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Les 18,19 et 20 avril 2016, en hommage à Raphaël Draï et Benjamin Gross, l’Association Internationale Inter-Universitaire Schibboleth propose à Jérusalem un colloque international en français-hébreu-anglais.
Le titre Si c’était Jerusalem est venu comme un conte, et avec notre intime "L’an prochain à Jerusalem" et "Si je t’oublie Jerusalem...", entendus et psalmodiés depuis notre enfance et participant de notre héritage.
Ce Colloque International à Jérusalem sur Jérusalem, aujourd’hui, se propose de remettre à l’œuvre des questions essentielles : comment se constituent un peuple et une identité intérieure.
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sommaire operation torch
OPERATION TORCH
8 novembre 1942
Pratiquement ignorée de la mémoire collective française, l’opération TORCH fut le tournant décisif de la seconde guerre mondiale. Elle permit le 8 novembre 1942 l’arrivée des alliés à Alger. Elle n’a été possible que par l’action téméraire de moins de 400 jeunes résistants qui, la nuit précédente, prirent le contrôle de la ville durant 24 heures pour permettre à plus de 100 000 soldats américains de débarquer, sans trop de dégâts.
Quelques jours auparavant, dans la nuit du 23 au 24 octobre, les représentants de la résistance algéroise avaient rencontré, dans le plus grand secret, des émissaires anglais et américains pour décider des modalités du débarquement sur la côte africaine. Les résistants devaient neutraliser durant plusieurs heures tous les points stratégiques d’Alger et arrêter les chefs de Vichy pour permettre aux alliés de débarquer avec un minimum de perte.
Le 7 novembre 1942 la BBC diffusa le message codé suivant : « Allo Robert… Franklin arrive ». C’était le signal. A une heure du matin la résistance passa à l’attaque, avec très peu d’armes. Sur un millier d’hommes attendus, seuls 377 étaient là.
En très peu de temps ils prirent le contrôle de tous les lieux stratégiques d’Alger en faisant prisonnier le Général Juin et l’Amiral Darlan.
Pendant ce temps, à l’insu des pétainistes, le débarquement commençait sur les plages près d’Alger. Mais le temps était très mauvais, beaucoup de chaloupes se retournèrent et un certain nombre de soldats américains périrent. Traumatisé par ces pertes, le général Ryder se mit en route vers Alger, avec beaucoup de retard.
C’était l’angoisse parmi les résistants, mal armés, à qui l’on avait demandé de tenir deux heures seulement. En effet, après l’effet de surprise, les troupes vichyssoises réagirent, elles libérèrent le Général Juin et l’Amiral Darlan, retenus prisonniers à la villa des Oliviers, sur les hauteurs d’Alger, et reprirent un par un les lieux tenus par les insurgés, s’imaginant qu’il s’agissait d’un simple complot local. Qui aurait pu imaginer un seul instant que l’Amérique encore sous le choc de l’attaque de Pearl Harbour ait pu si vite passer à la contre offensive.
Les attaques pétainistes s’intensifièrent, Vichy n’avait toujours pas compris que les alliés étaient aux portes d’Alger. Les insurgés devaient encore tenir pour permettre aux troupes de la coalition de terminer l’encerclement de la ville. Mais ils étaient peu armés, ils allaient être laminés. Les positions devenaient indéfendables, avec des blessés et des morts, tels le lieutenant Jean Dreyfus et le capitaine Pillafort. La résistance algéroise était en train de sombrer. Combien de temps pourrait-elle encore tenir. Au port, les combats étaient violents et les résistants durent se replier en laissant plusieurs victimes.
Mais le miracle eut lieu et en début de soirée les alliés entraient à Alger et Vichy capitulait.
Sans le courage et la volonté d’une poignée de jeunes gens prêt à donner leur vie pour la liberté, le débarquement américain, vue les conditions climatiques épouvantables, avec ces nombreuses chaloupes renversées, n’aurait vraisemblablement pas réussi. Il est à noté que sur ces 377 résistants, 312 étaient des français de confession juive.
Dr Didier Nebot
Président d’honneur de MORIAL
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Ci-dessous trente témoignages de personnes ou de proches ayant participé à l’OPERATION TORCH et dont l’association MORIAL, mémoires et traditions des juifs d’Algérie, est dépositaire sur son site.
Remerciements à Monsieur Lucien Gozlan pour son implication dans la récolte de ces témoignages.
