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Bienvenue sur le site de l’association MORIAL

Notre objectif : sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle et traditionnelle des Juifs d'Algérie. Vous pouvez nous adresser des témoignages vidéo et audio, des photos, des documents, des souvenirs, des récits, etc...  Notre adresse

 e-mail : morechet@morial.fr -  lescollecteursdememoire@morial.fr

L’ensemble de la base de données que nous constituons sera  régulièrement enrichie par ce travail continu de collecte auquel, nous espérons, vous participerez activement.  L'intégralité du site de Morial sera déposée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) à Paris, pour une conservation pérenne .

Tlemcen, le kiosque à musique au centre ville
Médéa : rue Gambetta (1945)
Alger : rue d'Isly (1930)
Une oasis à Ouargla (Territoire du Sud algérien)
La Grande Poste d'Alger (Photo J.P. Stora)
Square Bresson
Lycée E.-F. GAUTIER D'ALGER
Service Alger - Bouzareah
Alger : le marché de la place de Chartres
MEDEA - Le Café de la Bourse
Guyotville - La Plage

    

     Le Rabbin Yehouda Léon Askénazi

                         (1922-1996)

                                   

                                 Par

                       Yossef Charvit

 

 

 

 

 

Le rabbin Léon Yéhouda Askénazi, plus connu sous son nom de totem dans les EIF (Eclaireur Israélites de France), Manitou, était le fils du rabbin David Askénazi, dernier grand rabbin d'Algérie

Il est le descendant du rabbin Acher surnommé le Roch, petit-fils du kabbaliste Hayim Ben Touboul, descendant du rabbin Joseph Ben Touboul El Mograbi, un des élèves du célèbre rabbin Acher de Safed qui vécut au 16e siècle.

Il est né à Oran, en Algérie, le 21 juin 1922. Il étudia au Talmud Torah de la communauté d'Oran et poursuivit des études juives à l'école secondaire locale religieuse Etz Hayim jusqu'en 1940, il étudia parallèlement, la philosophie et la psychologie à l'université d'Oran et le Talmud avec le grand rabbin Abraham Levy Moïse Fingerhut, décisionnaire réputé.

Cette villa, située à mi-hauteur de Montplaisant, une des collines surplombant Alger, était la propriété de M. Joseph Hassoun -un des riches notables d’Alger, président du Consistoire- était l’ancien palais de Barberousse.

Cette maison était remarquable pour son très beau  patio tendu d’un treillis qui portait des glycines sur toute sa surface et qui embaumaient toute la propriété. Ses jardins, ses pelouses, ses champs, ses carreaux et ses faïences ajoutaient à la beauté de l’ensemble. Les pièces de cette maison étaient très petites et portaient des murs dont l’épaisseur pouvait aller jusqu’à un mètre cinquante par endroits.

M.J. Hassoun avait gracieusement mis cette villa à la disposition de la Fédération des Communautés Juives d’Algérie pour abriter l’Ecole Rabbinique d’Algérie.

Hommage au Rabbin Isaac MORALI

Le Dimanche 4 Nissan 5712, s'est éteint une grande lumière en Israël.

Quand , quelques minutes à peine après I'envol vers Dieu de l’âme de Rabbi Isaac Morali, je fus informé du deuil qui frappait la Communauté algéroise, je sentis I'obscurité m'envelopper malgré un soleil éclatant, et je pensais à ce passage du Talmud , Moed Katan, f° 25, qui rapporte que, lorsque Rabbi Yohanan décéda, Rabbi Isaac, fils d'Eléazar, proféra ces paroles : « Cette journée est aussi dure pour Israël que si le soleil s'était couché à midi ».

Ces paroles prennent tout leur sens avec la disparition du Dayan Isaac Morali.

La providence fait en sorte que lorsqu’une lumière de Dieu est appelée à s'éteindre, des dispositions prises déjà par Elle assurent à chaque génération des êtres à I'esprit élevé, au cœur sensible, à la pensée profonde, en bref des guides qui éclairent et ramènent dans le chemin de Dieu, dans le respect de la Torah, les hommes aux yeux desquels ils symbolisent l'Eternité divine.

Tel était le rôle des Prophètes, des Membres de la Grande Synagogue, des Tanaïm , des Amoraïm, des Guéonim et des Rabbins aux époques difficiles.

II en fut ainsi dans la Communauté d'Alger. Quand on étudie son histoire, nous rencontrons les belles figures des Rabbins qui n'ont pas seulement été des Rabbins pour la communauté, mais encore des génies qui ont honoré le Judaïsme tout entier.

