almohades.

Le sentiment de communautés dispersées d'appartenir au même peuple a constamment prévalu, mis à part les conflits ou plutôt les rivalités entre autochtones et nouveaux arrivants d'Espagne sur des questions de rite religieux. 

5 - En quelles langues s'exprimaient-ils ?

L'hébreu n'a plus été la langue parlée, mais il est demeuré la langue de la prière et des livres religieux. Les langues parlées ont été l'arabe, le judéo-arabe, le judéo-berbère, le judéo-espagnol puis le français. 

6- Où vivaient les juifs d'Afrique du Nord et quelles étaient leurs professions ?

 Certains étaient des citadins, d'autres des ruraux sédentaires ou semi-nomades, quelques uns, dans le sud tunisien ont été des troglodytes.

Ils étaient commerçants, artisans, cultivateurs dans des proportions sans cesse fluctuantes ; avec la présence française, de nombreux Juifs ont exercé des professions libérales ou sont devenus fonctionnaires de la République.

7- Que sont devenus les Juifs d'Afrique du Nord ?

 A l'accession de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie à l'indépendance, une infime proportion de Juifs est demeurée au Maghreb : la majorité a quitté l'Afrique du Nord pour se rendre en Israël, en France, au Canada ...  mais nombre de Juifs ont fait leur alya après une étape plus ou moins longue en France ou outre Atlantique.

Avec le retour en Israël, "la boucle est bouclée", les Juifs d'Afrique du Nord sont revenus, après un long exil, sur la terre de leurs ancêtres.

Erudition, impartialité, rigueur, tels sont les termes qu'inspire la lecture de "L'histoire des Juifs en Afrique du Nord", fruit d'un travail considérable de l'auteur aidé par des chercheurs, Mme Colette Guigui et M. Gabriel Barel, qui ont contribué à réunir, à traduire et à analyser la riche documentation sur laquelle s'appuie l'historien.

 Notes

 *André Chouraqui, né en 1917 à Aïn-Témouchent, nous a quittés en 2007, à l'âge de 90 ans, au terme d'une vie exemplaire: ce juriste de formation a été l'auteur de traductions de la Bible et du Coran, de poésies et de nombreux ouvrages, parmi lesquels sa célèbre autobiographie « L'amour plus fort que la mort ».

Il a fait son alya en 1958 ; en 1965 il a été élu vice- maire de Jérusalem.

Il existe une association des amis d'André Chouraqui vouée à perpétuer sa mémoire.

 

 

Commentaires (1)

 
  • 1. salvador jose | Dim 25 Août 2013

Shalom la maison andre chouraqui moi je suis en 'angola je tiens de lure la bible version chouraqui en internet mans comment je peux le voir la bible en langue français et en langue portugèus vraiment que YHWH ADONAI que ns fasse grace pour j'achete la bible chouraqui Ame

 

Une diaspora méconnue : Les Juifs d'Algérie.

 

Commentaire d'Albert BENSOUSSAN : publié dans le Blog de TERRE D'ISRAEL le 3 octobre 2008

       http://www.terredisrael.com/infos/?p=2196   

Il faut se rappeler la haute figure de Henri Chemouilli, que j’ai bien connu à Alger, et qui est l’auteur d’un livre majeur (et controversé) : Une diaspora méconnue. Les Juifs d’Algérieil développe sa thèse de l’appartenance des Berbères au judaïsme.

Pour lui les Berbères étaient presque tous des Juifs ou des « judaïsés », comme le dit l’historien berbère Ibn Khaldoun de la célèbre Kahéna (Dihya Bent Tabeta), qui s’illustra dans sa résistance à l’Islam au VIIème siècle. Ce professeur de philosophie (au collège du Champ de Manoeuvres, à Alger) fut aussi un collaborateur assidu et apprécié du journal de Jacques Lazarus, "Information Juive". 

Il était cultivé, disert et truculent dans sa façon de parler. Je me le rappelle comme une forte personnalité — d’aucuns auraient dit "une grande gueule", mais c’est aussi un compliment.

Une anectode concernant Henri Chemouilli trouvée sur le site du Lycée Lavoisier :

M. Chemouilli 1962-1963, professeur de Philo en provenance directe d'Algérie où il n'avait pas pu sauver les épreuves d'un livre de philo qu'il venait juste de terminer.

Un de ses fils avait notre âge, il était dans un lycée voisin.Il a assisté pendant une heure à un cours de son père, au premier rang sans que celui-ci le remarque.

Il faut dire qu'il avait des lunettes style ''cul de bouteille'' comme nous disions à l'époque! En fait pendant un an, nous avons plus parlé de l'Algérie que de Philo. Heureusememnt au bac MT, le tirage au sort a sorti Histoire !

 
 

Commentaires (1)

 
  • 1. Boualem SAADI | Dim 23 Déc 2012

Ma réflexion est la suivante. Au regard de l'histoire et de l'anthropologie culturelle: d'une côté, la présence des Berbères (appellation discutable attribuée aux plus anciens autochtones d'Algérie) seraient, selon les archéologues et anthropologues, attestée vers -9000 ans (époque de la culture et de la civilisation ibéromaurusienne); de l'autre, l'apparition sur la scène de l'histoire des premiers Israélites (en Syrie-Palestine antique du côté de la vallée de Jezréel) remonterait vers le Xe ou XIe s. avant J.C.: soit près de 8 millénaires après les "Berbères". 


La lecture historiographique de l'historien "génial" (selon l'expression d'A. Chouraqui), devenue une thèse pérennisée depuis l'époque dite médiévale tout en en citant en exergue l'historien Ibn Khaldoun, me semble discutable et controversée.