Notons aussi l’association « Les compagnons du 8 novembre 1942 », 133 rue du château 75014 Paris, dont Madame Nicole Cohen Haddad est la Présidente. L’objectif de l’association est d’entretenir la mémoire de cette résistance par des actions de tout ordre (conférences, interviews, recherches d’archives et de témoignages sur l’opération TORCH etc…)
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1- ABOULKER José: LES CAHIERS FRANÇAIS n°47 du mois d’août 1943 ; LA PART DE LA RESISTANCE FRANCAISE DANS LES EVENEMENTS DE L’AFRIQUE DU NORD https://www.morial.fr/45-temoignages/somm-operation-torche/temoignages-operation-torch/785-aboulker-jose-les-cahiers-francais.html
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2- ANANOU Maurice (fils de Gilbert ANANOU) - Travail de mémoire, opération "TORCH" du 8 novembre 1942.
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3- ASSUS André - "Le 8 novembre 1942 à Alger"
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4- ATLAN Pierre : CE SOIR NOUS ALLONS BOIRE DU RHUM ET DU COCA COLA
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6- BENSADOUN Roger : Mon père, Henri Bensadoun, Français Israélite Officier d’active dans l’armée de l’Air.
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7- BENSOUSSAN Albert : Opération Torch : "temps de chien sur Alger"
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https://www.morial.fr/temoignages-3/guerre-39-44/828-operation-torch-temps-de-chien-sur-alger.html
8- BOKANOWSKI Olivier : transcription-d-une-conversation-entre-olivier-bokanowski-et-le-general-giraud
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9- COHEN Olivier Daniel Mon grand père Fernand David Bouchara, un résistant d’Afrique du Nord
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10- DEVASA Pierre : « Un enfant de Blida, le 8 novembre 1942"
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- 11- FANFANI (Hugues) et Paul RUFF: La première libération: la nuit du 7 au 8 novembre 1942 à Alger
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12- GOZLAN Lucien Colonel Pouzadoux : Préparatif du débarquement d’Afrique
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13- GOZLAN Lucien Les "Oubliés du 8 novembre 1942"
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14- GOZLAN Lucien : 11 rue bab azoun
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15- GOZLAN Julien "Les évènements de la nuit du 7 au 8 novembre 1942 à la Grande Poste d'Alger"
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16- GOZLAN Michèle Témoignage sur son père Jean GOZLAN recueilli par Lucien GOZLAN
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17- HOCHE Christian "Le Revenant" Témoignage posthume du sous-lieutenant Paul Hoche
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18- KARSENTY raya Ginette : témoignage sur son frère Bernard Karsenty, recueilli par Lucien GOZLAN
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19- MOLKHOU Paul Le Débarquement allié du 8 novembre 1942 ou la "TORCH opération"
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20- GENERAL MONSABERT : BLIDA, Novembre 1942
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21- PAUPHILET Bernard Témoignage sur la préparation et l'exécution du débarquement du 8/11/1942
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22- REBOUH Bernard Le 8 novembre 1942 à Alger tel que je l'ai vécu
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23- ROSHEM Jean Neutralisation du 19e corps d'armée, Place Bugeaud à Alger
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24- SALINAS Alfred Action du vice consul Knight dans la préparation du 8/11/1942 à Oran "Le client du Grand Hôtel"
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25- SERRA RIBOULET la rencontre de Messelmoun
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26- SEBAOUN Paul La Résistance Juive Algérienne
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27- SEROR Michelle Le 8 novembre 1942 à la Pointe Pescade
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28- SIKSIK Danielle Témoignage sur son père Léon SIKSIK
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29- TILLY Félix ET CHESNAIS Pierre L'action du groupe des Bretons à Alger
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30- ZERMATI JACQUES Quelle merveilleuse nuit des "DUPES" ! 7/8 novembre 1942
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Liste alphabétique des auteurs
ANANOU Maurice (fils de Gilbert ANANOU) - Travail de mémoire, opération "Torch" du 8 novembre 1942.
