logo_transparent1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Par Didier NEBOT                                    

Expulsion des juifs d’Espagne - Gravure sur cuivre © mahJ

 Malgré la demande du Ribach de passer outre à cette attitude dédaigneuse, la lutte  s'amplifia et éclata lors de l'événement suivant : quarante-cinq personnes arrivèrent en bateau de Majorque.
C'étaient des réfugiés de Majorque, Valence et Barcelone. Le prince voyait d'un bon œil leur arrivée dans sa ville car ils devaient payer double ; en effet, c'était la nouvelle loi, alors qu’auparavant, on accueillait les rescapés gratuitement. Ainsi, les Juifs continuèrent à s'enfuir d'Espagne pour se réfugier en Algérie après le traumatisme des émeutes qui s'étaient produites en Espagne.

Leur seul but était de continuer vivre leur judaïsme tant au grand jour qu'en secret.

 Un jour, 45 réfugiés arrivèrent en Algérie dans un bateau en provenance de Majorque. Certains habitants d'Alger virent d'un mauvais œil la venue d'autres Juifs à Alger. Apparemment, il s'agissait d Juifs d'origine espagnole et non des habitants de l'île. Ceux-ci craignaient d'être touchés du point de vue financier. En effet ceux qui venaient d'Espagne possédaient, pour la plupart les mêmes qualifications économiques et commerciales. Les Majorquins craignaient donc la concurrence.

Ce même Untel avait oeuvré auprès du gouvernement afin d'empêcher le débarquement des nouveaux venus. Il essayait aussi de les convaincre de retourner à Majorque. Dans cette hypothèse, leur retour constituerait un obstacle à la venue d'autres rescapés, lesquels prendraient conscience que les portes de l'Algérie étaient verrouillées devant les Juifs rescapés d'Espagne. En outre renvoyer les réfugiés en Espagne les exposait à des châtiments sévères et mettait leur vie en danger si l'on découvrait qu'ils s'étaient enfuis de la péninsule.

 

Nous apprenons de la sorte que le gouvernement algérien avait, au début, ouvert ses portes aux Juifs réfugiés, sans même leur demander une taxe d'entrée douanière en Algérie. Dans la ville de Ténès, on apprit de même que le gouvernement local accordait une aide pour l'intégration des réfugiés. Ainsi, ceux-ci eurent droit à des réductions d'impôt par tête alors que les Juifs locaux n'en bénéficiaient pas. Cela provoqua le mécontentement des habitants de la ville. De ce fait, les habitants d'origine musulmane virent d'un mauvais ceil la venue d'un trop grand nombre de Juifs dans la ville. Ils redoutaient qu'une augmentation de la population n'entraînàt un grand besoin et provoquerait une hausse des prix. Ils firent donc appel au juge de l'époque, Alkadaï ben Mahraz, afin qu'il interdise l'entrée des Juifs d'Espagne dans la ville.

 

Alkadaï ben Mahraz réprimanda les quelques descendant d'Ismaël venus lui demander de ne pas autoriser le débarquement des Juifs sur la côte car cela aurait pour conséquence de provoquer une augmentation du taux d'inflation. Le magistrac, irrité, les chassa de son palais en les insultant : « Je croyais que vous étiez des croyants mais je vois que vous êtes des rebelles. Par conséquent, je ne vois pas pourquoi D.ieu vous apporterait votre subsistance dans le monde ? N'est-ce pas qu'un individu vit sur la simple parole de D.ieu »

Le Cadi, c'est-à-dire le juge, rejeta leur demande car leur crainte provenait d'un manque de confiance religieuse. Et, selon lui, ces plaintifs croyaient que l'homme pourvoyait à ses propres besoins alors que c'est Dieu qui accorde la subsistance au monde entier y compris aux Juifs qui allaient arriver.

 
 
 
 

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

MORIAL - Association loi de 1901 - Le nom MORIAL est déposé à l'INPI © 2011 Tous droits réservés
Site réalisé Avec joomla Conception graphique et développement : Eric WEINSTEIN