À l'heure d'Israël par Léon Askenazi et André Chouraqui
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Cet ouvrage broché de 224 pages est paru le 9 mai 2018 chez l’éditeur Albin Michel.
Extrait du livre : Durant l’été 1987, près de quarante ans après la fondation de l’Etat d’Israël, deux géants du judaïsme français, Léon Askénazi et André Chouraqui eurent des entretiens à Jérusalem sur le destin de leur peuple, du sionisme et de leur religion.
Trente ans plus tard, ce document unique est rendu accessible pour la première fois au public, présenté et annoté par Denis Charbit. Dans son essai introductif, celui-ci décrit le contexte intellectuel et politique dans lequel eurent lieu ces conversations amicales.
André Chouraqui (1917-2007), traducteur de la Bible hébraïque, des Evangiles et du Coran, prophète inlassable du dialogue entre les trois monothéismes abrahamiques, était a priori bien différent du maître talmudique visionnaire que fut Léon Askénazi (1922-1996), connu sous le surnom qu’il avait gardé du scoutisme : "Manitou".
Paracha KI TAVO
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LECTURE DE LA TORAH : Deutéronome 26:1 - 29:8 _ 21 Eloul 5782/ 17 septembre 2022
REMERCIER POUR CE QUE NOUS AVONS
Par Caroline Elisheva REBOUH
Le shine à quatre branches
Vers la fin de l’été, à l’époque où tout Juif se prépare à rendre des comptes, et à dresser un bilan de ses actes pour l’année qui s’écoule, arrive la parasha de "Ki Tavo".
Cette sidra est un peu redoutable à cause des "malédictions" qu’elle renferme. Elle est redoutée à tel point que dans certaines communautés en Afrique du Nord on demandait à une personne âgée de lire ces trois chapitres.
Haftara KI TAVO
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Lecture : Isaïe 60:1-22
LE SCHISME Par Caroline Elisheva REBOUH
Nous arrivons, semaine après semaine, à la fin des lectures prophétiques d’Isaïe et des parashot de consolation. Salomon avait remarqué un jeune-homme qui semblait être digne de confiance : Jéroboam fils de Nabat, issu de la ville d’Efrat.
Or, Jéroboam avait son franc-parler et il n’hésitait nullement à faire des reproches très directs au Roi Salomon.
A ses débuts, Salomon acceptait les remontrances plus ou moins volontiers, cependant, plus Salomon vieillissait et moins il acceptait ces critiques et une certaine distance prit place entre les deux hommes jusqu’à devenir de la haine.
Le chant des prières dans le rite algérois
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Par Zabulon Sebban (1911-1983)
Lors de son adolescence, Zabulon Sebban a suivi le Séminaire rabbinique "Ets Haïm" d’Alger, avec comme condisciples les futurs grands Rabbins Meyer Jaïs (Paris), et Simon Morali (Nancy puis Nice).
Par ses maîtres, (le grand Rabbin Dayan Isaac Hanoune, les grands Rabbins Loufrani et Isaac Morali), il a acquis une profonde connaissance des textes.
Hazzan bénévole de 1927 à 1961 au Grand Temple d’Alger, puis à la petite synagogue de la rue Sainte, il excelle dans la liturgie traditionnelle.
Le chant des prières dans le rite constantinois
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Des rites et des chants ancestraux qui venaient de très loin, psalmodiés en incantation orientale.
PHOTO TEMPLE ALGEROIS - PLACE NEGRIER (Collection Jacques Nakache)
Des TEHILIM (psaumes) et des PYOUTIM (versets chantés) accompagnés de remarquables mélodies.
Des habitudes alimentaires strictes ordonnancées par des règles halakhiques de grande rigueur,
Des offices scandés dans un désordre musical sympathique. Des Rabbins et des Hazans de haute qualité dans leurs DRACHOTS,
Et tout cela en écho à un exil lointain, de Jérusalem à Constantine, en passant par Alexandrie, Tripoli, Carthage et Kairouan.
Ces RABBANIM savaient transmettre une piété et une ferveur dans chacune des nombreuses synagogues qui se concurrençaient par la densité des clameurs solennelles de leurs fidèles.
Les diverses étapes de la tradition poétique en Afrique du Nord
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Par YOSSEF CHARVIT
A l'époque de l'Age d'Or du judaïsme espagnol, l'Afrique du Nord avait de grands poètes qui versifiaient dans le style de la poésie espagnole. Nous en avons pour preuve les échanges de poèmes entre poètes espagnols et dignitaires d'Afrique du Nord et même la pratique qui s'était maintenue de composer des poèmes en hébreu sur les deux rives de la Méditerranée.
