Haftara VAERA
- Affichages : 2307
Lecture : Ezéchiel 28.25 - 29.21
Par Caroline Elishéva REBOUH
Le Léviathan
Cette semaine, la lecture prophétique se trouve dans le livre du grand prophète Ezéchiel, dont le nom en hébreu signifie : D le renforcera (Yéhezkel).
Ce prophète, issu de la tribu de Lévy, est né au VIème siècle avant l’ère vulgaire. Il vécut au début de ce sixième siècle ce qui lui permit d’assister à la destruction du Temple et se vit exilé en Mésopotamie avec sa famille.
Mémoire de mon Bonheur, de Renée Birman
- Affichages : 2622
Cet ouvrage broché de 315 pages, est paru en juin 2004 aux Editions l’Harmattan.
Présentation du livre
Quand Renée Birman a décidé d'écrire, elle ne pensait rédiger qu'une trentaine de pages, or au fil de sa plume, elle en a rédigé dix fois plus.
Faut-il savoir aussi qu'il n'est pas banal d'avoir été l'élève d'Albert Camus professeur de français dans un cours privé institué à Oran en Algérie, suite à l'application du numerus clausus instauré par Pétain, limitant à 2% le nombre d'élèves juifs autorisés à être admis à étudier dans les lycées d'Etat, comme en France occupée.
Ce brillant professeur âgé de 27 ou 28 ans, n'était pas encore célèbre.
Albert Camus, un Français d’Algérie qui aimait les Juifs
- Affichages : 1434
Par Charles BACCOUCHE
Il est une apparente contradiction dans la personne, la vie et l’œuvre d’Albert Camus : un Français d’Algérie qui n’a pas été antisémite, quoi ? Pas même un peu ?
Pourtant, il est l’archétype du "Français d’Algérie" par son physique, par son comportement par sa coiffure, par sa façon de se vêtir, même à la façon de tenir sa cigarette il est Français d’Algérie et la gabardine que l’on portait partout mais avec uns distinction particulière en Algérie française.
Si on voulait peindre un français d’Algérie c’est lui qui serait le modèle.
Albert CAMUS, enseignant à Oran
- Affichages : 3620
De Renée Birman
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, près de Bône, en Algérie, il est mort, comme il disait souvent, scandaleusement dans un accident de voiture, le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en France.
Très brièvement, je tiens à rappeler quand se situe au cours de la vie d'Albert Camus, ce qui n'a été que rarement dit, le laps de temps pendant lequel en Algérie, il a été enseignant.
C’est à Oran du début de l'année 1940 à fin 1942 qu'il a trouvé l'accueil et le réconfort de nombreux amis, ce dont il avait si grand besoin, dans le milieu des intellectuels de cette ville auquel il s'est aussitôt complètement intégré.
Paracha CHEMOT
- Affichages : 1474
Lecture de la Torah : Exode 1:1 - 6:1 : - 21 tevet 5783 / 14 janvier 2023
Par Caroline Elishéva REBOUH
Moïse et le buisson ardentD'après l'opinion de certains exégètes tels le Ramban, le Natsiv, et d'autres, ce deuxième volume du pentateuque que nous commençons cette semaine ne devrait porter comme titre que "deuxième" livre et non "chemot" en hébreu, ou "exode" en français, mais uniquement "le deuxième" livre car il ne représente, d'après eux, que le récit de la suite du livre de la création.
Bien que descendre en Egypte fut un projet divin[1], se rendre dans ce pays (ou dans un autre pays que l'Egypte) comportait un risque énorme seuls trois critères sont à même de sauvegarder le peuple : ne pas apporter de changements ni sur le plan des noms, de la langue et du costume.
Haftara CHEMOT
- Affichages : 2761
Par Caroline Elisheva REBOUH
Cette sidra possède deux haftaroth selon qu’il s’agisse du rite Ashkenaze (3 passages tirés de la prophétie d’Isaïe 27,6 - 28,13 et 29, 22-23) ou du rite Sefarade : Jérémie 1,1 - 2,3
JEREMIE SE LAMENTE SUR JERUSALEM
Qui était Jérémie tout d’abord ?
Son père Hilkya de la tribu de Benjamin était cohen à Anatot à Jérusalem.
Il fut contemporain de Tsephaniya (Sophonie) et ils vécurent sous le règne du roi Yoashiahou au VIe siècle avant l’ère vulgaire au royaume de Juda. Hilkyahou retrouva un sefer Torah et c’est ce qui donna à Yoashiahou (Josias) la motivation nécessaire pour faire "teshouva" et opérer dans son royaume la chasse aux idoles et aux idolâtres ce qui lui valut de ne pas être présent lors de la destruction de Jérusalem..