 

Né à Oran en Algérie. Joseph Boumendil a accompli une carrière universitaire en France, dans le domaine des sciences sociales.

 

Ses publications antérieures s'inscrivent dans ce champ. Depuis quelques années, il a réorienté ses recherches vers une thématique plus littéraire, s'intéressant, entre autres, à la judaïcité algérienne et à son histoire : le présent ouvrage en est le premier produit.

 

Elissa ou le mystère d'une écriture - Enquête sur la vie et l'oeuvre d'Elissa Rhaïs

Roman (broché). Paru en 01/2009 Ed. Séguier

 

Les voies du Destin sont impénétrables, même pour les écrivains.

Voici une romancière, née en Algérie, qui eut les faveurs du public français dans les années 1920.

Après la gloire parisienne, la mort à Blida. Puis l’oubli. 1982 : un mauvais procès en analphabétisme lui est intenté. Et de nouveau le silence.

Elissa venait d'un milieu juif très modeste : aussi, pour devenir la première femme algérienne à être admise dans le cercle fermé de la République des Lettres, dut-elle emprunter, contre son gré, le masque fragile d'une mystérieuse musulmane.

Elle mérite aujourd’hui d’être réhabilitée et reconnue comme une écrivaine authentique pour sa créativité et son talent, pour le monde qu’elle a su faire vivre par sa plume et qui est le reflet fidèle de son Algérie natale.

Le portrait d'Elissa Rhaïs vers 1920.

 

"La George Sand de l’Islam, un Loti enfin authentique, une Eberhardt qui aurait percé.Elle avait réussi ce à quoi tous s’essayaient en vain : ouvrir à la pensée métropolitaine notre empire, précipiter des djellabas et des robes à fleur dans les bras de la République. Elle a chanté tout ce que nous avons aimé et que nous avons quitté pour un ailleurs plus âpre et plus vaste. Elle seule était capable de jouer de l’illusion coloniale comme elle en a joué. Elle fut quelqu’un de merveilleusement suranné : elle incarna le mythe d’une Algérie heureuse et irremplaçable dans nos cœurs". Jules Roy

 

albert-bensoussan.jpg

Né à Alger en 1935. Romancier, traducteur et universitaire. Professeur agrégé d'espagnol au lycée Bugeaud d'Alger jusqu'en 1961. Assistant en Sorbonne en 1963, il a enseigné à l'Université de Rennes-II de 1978 à 1995.

Mon texte des Algériens au café : "Le Chibani et la Tachibent" a été conçu, dans mon esprit, comme un hommage à la double culture arabe et berbère de l'Algérie, et aussi comme un hommage à ces Juifs du Maghreb qui étaient tout à la fois si français et si indigènes."

Mon enracinement dans cette mémoire plurielle d'Algérie est ma véritable patrie, et que ce passé-là, apparemment oblitéré par l'exil, reste vivace. 

 

- L'échelle sépharade (L'Harmattan, 1993)

- L'échelle algérienne (L'Harmattan, 2001)

- Une enfance algérienne (collectif) (Gallimard, 1997)

- Les Algériens au café (collectif) (Al Manar, 2003)

-  Mes Algériennes (Al Manar, 2004)

 

 

 

  

 

 

Commentaires (1)

 
  • 1. DAYEZ Jacques | Mar 05 Fév 2013

Monsieur,

Amateur d'automobiles anciennes je recherche l'histoire d'une automobile vendue à Mr BENSOUSSAN le 16 novembre 1949 à Genoble et partie en Algérie (ORAN). Il s'agit d'un véhicule de marque Delahaye 135 que je souhaiterais restaurer au plus proche de l'état d'origine et recherche donc de la documentation et idéalement des images.
En espérant que vous puissiez m'aider
Bien cordialement
Jacques DAYEZ

Roland BACRI

 

 

Né à Alger en 1926. Journaliste au Canard sauvage à Alger, il écrit régulièrement dans Le Canard enchaîné à Paris en 1956. Il est mort au printemps 2014.

 

 


Pseudonyme : Roro de Bab-El-Oued, le petit poète. 

"Nous z'autres en Algérie, sept langues faut qu'on tourne en même temps avant de bien parler pataouète! Le français naturel, l'espagnol, l'italien, le grec, le provençal, l'arabe et le judéo-arabe. Vous vous rendez compte cette richesse lingouistique?

Quelques unes de ses œuvres :

  • Le petit Poète (La Canardothèque,1957)

  • Refus d'obtempérer, dessins de Siné (J.-J. Pauvert,1960) 
  • Le guide de Colombey, photos d'Alain Ayache (1961)
  • Et alors ! Et oila ! (1968)
  • Le Roro, Dictionnaire pataouète de langue pied-noir (1969)
  • Trésor des racines pataouètes (Belin,1983)
  • Les Rois d'Alger (1988)

     

 

Citations de Roland BACRI

- Idée de génie : mettre la pomme deNewton dans la brouette de Pascal.

- Je suis objecteur de science-con

- Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. Qui vivra verrrat

-Quand je vois tous ces couples fidèles je me dis que tout le monde peut se tromper. *

-Avant de me dire que né dans la poussière je redeviendrais poussière, ils devraientd'abord balayer devant leur porte ! 

- Combattre pour la paix, il paraît que c'est de bonne guerre.

-La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle

-Ces lois sont d'une logique ! Pour expulser les gens, on leur fait une mise endemeure

-Ici gît suis. Ici gît reste.

-Le bonheur s’alimente volontiers de malentendus

-Ne dites jamais de quelque chose : c’est acquisDites : c’est à moi ! 

-Le tabac, c’est mauvais pour l’état général mais, pour l’Etat en particulierexcellentpour le coffre

-Pour Juliettetous les chemins mènent à Roméo

 

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