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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Par Didier Nebot

Etrange histoire que celle de ce temple de Léontopolis. Voilà comment tout a commencé.

En -195 avant Jésus Christ, la Judée, jusque-là sous le contrôle des Ptolémés, passait aux mains des grecs séleucides, plus durs, plus violents, plus immoraux que les anciens occupants.

A la suite d’une série d’intrigues, en -175, Onias III, l’ancien grand Prêtre du Temple de Jérusalem, était assassiné par Andronicus, un des sbires des Grecs.

 

Par Didier Nebot

Pourquoi un tel déni de la part de certains d’une importante présence juive dans les temps très anciens en Afrique du Nord ?

Il est possible d’expliquer ce qui a conduit à de tels avis.

Lorsque la France, à partir de 1830, a occupé l’Afrique du Nord, les historiens ont eu la surprise d’y découvrir de nombreuses traces d’une forte empreinte juive. Ils se sont rendu compte que la langue des Carthaginois, anciens maîtres des lieux, c’est-à-dire le punique, était proche de l’hébreu.

Par Didier Nebot

LA CARTHAGE PUNIQUE ET LES TRIBUS ISRAELITES DE DAN D’ASHER,  DE NAPHTALI ET DE ZABULON

Les premiers habitants de l’Afrique du Nord furent les Libyens et les Gétules, c’est du moins ainsi qu’ils étaient appelés.

Plus tard les Libyens seront appelés barbares par les romains et ils deviendront les berbères. Ils vivaient en clans ou en tribus, dispersés dans toute la région, n’ayant souvent aucun contact les uns avec les autres.

 

Par  Didier NEBOT

Ibn Khaldoun est l’un des plus grands historiens arabes du XIVème siècle.

La plupart des auteurs ne donnent que peu d’éléments sur l’histoire de ces régions et de leurs habitants, ce qui explique en partie le scepticisme de certains. Ils décrivent avec sécheresse des faits précis, s’appesantissant sur des détails peu utiles, passant sous silence des évènements importants.

Rien de pareil avec Ibn Khaldoun qui décrit avec minutie la conquête arabe et l’histoire des tribus du Maghreb. Il est né à Tunis et fut un grand itinérant, vivant dans les lieux charnières de l’époque : Tunis, Béjaïa, Constantine, Tlemcen, Fez et l’Espagne andalouse.

Il est, selon certaines sources, vraisemblablement d’origine berbère, s’étant inventé des ascendances arabes afin d’acquérir un bon statut social. Dans sa vie mouvementée, il a fréquenté les princes et les cours arabes de toutes ces régions. Il a beaucoup lu et écrit. Sa parole ne peut donc pas être remise en question et voilà ce qu’il dit sur la kahéna dans sa célèbre Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l’Afrique (Traduit en français en 1852 par De Slane):

"Une partie des Berbères professait le judaïsme, religion qu’ils avaient reçue de leurs puissants voisins, les Israélites de la Syrie. Parmi les Berbères juifs, on distinguait les Djéraoua1, tribu qui habitait l’Aurès et à laquelle appartenait la Kahéna, femme qui fut tuée par les Arabes à l’époque des premières invasions.

Les autres tribus juives étaient les Nefouça, Berbères de l’Ifrikia ; les Fendéloua, les Médiouna, les Behloula, les Rhiata et les Fazas, Berbères du Maghreb el-Aqsa. Idris Ier, étant arrivé au Maghreb, fit disparaître de ce pays jusqu’aux dernières traces des religions (non musulmanes) et mit un terme à l’indépendance de ces tribus.

Parmi leurs chefs les plus puissants, on remarqua surtout la Kahéna, reine du Mont-Aurès, et dont le vrai nom était Dahia2, fille de Tabet, fils de Nicin3. Sa famille faisait partie des Djéraoua, tribu qui fournissait des rois et des chefs à tous les Berbères descendus d’El-Abter.

Le khalife Abd el-Melek fit parvenir à Hassan ibn-en-Noomane el-Ghassani, gouverneur de l’Égypte, l’ordre de porter la guerre en Ifrikia... El-Hassan se mit en marche, entra dans Kairouan puis emporta d’assaut la ville de Carthage. Après cette victoire, il demanda quel était le prince le plus redoutable parmi les Berbères, et, ayant appris que c’était la Kahéna, femme qui commandait à la puissante tribu des Djéraoua, il marcha contre elle... Mais cette dernière mena ses troupes contre les musulmans et, les attaquant avec un acharnement extrême, les força à prendre la fuite après leur avoir tué beaucoup de monde... La Kahéna rentra dans son pays et continua pendant cinq ans à régner sur l’Ifrikia.

Hassan revint en Afrique à la tête de nombreux renforts. À son approche, la Kahéna fit détruire toutes les villes et fermes du pays, depuis Tripoli jusqu’à Tanger. Mais elle fut abandonnée par ses alliés qui virent avec un déplaisir extrême la destruction de leurs biens... La Kahéna fut battue et tuée dans le Mont-Aurès. L’offre d’une amnistie générale décida les vaincus à embrasser l’islam."

Ainsi de l’aveu même du plus grand historien arabe qui se soit penché sur cette région, il y avait d’importantes tribus juives en Afrique du Nord au VIIème siècle.

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1 La traduction française des noms propres trouvés dans les textes arabes n’est pas la même d’un auteur à l’autre. Ainsi Djéraoua peut s’écrire :

Jéraoua, Djerawa ou Jerouha. Kahéna s’écrit aussi : Cahéna, Kahina, Kahiya... Il en est ainsi pour tous les noms (et il est impossible d’en dresser une liste exhaustive).

2 Certains écrivent : Dina, Dihia ou Damia. Comme, de nos jours, le nom berbère Ifes-Dahia est retrouvé en Afrique, on retiendra cette orthographe.

3 Il s’agit du nom hébraïque Nissim que le langage arabe, avec la prononciation de l’époque, a écrit Nicin

 

Par Didier Nebot

Les Phéniciens furent les maîtres de l'Afrique du Nord jusqu’en 146 av. J.-C.

À cette date, Rome conquit cette région et c’en fut fini de la domination carthaginoise. Il y eut au début quelques royaumes autochtones vassaux, mais ils furent progressivement éliminés,

l’Afrique devenant une province de l’Empire. Le pays fut quadrillé de routes et de domaines privés ou d’État, où l’on pratiquait une agriculture intensive servant à alimenter Rome.

 

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