1er janvier, premier jour de la nouvelle année civile
- Affichages : 2825
Par Emile Moatti
↪ Jusqu’en 1974, le nom donné au premier Janvier, était "Circoncision"
Cela, comme le veut la tradition juive, puisqu'il s'agit du 8e jour de la naissance attribué à Jésus. Sous le pontificat de Paul VI, ce nom est remplacé par une 14e fête dédiée à Marie.
Le jour de la circoncision a un sens profond :
Ce jour s'appelle en hébreu "milah" (coupure), ou "brith milah" (alliance de la circoncision). Il s’agit de l'alliance entre l'homme et le Dieu-Un de l'humanité tout entière de nos religions abrahamiques, où nous juifs nous évoquons le prophète Elie et où nous rappelons l'histoire du Premier Patriarche de la Bible hébraïque (dont nous partageons les textes avec les chrétiens, et dont les musulmans se sont inspirés aussi), Abraham, le "Père de tous les croyants".
10 Tevet : jour de jeûne très important
- Affichages : 5752
Le 10 du mois de Tévet (03/01/2023) est l'un des quatre jours de jeûne qui commémorent une série d’évènements tragiques de l'histoire du peuple juif.
La destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor (enluminure médiévale).
Il correspond au jour anniversaire du commencement du siège de Jérusalem par Nabuchodonosor, prélude de la destruction du premier Temple et de l'exil de Babylone.
Appelé aussi Tsom Ha'assiri, Jeûne du dixième (mois), il se rapporte à la prise de Jérusalem par les armées de l'empereur babylonien Nabuchodonosor, en 586 avant l'ère courante.
"TEKOUFA" de TEVET
- Affichages : 1368
Par Gérard Shimon Dadoun, petit-fils du Grand Rabbin de Constantine Sidi Fredj Halimi
⇒ Tekoufa de Tévét : 22H30, vendredi 6 janvier 2023 / 13 tévét 5783
La Torah nous prescrit de fêter Pessah au printemps, Soukot en automne,….
Pour ce faire, le calendrier hébraïque est établi suivant des mois lunaires et l’année selon le calendrier solaire, afin que les fêtes aient lieux conformément aux prescriptions de la Tora.
La vie juive est rythmée en fonction des saisons :
Paracha VAYE'HI
- Affichages : 1242
Lecture : Genèse 47,28 - fin du livre : La mort de Jacob et celle de Joseph - 14 Tévet 5783 / 7 janvier 2023
PRENDRE TOUT A LA RACINE par Caroline Elishéva REBOUH
Avec cette sidra, nous terminons le premier des cinq livres de la Torah et nous allons quitter l’atmosphère sécurisante des patriarches et de toutes les péripéties qui ont servi de décor aux débuts de l’humanité et aux prémices de notre Peuple : le peuple Juif.
Cette portion hebdomadaire nous montre Jacob descendant avec toute sa famille vers le pays de Goshen où ils vont s’établir.
Haftara VAYE'HI
- Affichages : 864
Lecture I Rois 2 1-12 : La mort de David
EFFACER SON ARDOISE AVANT DE PARTIR de Caroline Elishéva REBOUH
La lecture de la haftara de cette semaine est un véritable parallèle de la sidrat vayéhi, dans laquelle il est question de Jacob sur son lit de mort et des instructions que le patriarche laisse à ses fils : l’enterrer à Hébron.
Dans cette lecture située dans le Livre des Rois, nous assistons à un spectacle quelque peu similaire : David est sur son lit, il nomine Salomon comme successeur alors qu’en réalité, Salomon n’est pas le fils aîné du vieux souverain mais le cadet.
Hanouka et l’origine des Haftarot
- Affichages : 1485
Simon Darmon explique dans son ouvrage "Le Livre de nos Coutumes", les règles concernant Hanouka (fête de l’Inauguration du Temple), qui tombe le 25 Kislev et dure huit jours.
Rappel historique
Antiochus Épiphane (l'illustre) ou appelé par les Juifs : Epimane (l'insensé) [175- 164], marcha sur Jérusalem et conquit toute la Judée. Il imposa alors l'adoration des idoles grecques et alla jusqu'à installer des statues dans le Temple de Jérusalem.
Faute de rouleau de la Torah détruit par les troupes d'Antiochus on fit la lecture des passages des prophètes d'où l'origine des Haftarot, lus jusqu'à aujourd'hui.
Le Grand Prêtre Mattathias et sa famille, les Hasmonéens, réunirent en cachette de très nombreux fidèles pour renouveler d'étude et la lecture de la Tora.
HANOUKA (Histoire et usages)
- Affichages : 2098
Par Caroline Elishéva REBOUH
La fête de Hanoucca trouve son origine dans un évènement d'importance qui eut lieu dans le village de Modiine où un officier et des soldats syriens installèrent sur la place publique une idole et exigèrent de Matityahou le Cohen de l'époque, de sacrifier une bête pour ce dieu grec.
Matityahou refusa tout net et un Juif helléniste s'approcha de l'autel et offrit ce sacrifice par lui-même.