ASSUS André - "Le 8 novembre 1942 à Alger"
BELL Léon - Un regard d’enfant sur "Torch"
BENSADOUN Roger - Mon père, Henri Bensadoun, Français Israélite Officier d’active dans l’armée de l’Air.Mon père Henri Bensadoun, français israélite, officier d'active dans l'armée de l'air
(de) BOISHERAUD Pierre: - Sélection d'archives concernant son père Bernard, officier d'Etat Major du Général de Monsabert lors de la l'organisation de l'Opération Torch
COHEN Olivier-Daniel - Mon grand père Fernand David Bouchara, un résistant d’Afrique du Nord
DEVASA Pierre - "Un enfant de Blida, le 8 novembre 1942"
FANFANI (Hugues) et Paul RUFF - La première libération: la nuit du 7 au 8 novembre 1942 à Alger
GOZLAN Lucien : La rencontre de Messelmoun d’octobre 1942
GOZLAN Julien :- "Les évènements de la nuit du 7 au 8 novembre 1942 à la Grande Poste d'Alger"
GOZLAN Lucien - : Les "Oubliés du 8 novembre 1942"
GOZLAN Michèle - Témoignage sur son père Jean GOZLAN recueilli par Lucien GOZLAN
HOCHE Christian - "Le Revenant" : témoignage posthume du sous-lieutenant Paul Hoche
KARSENTY Raya-Ginette - Témoignage recueilli par Lucien GOZLAN
LE NEN Georges -: "L'entrevue de Cherchell" à Messelmoun le 21 octobre 1942
MOLKHOU Paul - Le Débarquement allié du 8 novembre 1942 ou la "TORCH opération"
Général MONSABERT - Témoiganges extraits de "Hommage au Général de Goislard de Monsabert"
PAUPHILET Bernard - Témoignage sur la préparation et l'exécution du débarquement du 8/11/1942
REBOUH Bernard - Le 8 novembre 1942 à Alger tel que je l'ai vécu
ROSHEM Jean - Neutralisation du 19e corps d'armée, Place Bugeaud à Alger
SALINAS Alfred - Action du vice consul Knight dans la préparation du 8/11/1942 à Oran "Le client du Grand Hôtel"
SEBAOUN Paul - La Résistance Juive algérienne
SEROR Michelle - Le 8 novembre 1942 à la Pointe Pescade
SIKSIK Dany - Témoignage sur son père Léon SIKSIK
TILLY (Félox) et de Pierre CHESNAIS : L'action du groupe des Bretons à Alger
ZERMATI Jacques - Quelle merveilleuse nuit des "DUPES" ! 7/8 novembre 1942
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Le Président National de Moriel Jean Charles Bénichou
Le Président de Moriel Jérusalem Stéphane Cohen
Sont heureux de vous inviter jeudi 19 novembre 2015 à 18h30 au
Centre Mondial du Judaïsme Nord-Africain : 16, rehov David Hamelech - Jerusalem
Pour la commémoration du débarquement allié du 8 novembre 1942 à Alger : "Opération Torch"
La Participation de la Résistance Juive au tournant victorieux de la Seconde Guerre Mondiale
Monsieur Claude Sitbon fera une introduction à la projection du film qui suivra "La nuit Des Dupes" de Rami Kimchi
Messieurs Julien Zenouda, Emile Moatti et Lucien Gozlan apporteront leurs témoignages.
PAF 30 nis Une collation vous sera servie
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Le rav Yéhouda Léon Askénazi (naissance le 21 juin 1922 à Oran – décès le 21 octobre 1996 à Jérusalem) est plus connu sous le nom de Manitou.
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Dimanche 31 mai 2015, le Collège des Bernardins organise ce colloque à l’occasion de la sortie du premier livre de la nouvelle édition de la Bible Chouraqui : Entête – Béréchit (Genèse) aux Éditions Elkana.
Il réunit autour du travail d’André Chouraqui ses nouveaux éditeurs ainsi que des spécialistes et des exégètes qui tenteront d’en montrer et d’en discuter la nouveauté et la richesse.
Ouvert à tous, le Collège des Bernardins est un lieu de dialogue, de propositions et de rencontre.
André Chouraqui (1917-2007), penseur juif dont la vie a été marquée par son engagement entre le monde juif et le monde chrétien
Il écrivait "Chacune des phrases de ma traduction est ainsi sous-tendue par l’effort des générations de linguistes, d’exégètes, d’historiens et d’archéologues qui nous permettent aujourd’hui de lire la Bible avec une compréhension grandissante".
André Chouraqui s’est inspiré du travail de traducteurs juifs comme chrétiens, anciens comme modernes et ce travail syncrétique a marqué toute une génération. Aujourd’hui, il apparait essentiel de pouvoir donner accès à la traduction Chouraqui aux jeunes générations.
Un commentaire explicatif des choix de traduction d’André Chouraqui encadre le texte. Il accompagner la compréhension et la réflexion qui ont porté ce travail.
Cette parution est aussi l’occasion de proposer un débat portant sur les choix effectués par André Chouraqui et la manière dont les commentaires éclairent ses choix.
Renseignements pratiques
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy 75005 Paris
01 53 10 74 44
www.collegedesbernardins.fr
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