Il reste très peu de choses de cette création poétique intense qui dans sa grande majorité s'est perdue ou a été assimilée à la poésie espagnole, car à l'époque on ne l'en distinguait pas.
Paracha : KI TETSE
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Lecture de la Torah : Ki Tétsé: Deutéronome 21:10 - 25:19 10 septembre 2022 - 14 Eloul 5782
LA RAMBARDE : PARABOLE OU MITSVA VERITABLE ?
Caroline Elisheva REBOUH
Les sidroth de la semaine renferment toutes de nombreux enseignements et, les années précédentes, nous avons abordé quelques-uns d’entre eux.
Pour la parashat Ki Tetsé qui débute par la considération de chaque cas en particulier lorsqu’il s’agit de faire la guerre ou de partir à la guerre, d’autres sujets sont évoqués comme celui de la personne qui construit une maison.
Haftara : KI TETSE
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Isaïe 54,1 - 55,5 : Sion de l'avenir
Par Caroline Elishéva REBOUH
Makeda Reine de Saba
Cette haftara se trouve être la cinquième des haftaroth de consolation avant Rosh Hashana. Conformément aux semaines précédentes où nous avons donné un aperçu des biographies de Shaoul Hamelekh, de David Hamelekh, nous aborderons aujourd’hui l’histoire du roi le plus réputé par sa sagesse.
DAVID avait épousé de nombreuses femmes et il possédait également de nombreuses concubines ce qui a fait dire à un savant talmudiste qu’il était le père de 400 enfants ! L’aîné de ses fils fut Amnon.
Roch Hodech ELOUL (28 Août 2022 / 1er Eloul 5782)
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Simon Darmon nous explique dans son ouvrage "Le livre de nos coutumes, selon Ribach, Rachbats, Rachbach, R. Yehouda Ayache", que le jour de Roch Hodech Eloul, à la prière du matin, on sonne du Choffar, puis le rabbin ou l'officant parle succinctement pour inciter l'assemblée à amorcer un retour à D. par la Techouva et on poursuit la prière.
Le son du Choffar et le point de morale que l'on vient entendre resteront en mémoire tout le mois.
Pour écouter l'enregistrement audio par le Rabbin des Tournelles Adolphe Maklouf Zerbib,
Cliquer sur le lien "El Melekh Yochev" :
Avec nos remerciements à Jacques Nakache de l'AJOC
EN MARGE DU MOIS D’ELOUL
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Par Caroline Elishéva REBOUH
Quelques jours avant la sidra SHOFETIM, ou, selon les années, lors même de ce shabbat, débute le sixième mois de l’année : ELOUL, mois des selihoth, du retour-teshouva.
La signification la plus courante de ce mois d’Eloul est que ce nom est un sigle formé par l’initiale des quatre mots tirés d’un verset du Cantique des Cantiques : Je suis à mon Bien-Aimé et mon Bien-Aimé est à moi. (אני לדודי ודודי לי).
Paracha CHOFTIM
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LECTURE DE LA TORAH : Deutéronome 16:18 - 21:9 _ 7 Eloul 5782 - 3 septembre 2022
Réflexion sur la Paracha Choftim par Caroline Elisheva REBOUH
La paracha commence par deux mots très importants et très lourds de sens :
שופטים ושוטרים תיתן לך בכל-שעריך אשר ה' אלקיך נתן לך לשבטיך ושפטו את-העם משפט-צדק :
Des juges et des policiers tu prendras pour toi dans tes portes que l'Eternel ton D t'a données pour tes tribus et ils jugeront le peuple et établiront des jugements équitables.
Haftara CHOFTIM
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Lecture : Isaïe 51:12 - 52:12
Par Caroline Elisheva REBOUH
Le tombeau attribué à David non loin du Kotel haMaâravi n’est apparemment pas celui du vieux roi.
Cette sépulture trouvée au XIIème siècle a été attribuée à David alors que d’après la tradition juive David et Salomon ont été enterrés ensemble à l’orée de la vieille ville de Jérusalem dans un site gardé appartenant à la République Française et signalé comme étant le "TOMBEAU DES ROIS" (à l’angle de la rue de Shkhem et de Salah A Din).
Nous poursuivons encore nos fiches de renseignements avec, cette semaine, David HaMelekh.
La communauté juive de BOGHARI (avant 1962)
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Par Emile Ayache
Petite ville à environ 140 km au sud d'Alger. On y comptait entre 150 et 200 Juifs.
Il y avait deux synagogues: celle du Ksar et celle du village (dont l'architecture rappelait singulièrement celle des synagogues d'Alsace).
On avait connu les rabbins Simon Serraf (fin du 19e siècle et jusqu'en 1911), Abécassis, Hamiache, Yahia Bendavid.