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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

Charles LANDELLE (Laval 1821- Chennevières 1908).

Né en 1812 à Laval, Charles Landelle est l’élève de Paul Delaroche et d’Ary Scheffer. Il débute au Salon de 1841 et continue à exposer régulièrement aux salons suivants. Traitant plus particulièrement de sujets historiques et religieux, il découvre l’Orient à l’âge de 45 ans lors d’un voyage au Maroc dans le cadre d’une mission diplomatique (1866). La même année, il présente sa fameuse Femme fellah au Salon des Artistes vivants.

Pure création d’atelier (Landelle ne se rendra en Egypte qu’en 1875 et son modèle est une paysanne d’Etretat), cette œuvre n’a rien d’authentique et, dans le traitement du visage aux traits doux et harmonieux, emprunte plutôt à la Renaissance italienne

. Elle est cependant remarquée par la critique et l’Empereur achète la toile sur sa cassette personnelle pour l’exposer dans ses appartements privés de Saint-Cloud. Elle sera détruite lors de l’incendie du palais en 1870.

  Devenu le peintre des fellah, Landelle reproduit, entre 1866 et 1885, 23 variantes de ce portrait. Celle du musée du Vieux-Château (la 23e, non datée), donnée par l’artiste à la ville de Laval en 1899, est la réplique exacte de l’original. 

        jeune fille au luth      femme de Tlemcen et son enfant    femme fellah           La cour du Cadi à Alger                                                                       

 
 
 
 

Yvonne KLEISS-HERZIG

Yvonne KLEISS-HERZIG (1895-1968).

Yvonne Kleiss-Herzig est la fille du peintre Édouard Herzig, elle dit ses études au lycée de jeunes filles d'Alger (Lycée Delacroix) puis à l'École des beaux-arts d'Alger sous la direction de Léon Cauvy. Elle obtint, dès 1812, le prix de la ville d'Alger (obtenu à l'unanimité du Jury) et une bourse d'Etude pour lui permettre de poursuivre sa formation à Paris. Dès 1913, son père s'installe à Paris pour suivre l'enseignement artistique de ses deux filles, Yvonne recevant une bourse d'étude du Gouvernement général d'Algérie (reconduite). Elle fut ainsi élève à l'Académie Julian, de Jean-Paul Laurens, ainsi que de Paul Follot et du décorateur Grasset durant toute la période de la Grande Guerre jusque fin 1918, où elle retrouve Alger.

Elle obtient en 1920 une mention au Salon des artistes français, et devient illustratrice dans l'édition. Elle obtint également le Grand Prix artistique de l'Algérie en 1928, et devint en 1933 l'épouse de Hans Kleiss autre peintre orientaliste.

Yvonne Kleiss-Herzig est une artiste reconnue notamment pour ses dessins aquarelles et gravures, ayant pour thèmes, les animaux, plantes, paysages, mais surtout les scènes de la vie rurale en Kabylie et dans la région de Tlemcen, et les portraits ethniques, ces dernières œuvres particulièrement recherchées par les collectionneurs pour leur fraicheur et leur sensibilité aux traits remarquables.

Elle travaillera également plusieurs années pour l'Institut Pasteur sur la recherche et l'illustration des scorpions en Afrique du Nord. Elle s'installera en 1952 au Maroc à Sidi Slimane où elle peindra notamment la femme marocaine, des scenes de genre, et des vues de Meknès et de sa région, pour revenir en France métropolitaine à la fin des années cinquante

            

                                                      la fontaine                                                                 femmes voilées sous les glycines

 

Femmes juives dans la Casbah (Gouache, 35 x 25 cm) 
Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 120)

 

     

                                          anier près des remparts                                               femmes autour du bassin

 

 

deux algériennes

Francis HARBURGER

Francis HARBURGER (Oran 1905- Paris 1998), fils de Célestine ABOULKER et de Jules Harburger.

Né à Oran en 1905, d'un père avocat, originaire d'une famille juive d'Alsace (originaires de Soultz sous Forêt qui ont émigré en Algérie en 1871) et d'une mère, Célestine Aboulker, artiste-peintre, dont il reçoit d'évidentes dispositions pour le dessin, il entre en 1919, à l'École des beaux-arts d'Oran, puis en 1921, à l'École des Arts décoratifs à Paris, et en 1923, à l'École des beaux-arts de Paris.
L'année 1926 voit sa première participation au Salon des Indépendants ; à compter de cette date il ne cessera de participer à nombre de Salons et expositions à Paris ou en province.
En 1933, il épouse Janine Halff, future bibliothécaire à l'Alliance Israélite Universellede 1956 à 1986. Il enseigne l'histoire de l'art et le dessin à l'École normale israélite orientale.

Puis vient la guerre. Harburger est mobilisé. Rendu à la vie civile en juin 1940 mais menacé par les lois antisémites, qui le privent notamment de son poste de professeur, Harburger quitte la France avec sa femme, ses enfants et ses parents pour Alger. Une nouvelle vie s'organise : " Il fallait vivre et je me débrouillais pour trouver le nécessaire ".

La famille s'installe à El-Biar, sur les hauteurs d'Alger, et Harburger y peint intensément (paysages, portraits, natures mortes).

La guerre se poursuit, avec sa cohorte de sombres évènements : en 1942, les Harburger apprennent qu'ils sont spoliés de leurs biens restés en France - et pour le peintre, il s'agit de toute sa production antérieure. La fin de la guerre marque pour le peintre et sa famille le retour en France.

À Paris, ils ne retrouvent absolument rien de leur passé d'avant-guerre. Il ne leur reste plus qu'à vivre un temps à l'hôtel, avant que Francis Harburger ne trouve à louer, à Enghien-les-Bains, un minuscule logement au dernier étage d'un pavillon. Ce n'est qu'en 1956, qu'il retrouve un atelier à Paris, rue de la Tombe Issoire, dans le 14° arrondissement où il peindra jusqu'à sa mort en 1998.

Hauts d'Alger Ouest 1947

Huile sur bois 27x46 cm Paris Collection particulière

 

                 

      Arabes jouant aux cartes

 

Portrait de sa mère, Celestine Aboulker 1928

Huile sur toile marouflée sur bois 46x36 cm (Collection particulière)

Jean-Charles DUVAL

Jean-Charles DUVAL (Paris 1880- 1963). Ami de Degas.
 
En 1908, il part en Algérie, surtout à Constantine où il réalise de nombreux croquis. 

 

 

 

juives de Constantine

 

 

 

Alfred DABAT

Alfred DABAT

Né à Blida en 1869, mort à Antibes en 1935. Il fit ses premières études artistiques à l'école des Beaux-Arts d'Alger, avant de partir compléter sa formation à Paris, pour retourner en Algérie dès 1899.  Orientaliste, il symbolisa  le « Nouvel essor » de la peinture algérienne au début du xxe siècle.

Il est présent dans maints musées comme Alger, Paris (Petit-Palais, Brou, Orsay).

 

 

Femmes juives dans leur intérieur (Gouache sur carton, 32 x 45 cm) 
 Anc. coll. Louis Meley, Coll. part. (Alger et ses peintres, p. 232)

 

 

 

Terrasses de la casbah

 

 

Jour de fête

 

 

Le taleb

 

 

 

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