 

Rabbi Isaac Morali peut être considéré dans la situation spirituelle actuelle, comme un délégué de la Providence qui résidait parmi nous ; ce fut un homme exceptionnel. Car en rencontre-t-on beaucoup qui, dés leur jeune âge, sacrifient tout leur temps a glorifier Dieu, à étudier la Torah, à conserver, et à propager la langue de nos Prophètes, à se vouer au service de la communauté ?

 

Né en 1867 à Alger, il était le descendant de Rabbi Zérahia Morali, Grand Rabbin d'Alger, de Jacob Morali, et son père Raphael David Morali était un homme, pieux et versé dans les Saintes Ecritures.

Dés son jeune âge, il se comporta comme un rabbin, par sa soif de I'étude, que la perte de son père et les charges qui allaient peser sur lui, ne tarirent point. II acquit une connaissance parfaite de la langue hébraïque. En 1887, il avait alors 20 ans, le grand journal hébreu « Hamaguid » imprima son premier poème. Depuis, il ne connut plus de repos.

II a écrit des commentaires sur la Bible et les Pirké Avot, et un poème en hébreu « Temps de Paix, Temps de Guerre », qu'il traduisit en français.

Nous n'exagérons pas en disant qu'il a été un des rares poètes qui aient pu conserver dans leurs compositions la pureté de la langue sacrée. Beaucoup l’ont appelé « celui qui révèle les secrets », tellement cette langue est riche.

Le grand écrivain et savant Abraham Elmaleh, qui a écrit une biographie de Rabbi Isaac Morali, a dit de lui : « II peut être considéré comme I‘héritier fidèle des poètes Séfarades ».

Quand on connait ses poésies nationales ou religieuses, et surtout ses prières dans le Mahzor de Roch Hachana et de Kippour, on peut dire de Rabbi Isaac Morali, qu'il est le « Yehouda Halevy » d'Afrique, — car il a marche dans les sentiers tracés par son Maitre.

Parmi ses productions, nous citerons la traduction en français de la Paraphrase des Dix Commandements écrite en arabe par Rabbi Saadia Gaon ; — la publication des poésies composées par son arrière grand-père Zérahia Morali.

Nous pourrions de même parler des services qu'il a rendus en tant que Directeur du Talmud Torah, en tant que Vice-président du Consistoire Israélite, comme Membre du Corps Rabbinique d'Alger. Vraiment nous ne nous sentons pas capables de relater tout ce qu'il a fait, mais le peu que nous en avons dit, démontre qu'il a été un être exceptionnel.Pour que son image reste pour nous un symbole vivant, la Communauté algéroise se doit de réunir ses manuscrits encore inédits, de les publier en un Volume du Souvenir qui devienne, selon la belle expression de nos Docteurs:

 

« Le Tombeau vivant de ce Prince de la Communauté Algéroise »

 

Rabbin FINGERHUT.

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Hubert ZAKINE

Premier cimetière juif d'Alger à Bab-el-Oued

1391- 2021 : il y a 630 ansÀ la suite de violentes émeutes survenues en Espagne du 06 juin au 13 août 1391, les juifs d’Espagne connaîtront des soulèvements qui  donneront lieu à un exode des juifs de la péninsule ibérique vers l’Afrique du Nord.

En 1287 déjà, des juifs avaient quitté ce pays pour s’y installer, et ce à la suite de la conquête de l’île de Majorque par les chrétiens dirigés par Jacques 1er d’Aragon. Puis ce sera la curée en 1492 avec la grande inquisition d'Isabelle la Catholique.

Source de l'information : CHRONIQUES DES COMMUNAUTES JUIVES D'ALGERIE ... AUJOURD'HUI DISPARUES (Edition Moriel) 

Entrée du mausolée de Ribach et Rachbats au cimetière israélite de Saint-Eugène

Nos Rabbanim fondateurs  de la Communauté ont été Ribach (Isaac Bar Chéchat  Préfect, né à Barcelone et décédé à Alger) et son successeur Rachbats (Simon fils de Tsémah Duran, né à Palma de Majorque et décédé à Alger).

À la mort de ce dernier, son fils Rachbach (Salomon né en 1400 et décédé en 1468 à Alger) prend la succession de son père.

Plus tard Rabbi Yehouda Ayache (né à Médéa en 1700 et décédé à Jérusalem à 1760) dirigea la Communauté selon les enseignements de Ribach et  Rachbats, et dans la stricte observance des coutumes ancestrales.

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